Catharsis (3 et Fin.): « Je croyais quil suffisait de taimer » (Jacques Salomé).
AURORA | 17
| 2/7/2010
Beaucoup de sagesse dans cette réflexion... je ne puis que me joindre en pensée au voeu que vous formulez dans les dernières lignes.
quel richesse tu nous donnes à lire
mais n'oublie pas les "3jours"
fiftt/fifty si tu veux mais
tu ne te serai jamais conduite comme lui
avec cette désilvolture
et je dois le dire avec cette cruauté
garde dans un coin
de la révolte
je t'embrasse fort
mais n'oublie pas les "3jours"
fiftt/fifty si tu veux mais
tu ne te serai jamais conduite comme lui
avec cette désilvolture
et je dois le dire avec cette cruauté
garde dans un coin
de la révolte
je t'embrasse fort
à la bonne heure, il était temps de finir, Aurora, tu ne pouvais pas continuer à souffrir de la sorte, à offrir ce spectacle de porter pour deux une relation, on ne peut pas aimer pour deux!! Et non l'amour fusionnel-passionnel ne dure pas, 7 ans c'est magnifique, mais on se réveille un jour, qui de la femme ou de l'homme, peu importe, avec le sentiment d'avoir fait le tour, d'être en terrain conquis, d'être chez soi pantouflard et d'avoir envie d'ailleurs... il me semble que dans la fusion chacun tient un rôle et le garde, et ce n'est pas bon, de vouloir préserver cette unicité de la cellule et - si je ne me trompe pas et sinon je t'en prie, pardon - votre sexualité n'y aidait peut-être pas, idolâtrer l'autre à la manière d'un idéal féminin, se soumettre (et rester soumise?), je ne sais pas si on peut rester comme ça toute sa vie amoureuse, le temps, la routine nous éloigne de l'idéal, la soumission perd de son piment... Il n'y a pas que l'amour pour cimenter un couple, mais je ne sais pas te dire ce qu'il faut, un enfant? sans doute mais pas suffisant, quoi d'autre... c'est dur car ça me force à analyser mon couple... la reconnaissance de la présence dans les moments difficiles, la gratitude pour avoir supporter l'autre, le retour sur une décennie de vie par monts et par vaux et le fait d'avoir construit deux identités différentes incompatibles par moment mais qui se rejoignent à des moments clefs...
Ce que je veux te dire et je ne souhaite pas te caresser dans le sens du poil (il y une autre expression mais je ne la trouve pas!! arf Alzheimer!!) c'est que Marden est parti sans te donner d'explications car il n' a pas su ni pu t'en donner, car il n'y en avait pas de tangibles qu'il puisse te dire en face sans se sentir mal à l'aise. Toute son agressivité n'était qu'un prétexte et toute ta conciliation un motif supplémentaire à son énervement... sans doute aurait-il préféré que ce soit toi qui parte pour t'éviter de souffrir plus, cette alternance agressivité-gentillesse est assez typique des pré-ruptures avec scrupules et ton amour au carré n'a pas du l'aider... je crois qu'il ne faut pas donner d'assurance aux hommes, sinon les rustres en profitent!! Je suis plutôt partisan du "si tu t'éloignes, je m'éloigne aussi" (au moins on prend du recul) car personne n'est un roc (ou un phare) dans la tempête... MAIS ce n'est pas ta faute Aurora d'avoir réagi comme ça, et je pense vraiment que Marden a la grande responsabilité de n'avoir pas su avertir, annoncer, avouer ce qui se passait en lui... il n'est à mon sens pas encore non plus l'homme d'une seule femme, je me demande même si ça ne fait pas partie des motifs de la rupture, de ses scrupules qui se traduisaient par ses sautes d'humeur, le refus de te prendre par la taille... Se prendre par la taille ou la main, c'est montrer aux autres qu'on s'appartient l'un à l'autre... mais tu ne dis rien là dessus, donc je ne continue pas. L'histoire de la nuisette, tellement féminine, c'est du vinaigre sur la plaie, mais hé, tu es femme...
