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auroraweblog
Vos voiles gonflées de ces fantasmes sur lesquels vous n'avez pas tout dit, de vos envies, de vos désirs et de vos légitimes exigences, puisse votre traversée du pot-au-noir s'achever bientôt afin qu'à votre horizon apparaissent les plus belles tempêtes du plaisir et de l'Amour et qu'emportée par la crête de la vague, vous soyez emmenée vers des terres nouvelles où vos rêves secrets se libèreront sous le sceau de l'Amour et où votre voeu se brisera par la grâce de l'Ulysse enfin rencontré. Ne restez pas sirène trop longtemps, chère humaine Aurora.
Lycaon | 2/25/2010
je sais que ce n'est pas facile, mais être dans l'impatience et le besoin de certitude ("ne pas droit à l'erreur) ne sont pas de bonnes bases et peuvent détruire une relation prometteuse dans l'oeuf. cela c'était pour le besoin de certitude. pour l'impatience elle donne des oeillères et la chance de se tromper parce qu'on veut que ce soit la bonne rencontre est grande...
mon amoureux fut 7 ans sans femme après son divorce (il n'était pas beaucoup plus jeune que vous à ce moment-là) et pourtant j'ai pu constater qu'il plaît aux femmes (pas juste à moi). tout cela pour dire que ne vous préoccupez pas du temps qui passe et vivez des rencontres sans trop en espérer, on peut retomber follement amoureux(euse) à n'importe quel âge. pour lui je suis la bonne (mais en sera-t-il toujours ainsi) et pour moi, je n'en suis toujours pas sûre, alors que cela fait 4 ans que nous vivons un amour plus que mouvementé. si cela devait se finir pas très bien, je ne considèrerais pas que cette rencontre fut une erreur ou du temps perdu. j'ai vécu avec le même homme pendant quinze ans, pas une erreur, même si contrairement à ce que nous nous imaginions tous deux notre histoire ne fut pas pour la vie.
comment vous dire, vous êtes blessée et vous cherchez à vous protéger, vous savez ce que vous ne voulez pas, mais essayez de vous donner du temps et de la légèreté, de la distance et ne vous donnez pas trop avant de savoir à qui vous avez à faire. vous avez de bonnes raisons d'être amère mais en l'étant c'est vous que vous punissez - vous avez besoin encore un peu de temps pour reprendre du poil de la bête car si vous êtes fragile vous serez la proie des charmeurs qui savent trouver les mots quand ils flairent la faille ou bien vous mettrez un mur de protection entre vous et ceux qui vaudraient la peine d'être connus...
tout cela ressemble à des conseils, c'est juste un peu de mon vécu et de celui de femmes que je connais bien...
Columbine | 2/25/2010
colombine a raison...sourire,
mais la grandeur physique est-elle plus importante que la grandeur d'ame stricto sensu?
jaguar | 2/25/2010
ça donne ça quand tu t'auto-censures ?? Je me demande bien ce que cela aurait été sinon !
GAIUS | 2/25/2010
On vous reconnaît là toute entière, Aurora, avec votre lucidité, votre caractère bien trempé et votre exigence comme plus haute vertu. Je ne suis pas choquée de votre impatience : il y a des moments dans la vie où il vaut mieux "foncer" que de se morfondre ! Vous pensez qu'il n'est plus temps de laisser du temps au temps : mais, comme dit René Char, prend-on la vie autrement que par les épines ?
Idalie Felix | 2/25/2010
je ne parlerai pas d'erreur d'aiguilllage
tu as été heureuse et je, nous le lisions bien
je suis certaine
vraiment que quelque part
il ya un homme,
peut être est-il là a te lire ?
prends ton temps
je t'embrasse fort
et toujours je suis émue à te lire

"
jeanne | 2/25/2010
Je vais répondre à toutes/tous mais je souhaite commencer par m’adresser à Gaïus en solo…

