BDSM et Fouet: Ma nuit parisienne de f�vrier 2010 (2 et Fin).

je te lis depuis si longtemps
que je crois que j'ai compris
un peu
ce que tu écris
ce que tu décris
tu as ouvert un monde
que je je comprends
un peu
doucement
avec respect et attention
je t'embrasse

Bon, vous allez mieux !
Et puis le poisson est a su, apparemment, vous administrer des traitements à sa façon...
Je vous embrasse,
Amandier

Pardon pour ce "est " qui est venu polluer mon message...

Je vous embrasse, sur les traces, de toute mon amitié.

Puissent le profane et le détracteur de ce "mécanisme glissé" de l'étroit format trouver dans vos mots -ce qui se conçoit bien s'énonce clairement...- un éclairage.
Lorsque j'ai découvert votre blog, chère Aurora, j'ai su, dans l'instant, -vous parliez déjà de flagellations "feuilletonnées""- que je me retrouvais, que je m'expliquais...
J'adorais/J'adore fouetter et être fouetté -c'est "épidermique !-, et je me heurtais contre le mur aberrant que vou m'avez permis de faire chuter.
Merci. Merci vraiment. Pour cet éloge du fouet quand il n'est pas punitif, qu'il ne meurtrit pas les galériens, les esclaves et les filles d'Iran ou du Soudan.

VouS

Faite attention qu'à vous lire, on pourrait croire que le plaisir d'avoir des marques est un plaisir solitaire. Si la séance de fouet a son importance, l'avant et l'après le sont peut-être encore plus et c'est le partage de cette cérébralité qui constitue la relation SM entre deux êtres qui s'aiment.

Greg> Je ne dis nulle part que le plaisir des marques du fouet est un plaisir solitaire.
Pas plus que je ne dis que le fouet est un jeu d'amitié.
Je ne parle que de ma situation actuelle personnelle ici : je n'aime plus personne, plus personne ne m'aime.
Et j'ai pourtant "joué".

En règle générale, le rapport SM doit fonctionner entre deux personnes qui s'aiment et le plaisir des marques devient alors une fierté partagée, une complicité de plus dans le duo amoureux...
Je n'ai fait qu'écrire cela durant sept ans.
Ne me reprochez pas aujourd'hui d'être seule. Ce n'est pas de mon fait.

Vous l'avez mal entendu mais soyez sûre que je ne vous reproche pas d'être seule. Mais en lisant (peut-être trop vite) je suis resté sur la désagréable impression que le néophyte pourrait penser (car votre blog est également une ambassade pour le profane) que le plaisir du fouet réside dans un sentiment tourné sur soi, et qu'il suffit pour cela de monter sur la Capitale et de se faire marquer par un virtuose de l'objet. D'autant que vous brandissez autant de garde-fous quant à cette pratique, comme s'il fallait des années d'apprentissage auprès de R. Stevens avant de pouvoir y goûter. Mais peut-être que le profane a compris au contraire que le fouet dans le SM est une affaire de coeur, plus que de technique.

Greg> Désormais, grâce à vos commentaires et à mes réponses, même un "profane" qui tomberait via Google sur cette seule page de mon blog ne peut plus faire quelque contresens que ce soit et confondre une "affaire de coeur" avec une seule "prouesse technique"...

Je maintiens toutefois qu'utiliser le fouet (le vrai) sans risque n'est pas assuré pour un "novice".
Une seule maladresse et l'on peut gravement léser un oeil ou un visage...

avez-vous pensé à poser pour un des quelques photographes "bdsm" talentueux? vous qui aimez la photo et qui visiblement ne craignez pas de vous exposer, cela serait pour vous une belle expérience, qui de plus vous réconcilierait un peu plus encore avec votre corps (si j'ai bien compris un de vos propos récents, vous l'aviez un peu pris en grippe). rien de tel qu'un bon photographe à défaut d'un homme amoureux pour rendre hommage à un corps de femme

Chère Columbine> Je ne connais aucun de ces photographes.
Mais c'est une chose qu'en effet, je ferais volontiers pour les raisons que vous évoquez.
Il ne reste plus qu'à espérer qu'un jour, l'un d'entre eux tombe sur cette page et votre commentaire.
L'un d'entre eux auquel l'idée de photographier "une femme qui n'a plus vingt ans depuis longtemps" ne ferait pas peur....

Aurora, je peux te donner quelques pistes par mail...il y a en a à qui les quarantenaires ne font pas peur, au contraire...

Chère Columbine> Tu peux trouver mon mail dans la troisième case noire (à partir du haut) de la colonne à gauche de ce blog.
Seulement, n'oublie pas que...je ne suis pas parisienne !

Très belle ... et sereine.