Je suis d'accord avec Jeanne, tu dois te révolter, ne pas rester soumise à cette décision d'autrui de rompre avec toi... c'est à la limite hors de toi... Regonfle toi d'amour propre
Ce que je veux te dire et je ne souhaite pas te caresser dans le sens du poil (il y une autre expression mais je ne la trouve pas!! arf Alzheimer!!) c'est que Marden est parti sans te donner d'explications car il n' a pas su ni pu t'en donner, car il n'y en avait pas de tangibles qu'il puisse te dire en face sans se sentir mal à l'aise. Toute son agressivité n'était qu'un prétexte et toute ta conciliation un motif supplémentaire à son énervement... sans doute aurait-il préféré que ce soit toi qui parte pour t'éviter de souffrir plus, cette alternance agressivité-gentillesse est assez typique des pré-ruptures avec scrupules et ton amour au carré n'a pas du l'aider... je crois qu'il ne faut pas donner d'assurance aux hommes, sinon les rustres en profitent!! Je suis plutôt partisan du "si tu t'éloignes, je m'éloigne aussi" (au moins on prend du recul) car personne n'est un roc (ou un phare) dans la tempête... MAIS ce n'est pas ta faute Aurora d'avoir réagi comme ça, et je pense vraiment que Marden a la grande responsabilité de n'avoir pas su avertir, annoncer, avouer ce qui se passait en lui... il n'est à mon sens pas encore non plus l'homme d'une seule femme, je me demande même si ça ne fait pas partie des motifs de la rupture, de ses scrupules qui se traduisaient par ses sautes d'humeur, le refus de te prendre par la taille... Se prendre par la taille ou la main, c'est montrer aux autres qu'on s'appartient l'un à l'autre... mais tu ne dis rien là dessus, donc je ne continue pas. L'histoire de la nuisette, tellement féminine, c'est du vinaigre sur la plaie, mais hé, tu es femme...
Je suis d'accord avec Jeanne, tu dois te révolter, ne pas rester soumise à cette décision d'autrui de rompre avec toi... c'est à la limite hors de toi... Regonfle toi d'amour propre
La vie nous a enseigné que l'amour ce n'est pas se regarder l'un l'autre.. c'est regarder ensemble dans la même direction." Antoine de Saint Exupéry
Jeanne, Acrerune, Suzanne> Ce blog étant un lieu public, il est bien évident que je ne suis pas entrée ici dans les détails.
Ainsi, pas plus aujourdhui quen mars 2008, je nai souhaité évoquer notre crise majeure comme je ne me suis pas étendue sur qui étaient les « salopards non BDSM » et le rôle exact quils avaient joué.
Je me suis donc contentée de donner quelques repères, quelques étapes qui puissent servir de fil conducteur compréhensible par tous ceux qui auraient suivi la lecture de ces textes.
Devais-je ou non les écrire ? Vaste question
Pour ce qui est de mon propre intérêt psychique, la réponse est « oui ». Ils mont aidée à déblayer le terrain de la confusion de mes pensées qui oscillait en dincessants allers-retours depuis la mi-décembre.
Pour dautres, bien que je nai donc rien dévoilé de précis, ils seront cependant jugés comme du domaine de limpudeur.
Mais on ne peut faire plaisir à tout le monde.
Une petite partie de ce « tout le monde » - via les mails reçus - est dailleurs un peu la cause aussi de ces trois parutions.
Les « Votre couple pouvait rebondir mais vous.. », « Il fallait », « Vous auriez dû . », « Le blog devait continuer sans que nous sachions jamais que vous étiez séparés », « Vous me décevez : le weblog dAurora ne pouvait pas exister sans Marden », « Si vous vous étiez plus occupée de Marden et moins de votre blog » devenaient impossibles à gérer un par un.
Jai souhaité répondre en une seule fois.
Me répandre, oui, sans doute, mais le plus dignement du monde et expliquer pourquoi je continuais et où jen étais
Pour les petites choses et les réflexions que ton commentaire entraîne, cher Acrerune, je peux dire tout de même quelques mots sans atteindre à lintimité de Marden.