AURORA | 2/25/2010
Gaïus> Je veux croire à un malentendu même si ton « smiley » choqué et ton commentaire me font hélas penser le contraire…
Tout d’abord, le texte « autocensuré » n’avait strictement - mais alors strictement - rien à voir avec celui-ci.
Idalie qui l’a lu pourrait en témoigner.
Il tournait autour de choses réelles qui m’étaient encore arrivées il y a une dizaine de jours, difficiles à « digérer » et dans la ligne qu’hélas les événements suivent désormais depuis décembre - que certains de mes lecteurs connaissent non par moi mais « par la bande » ou par « la vraie vie » - et dont je voulais parler pour ne pas paraître la dernière des imbéciles qui n’est au courant de rien.
J’ai décidé à la dernière minute de « m’autocensurer » et de ne pas en faire état ici pour vous, les lecteurs/lectrices fidèles qui désirez tellement garder la « belle image » de la première époque de ce blog…
Mais, Gaïus, tu es blogueur de longue date comme moi et tu sais très bien, je pense, ce que c’est que cette impression de n’avoir pas publié quelque chose par simple respect de ses lecteurs.
Cette « autocensure » coûte toujours malgré tout. Du moins est-ce ma façon de concevoir le blog en général (et mon blog en particulier) : un endroit, une maison à soi où l’on devrait être libre d’écrire et de donner à lire ce que l’on veut…
Pour le texte ci-dessus qui semble te perturber, je t’invite à lire mon second commentaire qui suit…


AURORA | 2/25/2010
A toutes/tous> Ce qui paraît le plus vous étonner dans ce texte s’enracine autour de deux choses.
Tout d’abord, « l’erreur d’aiguillage » : là, ce n’est que moi qui peux dire s’il y en eut une ou non. Encore une fois, vous ne savez pas tout.
Une chose est certaine : il y en a eu une en mars 2008 où j’aurais dû partir comme je voulais alors le faire.
Il n’a servi à rien de donner une seconde chance à quelque chose qui n’a fait qu’empirer.
Les souvenirs de ces deux dernières années - malheureusement - pèsent lourd pour moi maintenant quand j’en arrive à faire le bilan.
Je suis désolée de le dire à celles/ceux qui veulent avoir de nous une image d’Epinal mais c’est ainsi pourtant.
Oui, deux ans au moins furent du temps totalement perdu.
A l’heure actuelle, si j’essaie de retrouver un seul souvenir heureux, il est immédiatement obéré par ces deux ans et tout ce qui les a suivis et dont ce blog s’est plus ou moins fait l’écho en temps voulu (sauf le texte « autocensuré » donc).

Que je me pose au sein du texte ci-dessus (qui n’est pas une « réelle » petite annonce : il est d’autres endroits pour le faire) dans une recherche « vraie » d’un homme dominateur et non pas dans une simple collection d’aventures ou, au contraire, dans une chasteté durable vous surprend ?
Si vous me connaissez, vous ne devriez pas être étonnés pourtant.
J’ai continué mon travail avec le psy (je vous l’ai épargné parce que je pensais que c’était « rasoir » de suivre ça pas à pas) mais nous en sommes lui et moi, pour finir, arrivés à la même conclusion.
Le deuil est fait. En fait, le deuil a commencé à se faire en mars 2008 même si alors, je n’ai pas voulu le nommer ainsi.
Si quelqu’un a envie de s’amuser à relire les « historiettes » que j’ai publiées ici depuis mars 2008, il s’apercevra vite que toutes étaient très tristes (même Gaïus en privé m’a confié avoir soupçonné quelque chose à leur lecture).
La rupture et surtout la coupure totale de contact qui a été dès lors effective m’ont beaucoup blessée, démolie même…
Mais elles auront servi à faire le point et, au fond, à « conclure » ce deuil de « nous » qui traînait en moi depuis ces 2 ans.
Regardez comme Marden l’a fait, lui, en un jour !
Pourquoi me reprocher alors à moi de l’avoir fait en deux mois ?

Oui, je veux rencontrer quelqu’un et l’aimer et qu’il m’aime.
Et je crois (et mon psy aussi) qu’il en est largement temps maintenant.
Pour moi, il n’est plus « temps de laisser du temps au temps »…
Il y a deux ans que je lui en laisse, du temps, au temps !
En cela, je suis absolument certaine de ne pas me tromper, c’est une question de choses que l’on sent complètement mûries en à l’intérieur de soi et d’intuition profonde aussi.
Comme vous n’êtes pas en moi, vous ne pouvez pas les ressentir à ma place.

Je regrette que vous ayez été surpris, étonnés, choqués, outrés par ce texte mais je ne le renierai en aucun cas.
Il est « solaire » et c’est le premier ainsi depuis fort longtemps.