Je ne pense pas quil mait quittée pour quelquun (attention : je me fourre peut-être le doigt dans lil jusquau coude mais je ne le pense pas, non ).
Dans lespoir de rencontrer quelquun de nouveau avec qui se construire une nouvelle vie en remettant laiguille du compteur sur le lieu des illusions (sept ans en arrière ou sept ans de moins, quimporte..) me semble plus probable.
Mais sa nature à lui étant bien encore plus fusionnelle et jalouse que la mienne, son histoire à venir aurait alors de fortes chances alors davoir quelques similitudes avec la nôtre. Et il risque de croire à nouveau qu « il suffit daimer ».
De mon côté, je pense avoir tiré la leçon
Ensuite, nous ne pouvions pas avoir denfant ensemble. Cétait médicalement clair dès le début.
Marden sest longtemps plu à dire que ce blog justement était lenfant que nous navions pas et que - en quelque sorte - il mavait offert une autre des « maternités » que je désirais : celle de lécriture
« Partir la première.. » ? Non, je nen étais pas capable. Malgré tout, les vexations et le reste, je croyais en nous non pas seulement parce « quil suffit daimer » mais pour une communion didées tout à fait incroyable, tant du point de vue des goûts majeurs que des opinions politiques, que de la façon de nous engager dans les mêmes combats.
Le BDSM ? Je confesse ignorer complètement si la soumission peut-être effective et durable jusquà 80 ans. Je constate cependant que Jeanne de Berg (Catherine Robbe-Grillet) atteint cet âge-là et quelle demeure une dominatrice exceptionnelle. Et je ne crois pas quil y ait une aussi grande différence que ça entre soumission et domination qui soit fonction de lâge
Donc pour moi, il ny pas de problème quant au BDSM. Et ce nest certes pas lui qui nous a fait sombrer. Quon se le dise. Cet échec est bien celui dun couple et non celui d « un couple BDSM ».
La meilleure preuve est que, pour moi, cest vers là que je vais me tourner à nouveau pour construire « ma suite »
Enfin, est-ce que je conserve de la révolte pour la façon dont les choses se sont déroulées tout à la fin (la rupture et le silence absolu depuis) ?
Pour la rupture non, ce dernier texte me semble bien montrer quen y pensant, à mes yeux aujourdhui elle était inévitable.
Pour le sentiment davoir été manipulée pendant au moins deux mois (et je pense en fait quil y en eut un peu plus de deux) afin de me « pousser » à partir de moi-même, oui, je ressens encore de la révolte. Mais la coupe est bue
Quant au silence et aux ponts coupés depuis, là, oui, je men tiens à une révolte absolue que je crois dailleurs saine pour mon intégrité morale.
La coupe bue est une chose mais se prendre en plus le calice jusquà la lie, non !!!
Cest vrai que je ne laccepterai jamais !
Mais mon désir de vivre, davancer, de renaître, de continuer est tel que, comme je lai dit plus haut, je nentends plus parler du tout ici de cette révolte.
Le fait que cette révolte existe en moi est sain dans le sens où elle me permettra (peut-être) déchapper à certaines somatisations plutôt que si je me réfugiais dans le chagrin ou le déni.
Mais dorénavant, je ne pense pas quil y ait un intérêt aucun à noircir des pages et des pages de mon blog avec lexpression de cette révolte
The show must go on...
Ainsi, pas plus aujourdhui quen mars 2008, je nai souhaité évoquer notre crise majeure comme je ne me suis pas étendue sur qui étaient les « salopards non BDSM » et le rôle exact quils avaient joué.
Je me suis donc contentée de donner quelques repères, quelques étapes qui puissent servir de fil conducteur compréhensible par tous ceux qui auraient suivi la lecture de ces textes.
Devais-je ou non les écrire ? Vaste question
Pour ce qui est de mon propre intérêt psychique, la réponse est « oui ». Ils mont aidée à déblayer le terrain de la confusion de mes pensées qui oscillait en dincessants allers-retours depuis la mi-décembre.
Pour dautres, bien que je nai donc rien dévoilé de précis, ils seront cependant jugés comme du domaine de limpudeur.
Mais on ne peut faire plaisir à tout le monde.
Une petite partie de ce « tout le monde » - via les mails reçus - est dailleurs un peu la cause aussi de ces trois parutions.
Les « Votre couple pouvait rebondir mais vous.. », « Il fallait », « Vous auriez dû . », « Le blog devait continuer sans que nous sachions jamais que vous étiez séparés », « Vous me décevez : le weblog dAurora ne pouvait pas exister sans Marden », « Si vous vous étiez plus occupée de Marden et moins de votre blog » devenaient impossibles à gérer un par un.
Jai souhaité répondre en une seule fois.
Me répandre, oui, sans doute, mais le plus dignement du monde et expliquer pourquoi je continuais et où jen étais
Pour les petites choses et les réflexions que ton commentaire entraîne, cher Acrerune, je peux dire tout de même quelques mots sans atteindre à lintimité de Marden.
Je ne pense pas quil mait quittée pour quelquun (attention : je me fourre peut-être le doigt dans lil jusquau coude mais je ne le pense pas, non ).
Dans lespoir de rencontrer quelquun de nouveau avec qui se construire une nouvelle vie en remettant laiguille du compteur sur le lieu des illusions (sept ans en arrière ou sept ans de moins, quimporte..) me semble plus probable.
Mais sa nature à lui étant bien encore plus fusionnelle et jalouse que la mienne, son histoire à venir aurait alors de fortes chances alors davoir quelques similitudes avec la nôtre. Et il risque de croire à nouveau qu « il suffit daimer ».
De mon côté, je pense avoir tiré la leçon
Ensuite, nous ne pouvions pas avoir denfant ensemble. Cétait médicalement clair dès le début.
Marden sest longtemps plu à dire que ce blog justement était lenfant que nous navions pas et que - en quelque sorte - il mavait offert une autre des « maternités » que je désirais : celle de lécriture
« Partir la première.. » ? Non, je nen étais pas capable. Malgré tout, les vexations et le reste, je croyais en nous non pas seulement parce « quil suffit daimer » mais pour une communion didées tout à fait incroyable, tant du point de vue des goûts majeurs que des opinions politiques, que de la façon de nous engager dans les mêmes combats.
Le BDSM ? Je confesse ignorer complètement si la soumission peut-être effective et durable jusquà 80 ans. Je constate cependant que Jeanne de Berg (Catherine Robbe-Grillet) atteint cet âge-là et quelle demeure une dominatrice exceptionnelle. Et je ne crois pas quil y ait une aussi grande différence que ça entre soumission et domination qui soit fonction de lâge
Donc pour moi, il ny pas de problème quant au BDSM. Et ce nest certes pas lui qui nous a fait sombrer. Quon se le dise. Cet échec est bien celui dun couple et non celui d « un couple BDSM ».
La meilleure preuve est que, pour moi, cest vers là que je vais me tourner à nouveau pour construire « ma suite »
Enfin, est-ce que je conserve de la révolte pour la façon dont les choses se sont déroulées tout à la fin (la rupture et le silence absolu depuis) ?
Pour la rupture non, ce dernier texte me semble bien montrer quen y pensant, à mes yeux aujourdhui elle était inévitable.
Pour le sentiment davoir été manipulée pendant au moins deux mois (et je pense en fait quil y en eut un peu plus de deux) afin de me « pousser » à partir de moi-même, oui, je ressens encore de la révolte. Mais la coupe est bue
Quant au silence et aux ponts coupés depuis, là, oui, je men tiens à une révolte absolue que je crois dailleurs saine pour mon intégrité morale.
La coupe bue est une chose mais se prendre en plus le calice jusquà la lie, non !!!
Cest vrai que je ne laccepterai jamais !
Mais mon désir de vivre, davancer, de renaître, de continuer est tel que, comme je lai dit plus haut, je nentends plus parler du tout ici de cette révolte.
Le fait que cette révolte existe en moi est sain dans le sens où elle me permettra (peut-être) déchapper à certaines somatisations plutôt que si je me réfugiais dans le chagrin ou le déni.