Non, quitte à déplaire à quelques-uns, je ne serai pas la « veuve » de Marden.
Et d’une, il n’est pas mort et va très bien.
Et de deux, je suis déjà depuis 2008, la « veuve » de moi-même.
Il est temps que cela cesse.
Il est temps pour moi de retrouver une vie sexuelle, de vivre et d’aimer, d’être aimée peut-être…

Et prendre la vie, c’est comme le dit Idalie en citant René Char, c’est la prendre par les épines. C’est aussi à cause de la douleur et des épines de ces temps (qu’ils soient ceux depuis décembre ou bien ceux des deux années précédentes) que reviendront pour moi la vie et le plaisir.


AURORA | 2/25/2010
PS: Oui, qu'est-ce que ça aurait été si j'avais publié le texte "autocensuré"...
Vous m'auriez lynchée !!!!
AURORA | 2/25/2010
personnellement j'avais compris que ce n'était pas ce texte qui était auto-censuré.
peut-être une petite précision pour mon texte à moi qui n'était sans doute pas assez clair. vous l'avez dit vous-même, vous avez eu 2 (je crois?) amours dans votre vie. 2 c'est mon nombre en tout cas, ce qui signifie que je ne rencontre pas tous les jours une personne à aimer. alors si vous non plus ne tombez pas souvent amoureuse, votre impatience pourrait vous rendre malheureuse dans un cycle espoir/déception. le point très positif c'est que vous avez de nouveau envie de tomber amoureuse, ce qui veut dire effectivement que vous avez fait votre deuil...
Columbine | 2/25/2010
Disons ... que deux années perdues sur sept, ça laisse tout de même un solde positif, n'est-ce pas ? Les gens changent, à tout âge, à tout moment. Comme le dit l'adage bouddhiste, la seule constante dans l'existence, c'est l'impermanence.
Je me suis souvent dit qu'un couple dure non pas parce que chacun reste lui-même, mais parce que les deux personnes changent en même temps et dans la même direction. Une sorte de "poursuite" parallèle, jamais gagnée, jamais figée, dans laquelle le "travail" de séduction ne cesse jamais. Lorsque je vois mon ex-femme maintenant, avec laquelle j'entretiens des relations pourtant très cordiales et constructives, je constate combien il me serait totalement impossible d'être amoureux d'elle aujourd'hui. Nous sommes devenus étrangers, dans nos valeurs, nos modes de vies, nos objectifs. Et pourtant pendant des années, nos chemins étaient parallèles. Pendant 6 années sur 8, exactement. Puis deux années sont venues nous séparer, insidieusement, avec à l'issue de ce chemin la réalisation brutale que pendant ces années-là, moi, comme vous semble-t-il, avais été dans le déni. Et que la place affective que je ne remplissais plus pour elle était comblée par un autre depuis tout ce temps.
Et pourtant ... même si la conjointe que j'ai découverte ce jour-là était très différente de celle que j'avais aimé, même si moi-même n'étais irrémédiablement plus le même (comme chaque jour, un peu), je ne crois pas avoir connu 8 ans d'aveuglement. 2 ans sans doute, tout au plus, mais pas 8. Nous avons, un moment, été sincères tous deux vis-à-vis l'un de l'autre et vis-à-vis de nous-mêmes, et nous nous sommes construits chacun par cet échange.
Atteindre cette approche "apaisée" que j'ai maintenant a été une révélation pour moi, une lumière jetée sur ce qu'une relation amoureuse était pour moi, sans forcément que j'en aie eu conscience avant cette rupture déchirante. Et je suis autant le fruit de ces 6 ans d'amour que de ces 2 ans "d'erreur d'aiguillage".

Alors en ce qui vous concerne, 2 ans sur 7 ... ce n'est finalement pas si mal, non ? Tellement de conjoints qui se prétendent "couple" n'en ont jamais connu autant !

Bon courage pour votre "éclosion" à venir. Lisant vos textes, comment ne pas vous trouver terriblement séduisante de tout façon ? :)

Et de ce pas, je retourne vers le sourire de la femme que j'aime, pour moi aussi un "second" vrai amour.
Bien à vous.
vanillaldehyde | 2/25/2010
"Il faut laisser du temps au temps" disait cet homme qui "croyait aux choses de l'esprit". Sa culture, sa stature, ses curiosités, ses amours, ses amis, ses ennemis, ses "mises à distance" avaient fait de sa vie un aimable jeu de société où il se sentait apaisé.
Au carrefour de votre vie, c'est pareil programme que l'on puisse vous souhaiter.
Joel Faure | 2/25/2010
Hep!, vous me "fatiguez " un peu - lol ! - , les uns et les autres, avec "votre temps au temps"...
Sourire.
Ce n'est pas vous qui vivez pour moi, hé !