Mais dorénavant, je ne pense pas quil y ait un intérêt aucun à noircir des pages et des pages de mon blog avec lexpression de cette révolte
The show must go on...
Aurora suis passée, je reviens plus tard, lorsque plus tranquille pour lire et annoter
Chère Aurora,
Tout d'abord, quelques mots (de mémoire) d'une chanson, puis je "reviens".
"Ah ! Que vienne le temps de la pause vieillesse / Que de mes drames d'antan, je me désintéresse. [...] Et je me moquerai de mes chagrins d'amour / Qui me semblaient devoir toujours durer toujours..." (Henri Tachan)
Freud, Young, Salomé, Cyrulnik sont des chefs de ruche verbeux. Le meilleur psy, ce sera vous-même. Le meilleur psy sera le temps naturel. Le meilleur psy, ce seront vos rencontres à venir. Le meilleur psy, ce seront les dés que vous lancerez sur le tapis de jeu de la vie.
Chère Aurora, vous avez en mains des atouts majeurs, et si les accidentés de la vie se comptent dans toutes les couches socio-professionnelles, le profil des survivants est le même.
Nous sommes tous des apprentis.
Tout d'abord, quelques mots (de mémoire) d'une chanson, puis je "reviens".
"Ah ! Que vienne le temps de la pause vieillesse / Que de mes drames d'antan, je me désintéresse. [...] Et je me moquerai de mes chagrins d'amour / Qui me semblaient devoir toujours durer toujours..." (Henri Tachan)
Freud, Young, Salomé, Cyrulnik sont des chefs de ruche verbeux. Le meilleur psy, ce sera vous-même. Le meilleur psy sera le temps naturel. Le meilleur psy, ce seront vos rencontres à venir. Le meilleur psy, ce seront les dés que vous lancerez sur le tapis de jeu de la vie.
Chère Aurora, vous avez en mains des atouts majeurs, et si les accidentés de la vie se comptent dans toutes les couches socio-professionnelles, le profil des survivants est le même.
Nous sommes tous des apprentis.
J'ai bien peur d'être (de plus en plus) d'accord avec Lacan... mais ça n'empêche pas d'espérer que ton vu exprimé à la fin de ton post soit exaucé.
le couple fusionnel? il y a toujours cette étape dans la constitution, l'histoire d'un couple, mais le couple ne doit pas en rester là
et j'aime beaucoup la phrase de St Ex qui m'a guidée lorsque j'ai accepté de prendre Djam pour époux: "l'amour ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction"
« Je croyais quil suffisait de taimer »
cette phrase de Jacques Salomé que tu cites est en effet très importante, l'un des deux ne doit pas tout faire, tout supporter, croire que le couple est invulnérable parce qu'il aime l'autre, qu'il aime pour deux!
aimer pour deux? on ne peut
j'ai longtemps cru cela, c'était une erreur, pour moi une façon présomptueuse et magique de penser et d'affirmer que je serais toujours la plus forte sur tout, plus forte que les destins contraires par la force de mes poignets à moi! eh bien ça ne suffit pas! un amour se construit et se vit à deux, se poursuit à deux
"être heureux d'être séparés"
oui je crois pouvoir affirmer ceci en pensant à certains de ceux à qui j'ai très fort tenu et qui ont tenu à moi un temps de nos vies
mais je ne sais si eux ont ce sentiment
c'est en tous cas un expression de pacification de l'âme et des souvenirs
je te le souhaite en effet
comme garder suffisamment de "révolte" en toi contre les attitudes faibles pour ne pas replonger tête baissée dans des relations te transformant en bouc émissaire
Ondine!
j'avais aimé cette pièce lorsque j'avais 21 ans!
et oui, continuer à évoluer dans ses souvenirs, car ils font partie de notre vie, même si on a tout oublié!
tu sais que j'avais tout oublié à cause de la maladie, et j'ai continué à évoluer parmi mes souvenirs, sans toujours les comprendre. Le sens et l'analyse sur tout cela m'est donné progressivement comme on sort du sommeil ou de l'ignorance. Il y a peu j'ai retrouvé quelques pages de mon journal lorsque j'avais 16-17 ans et lisant comme si je découvrais un écrit d'une autre personne, j'ai mieux compris l'affection débonnaire et lucide qui me lie à mes parents qui pourtant ont été très durs avec toute leur progéniture dans ces années là!
Comme tu analyses tes 7 années avec lucidité et courage! il y a certainement une grande partie de vrai dans ce que tu décris, et une grande part de vérité dans la description de tes ressentis
peut-être que celui qui t'a quitté l'analyserait différemment, ne ressentirait pas exactement de même
mais peu importe, c'est ta façon de t'engager dans cette analyse pour toi qui est importante, c'est ce que tu en dis ici et maintenant qui est la vérité pour toi
qui est bénéfique à ton avancement, à ta propre prise en charge
je te vois avancer à pas de géants
et j'aime beaucoup la phrase de St Ex qui m'a guidée lorsque j'ai accepté de prendre Djam pour époux: "l'amour ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction"
« Je croyais quil suffisait de taimer »
cette phrase de Jacques Salomé que tu cites est en effet très importante, l'un des deux ne doit pas tout faire, tout supporter, croire que le couple est invulnérable parce qu'il aime l'autre, qu'il aime pour deux!
aimer pour deux? on ne peut
j'ai longtemps cru cela, c'était une erreur, pour moi une façon présomptueuse et magique de penser et d'affirmer que je serais toujours la plus forte sur tout, plus forte que les destins contraires par la force de mes poignets à moi! eh bien ça ne suffit pas! un amour se construit et se vit à deux, se poursuit à deux
"être heureux d'être séparés"
oui je crois pouvoir affirmer ceci en pensant à certains de ceux à qui j'ai très fort tenu et qui ont tenu à moi un temps de nos vies
mais je ne sais si eux ont ce sentiment
c'est en tous cas un expression de pacification de l'âme et des souvenirs
je te le souhaite en effet
comme garder suffisamment de "révolte" en toi contre les attitudes faibles pour ne pas replonger tête baissée dans des relations te transformant en bouc émissaire
Ondine!
j'avais aimé cette pièce lorsque j'avais 21 ans!
et oui, continuer à évoluer dans ses souvenirs, car ils font partie de notre vie, même si on a tout oublié!
tu sais que j'avais tout oublié à cause de la maladie, et j'ai continué à évoluer parmi mes souvenirs, sans toujours les comprendre. Le sens et l'analyse sur tout cela m'est donné progressivement comme on sort du sommeil ou de l'ignorance. Il y a peu j'ai retrouvé quelques pages de mon journal lorsque j'avais 16-17 ans et lisant comme si je découvrais un écrit d'une autre personne, j'ai mieux compris l'affection débonnaire et lucide qui me lie à mes parents qui pourtant ont été très durs avec toute leur progéniture dans ces années là!
Comme tu analyses tes 7 années avec lucidité et courage! il y a certainement une grande partie de vrai dans ce que tu décris, et une grande part de vérité dans la description de tes ressentis
peut-être que celui qui t'a quitté l'analyserait différemment, ne ressentirait pas exactement de même
mais peu importe, c'est ta façon de t'engager dans cette analyse pour toi qui est importante, c'est ce que tu en dis ici et maintenant qui est la vérité pour toi
qui est bénéfique à ton avancement, à ta propre prise en charge
je te vois avancer à pas de géants
Chère Aurora,
Ces textes me plaisent : vous renaissez et, contrairement à Marden, vous n'éludez pas ce que vous avez vécu ensemble. Vous en sortirez d'autant plus forte et plus riche.
Toutes mes amitiés.
Gilles
Ces textes me plaisent : vous renaissez et, contrairement à Marden, vous n'éludez pas ce que vous avez vécu ensemble. Vous en sortirez d'autant plus forte et plus riche.
Toutes mes amitiés.
Gilles
FleurD'Atlas> Attention! Je ne prétends pas détenir LA vérité sur cette fin et, tu as raison, il est fort probable que Marden en ferait une toute autre analyse que la mienne...