Je suis seule juge de savoir que, pour moi, le temps est vraiment venu de tourner la page, et de passer à autre chose.
Je reprends ma vie en main.

Et si d'autres mains masculines fortes et bienveillantes veulent bien m'aider à le faire, elles sont les bienvenues.
Il ne s'agit pas pour moi de me faire consoler, de chercher un faux double de Marden (ah! ça! non!) mais vraiment de m'abandonner à nouveau dans la confiance, le partage, le désir , l'inventivité qui sont les pierres maîtresses du BDSM.
Et si un amour naît de tout cela, tant mieux!

Et que le temps reste au temps si ça vous fait plaisir ! Mais pas pour moi !

Le mien est revenu de là où il s'était perdu et j'entends bien le dévorer maintenant à pleines dents et avec une gourmandise et une curiosité toutes neuves...
AURORA | 2/25/2010
J'avance sur la pointe des pieds pour te dire que...

Bon désolé. Mon comm a du être très maladroit si j'en juge ta réaction. Je n'étais ni choqué, ni surpris, ni outrés. Encore moins en colère. En fait j'étais plutôt à la fois amusé et un peu inquiet pour toi.

Comme :
1) les raisons d'être inquiet, Columbine les a parfaitement expliquées 2 comms avant le précédent mien
2) j'évite de juger ou de donner des conseils sur la vie privée (je me trouve très mal placé pour ça)
3) tu es majeure et vaccinée, je respecte tes choix

Alors j'ai essayé d'appuyer plutôt sur l'humour. Maladroitement mea culpa... Mon comm ne se voulait rien de plus qu'une boutade, promis juré craché ! Et le smiley effaré était là pour en accentuer le trait. Je trouvais assez savoureux de lire dans le même post que tu t'autocensurais un truc et de voir qu'à la place tu lâchais des phrases comme "J’aime assez me donner en proie aux appétits les plus féroces."... Bon évidemment si je suis le seul à en sourire...

Et en tant que vieux blogueur oui je suis entièrement d'accord sur ce que tu dis sur l'autocensure.

Il est où le smiley qui fume le calumet de la paix ?
GAIUS | 2/26/2010
Une pensée pour Barbara? Celle qui ose dire :

"Je cherche un homme,
Un homme qui ressemble à un homme,
Un homme, en somme,
C'est beau et puis c'est chaud les hommes,
Et plus c'est rare et plus c'est beau,
J'aimerais que ce soit moins rare,
Tant pis si tu es moins beau,

Je cherche un homme,
Un homme qui ressemble à un homme,
Un homme, en somme,
C'est beau et puis c'est chaud les hommes,
Et plus c'est rare, plus ça tient chaud,
J'aimerais que ce soit moins rare,
Et tant pis si j'avais moins chaud,"

Et puis quand même... si elle se présentait, si "la nuit et le moment" vous l'offraient, ne négligez pas les bienfaits d'une passade - petite bulle charnelle légère, sans grande importance ; juste pour faire renaître le corps et laver le coeur des restaillons de tristesse.
Ephemere | 2/26/2010
c'est ou qu'on signe...? Je te dirais un jour ce qu'est la misère sexuelle.
Acrerune | 2/26/2010
Moi aussi j'ai souris Gaius!
Acrerune | 2/26/2010
Gaïus, sourire en guise de calumet de la paix...

Que surtout personne ne soit inquiet pour moi !

L'expression "la proie des appétits les plus féroces" est un désir de vie.
Non Thanatos mais Eros.
Une véritable gourmandise.
Même si l'on est là plus chez Sade que chez Barbara Cartland, qu'importe...
Je suis ainsi.
Je me dis telle que je suis.
Je ne veux pas d'un martinet mou pour s'avachir sur la plante de mes pieds mais bien plutôt d'un fouet cinglant.
C'est d'ailleurs ce que j'ai toujours écrit.
Si vous l'ignoriez, c'est de m'avoir mal lue...
J'ai toujours revendiqué ici mon masochisme tout autant que ma soumission!


PS: Le débat reprendra mardi. Je m'absente et faute de pouvoir vous répondre sur ce thème, je préfère fermer mes commentaires.
Aucune censure de ma part: vous pouvez en laisser, mais je ne les validerai que mardi après-midi en rentrant et continuerai alors cette discussion avec vous...