Mais je ne suis pas sûre qu'elle serait aussi "pacificatrice" que celle que j'en fais à présent parce que je ne le crois pas en état de "pacification" justement...
La sienne serait celle de l'heureux "débarras" d'une femme (je n'irai tout de même pas jusqu'à dire "d'une chose") qui lui pesait affreusement et l'empêchait de vivre à sa guise...
J'en ai pleinement conscience.
Aussi, je ne m'étonne pas du fait que "ceux qui quittent" n'aient pas, eux, à "faire leur deuil du passé"...
Mais je ne suis pas sûre qu'elle serait aussi "pacificatrice" que celle que j'en fais à présent parce que je ne le crois pas en état de "pacification" justement...
La sienne serait celle de l'heureux "débarras" d'une femme (je n'irai tout de même pas jusqu'à dire "d'une chose") qui lui pesait affreusement et l'empêchait de vivre à sa guise...
J'en ai pleinement conscience.
Aussi, je ne m'étonne pas du fait que "ceux qui quittent" n'aient pas, eux, à "faire leur deuil du passé"...
the show must go on, it's the dawn of a new beginning ;-)
"Si vous vous étiez plus occupée de Marden et moins de votre blog", hahaha on t'a écrit ça?? franchement c'est drôle... la femme n'est pas prête d'être libérée...
"Si vous vous étiez plus occupée de Marden et moins de votre blog", hahaha on t'a écrit ça?? franchement c'est drôle... la femme n'est pas prête d'être libérée...
Acrerune> Oui, on me l'a véritablement écrit. Mais la personne se plaçait dans un contexte très BDSM.
Où la libération de la femme (de la soumise) n'est pas vraiment l'ordre du jour...
Je suis contente que ça te fasse rire.
Moi, ça m'a rendue furieuse...
Mais je pense que cela ne t'étonnera pas !
Où la libération de la femme (de la soumise) n'est pas vraiment l'ordre du jour...
Je suis contente que ça te fasse rire.
Moi, ça m'a rendue furieuse...
Mais je pense que cela ne t'étonnera pas !
C'est marrant ça. "Contexte BDSM". Je croyais que le BDSM c'était une chose qui se faisaient entre adultes CONSENTANTS ??? o_O
J'ai l'impression qu'il y a des personnes au cerveau primaire incapables de comprendre la différence entre SM et esclavage.
J'ai l'impression qu'il y a des personnes au cerveau primaire incapables de comprendre la différence entre SM et esclavage.
Pralinor> Bien sûr qu'il s'agit d'adultes consentants parmi ceux qui pratiquent le BDSM.
Ensuite, il y a des tas de "chapelles" à l'intérieur...
Et souvent, elles ne s'entendent pas entre elles...
Ensuite, il y a des tas de "chapelles" à l'intérieur...
Et souvent, elles ne s'entendent pas entre elles...
Juste un baiser.
"L'amour consiste à offrir quelque chose qu'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas"
L'amour est une intrusion. Il oblige l'autre à dévier de son chemin, de son intime confort.
Une épreuve et un risque, arrivé comme une effraction, sans rien demander, un matin de février.
En ce sens, il va vers "quelqu'un qui n'en veut pas".
Il survient d'une façon presque mystique. A un moment, dans une rencontre, une pivoine, un chiendent s'insinue entre deux regards. Comme la poussée des pivoines. Une explosion lente, parfaitement silencieuse. Je deviens amoureux. Je partage un amour, un putain d'amour. Je n'ai pas d'amour à donner, à offrir.
L'amour est une intrusion. Il oblige l'autre à dévier de son chemin, de son intime confort.
Une épreuve et un risque, arrivé comme une effraction, sans rien demander, un matin de février.
En ce sens, il va vers "quelqu'un qui n'en veut pas".
Il survient d'une façon presque mystique. A un moment, dans une rencontre, une pivoine, un chiendent s'insinue entre deux regards. Comme la poussée des pivoines. Une explosion lente, parfaitement silencieuse. Je deviens amoureux. Je partage un amour, un putain d'amour. Je n'ai pas d'amour à donner, à offrir.
Connectez-vous pour commenter.