AURORA | 2/26/2010
vois de belles choses
que tu parageras peut être avec nous
je t'embrasse à plus tard
jeanne | 2/26/2010
je lis ces mots et je me sens étrange, triste et égoiste, moi qui redémarre une relation ...
je te souhaite de ne pas avoir un vide aussi long que le ien et trouver une épaule rapidement (et pardon pur les fautes de frappe)
hestia | 2/26/2010
Un fouet cinglant sur la plante des pieds!!!!
Et bien en effet, dire que votre BDSM se radicalise est un euphémisme, et celui que vous cherchez, en plus des qualités que vous attendez, a intérêt à savoir sacrément bien viser…

A quand, si ce n’est déjà caché dans une de vos notes précédentes, un exposé sur les mille et une manières de travailler cette zone si sensible ?...
Ichi | 2/26/2010
Quel plaisir de lire vos lignes... Vous voici décidée à aller de l'avant, j'admire, j'en suis encore incapable, trop méfiante, peur d'etre déçue... Bien à vous Aurora
zara | 2/27/2010
Chère Aurora
Non ne laissez pas le temps au temps, c’est pour les pleutres et les indécis, ON vous a fait chuter, et qui plus est de haut, faites comme les cavaliers et remettez vous en selle et que ça saute.
Certain(e)s à vous lire s’étaient appropriés votre histoire, la fin ne leur plait pas vous n’en êtes pas la responsable. Maintenant ils veulent vous voir affublé de noir, du noir des veuves éplorées des héros disparus un champ d’honneur, que je sache ON n’est pas mort et est loin d’être un héros. Alors du noir oui, mais en résille, celui de la femme libre et séductrice il vous va si bien.
Certes il ne faut pas se jeter aux pieds du premier venu, mais je vous sais assez femme de tête pour ne pas commettre telle bévue. Le temps presse, non à cause de votre age car ainsi que le dit la sagesse populaire c’est dans les vieux pots avec de jeunes carottes qu’on fait les meilleures soupes (et non l’inverse contrairement au rêves de certains), mais car les désirs trop longtemps refoulées (2 ans ou 7ans peu importe laissons ces ergotages aux comptables étriqués) sont là.
Poisson Rouge | 2/28/2010
Merci à toutes/tous.
J’ai bien pris connaissance de tous vos commentaires et ai tout validé sans exception, sans censure aucune.
Je ferai une réponse globale.

Je pense qu’il y a eu méprise sur la compréhension de deux de mes phrases dans la note ci-dessus.
Je cite :

« Il y a des lustres que je n’ai pas fait l’amour.
Il y en a tout autant que je n’ai pas pratiqué le BDSM. »

Le mot « lustre » est à entendre comme dans l’expression populaire et non comme « depuis la rupture », ce qui impliquerait, en effet, une hâte de fort mauvais aloi de ma part.

Pour me déchiffrer mieux, il va falloir aller me lire entre les lignes sur d’anciennes notes.
Par trois fois, je me suis livrée ici à des récits qui comportaient une très grande part d’autofiction.

Je vous invite donc à redécouvrir « Lolargentine », écrit en 2007 :

http://auroraweblog.karmaos.com/post/1599

et « Isée de Yse » qui date de ce mois de novembre :

http://auroraweblog.karmaos.com/post/1965


Le troisième texte, « Le Tunnel », fut effacé parce qu’il était apparu d’une construction stylistique mal équilibrée à certains commentateurs.
C’est dommage car des trois, en racontant une rupture consommée où c’est l’homme qui brise la relation, c’est certainement celui où j’étais le plus « lucide » quant à ce qui allait se dérouler.

Donc mes « lustres » d’abstinence datent de 2007-2008.
Il est grand temps pour moi de réinvestir l’aspect sensuel et érotique de ma vie.

Je pense qu’il faudrait vraiment être « mauvais coucheur » pour que certains parmi vous ne comprennent pas que je dois à présent suivre à nouveau mon chemin de féminité, ma trajectoire de désirs, ou me reprochent de retourner aujourd’hui vers une vie active amoureuse, sexuelle et… BDSM.

Je rassure ceux qui se feraient du souci pour moi : je ne vais pas user de ma liberté retrouvée pour verser dans l’orgie, je n’ai pas plus l’intention de devenir une « Messaline » que celle de rester la veuve inconsolable d’une histoire d’amour qui a mal fini.

Je veux seulement être une femme.
Avec une vie de femme. Sous tous ses aspects.
Tout simplement.

AURORA | 3/3/2010
Bravo Aurora ! Tout en moi vous embrasse et vous encourage.
chain | 3/17/2010
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