BDSM:C'EST QUOI CE WEBLOG BDSM? (ou mon texte fondateur à moi!)...
AURORA | 11
| 1/23/2004
je suis d'accord avec toi aurora...les gens se fient trop aux apparences de nos jours... ...ne jamais porter de jugemnts trop hatifs aux apparences des uns et des autres mais rester à l'ecoute..
bonne soirée;-)
bonne soirée;-)
clap clap
;-)
;-)
Effectivement, Votre blog fait partie des rares endroit où le Grand Ternet amène
des visiteurs sur du fond, et non de la forme. Pour une fois, on n'a pas de fatasmes et de marchands de sexe,
mais du contenu. Du vrai. Qu'est-ce qui fait que le BDSM est ce qu'il est, qu'est-ce que le BDSM, son ressenti, ses travers, mais aussi son idéal.
Je suis particulièrement friand du parcours de la soumise, de la découverte de soi, le refus de soi, l'évidence (l'acceptation) et l'épanouissement.
Qu'est-ce qui fait qu'un(e) soumis(e) est ce qu'il est ? Si le masochiste, ou le dominé, est celui dépeint dans la "littérature" internet, voire même dans la littérature SM érotique, c'est un cauchemard.
Cauchemard, car ce sont des images qui viennent la nuit. Qui empâchent de dormir. On les chasse, on les refuse, mais elles reviennent en force.
Le refus de soi, « non je ne suis pas celui qui est décrit ici; non je ne veut pas vivre comme cela, ce n'est pas normal ».
On parle "fréquemment" de l'homosexualité, plus particulièreemnt masculine. La douleur de l'acceptation de soi en tant que tel; le desespoir, et le passage à l'acte; ne pas s'accepter, se donner la mort. Si la seule vision que l'on a de soi
est cette image d'épinal, le(la) soumis(e) attaché(e), violé(e), fouetté(e) où tout n'est que violence, où pourtant ces images fortes donnent naissance à ce creux dans le abs ventre... quelle peut être la solution ? Vivre dans ce noir pays, ou se refuser soi-même ?
le Grand Ternet peut nous donenr la réponse, on ne se trouve pas dans les encyclopédies (excepté au chapitre « sexualité divergente » ou « perversion ».
En cela, votre blog, Aurora est salutaire. C'est (je l'ai déjà dit je crois) une lueur d'espoir et de compréhension. Et tant mieux, si 50% des visites sont des venues par hasard !
C'est la preuve que le moteur de recherche (et son calcul par "liens", donc popularité auprès des webmestres) finit toujours par donner raison au "producteur de contenu", et non aux commerçants, faux monnayeurs, vautours.
Et quel contenu ! Non contente de perler de vous, c'st avec verve que vous le faites.
Oui, c'est décidemment sur les textes que je craque ici, sur le "journal d'une soumise" (même si les poèmes qui le parsèment sont fort jolis).
J'espère en utiliser certains pour exprimer mieux que je ne saurais jamais le faire ma différence auprès de mon Amour et Femme. Non pour al convanicre de quoi que ce soit, mais tout comme je me suis compris moi même au travers de ces introspections, l'aider à comprendre pourquoi je suis tel que je suis.
Merci Aurora.
PS: Je ne suis pas insensible au charme de jolies photos, et j'aimerais parler de Midori, qui a fait un fort joli travail (sur son site, au dans un très beau livre) sur le shibari. Sculptures vivantes au travers de loeil de son photographe. Superbe. Là encore, le Grand Ternet vous aiguillera.
des visiteurs sur du fond, et non de la forme. Pour une fois, on n'a pas de fatasmes et de marchands de sexe,
mais du contenu. Du vrai. Qu'est-ce qui fait que le BDSM est ce qu'il est, qu'est-ce que le BDSM, son ressenti, ses travers, mais aussi son idéal.
Je suis particulièrement friand du parcours de la soumise, de la découverte de soi, le refus de soi, l'évidence (l'acceptation) et l'épanouissement.
Qu'est-ce qui fait qu'un(e) soumis(e) est ce qu'il est ? Si le masochiste, ou le dominé, est celui dépeint dans la "littérature" internet, voire même dans la littérature SM érotique, c'est un cauchemard.
Cauchemard, car ce sont des images qui viennent la nuit. Qui empâchent de dormir. On les chasse, on les refuse, mais elles reviennent en force.
Le refus de soi, « non je ne suis pas celui qui est décrit ici; non je ne veut pas vivre comme cela, ce n'est pas normal ».
On parle "fréquemment" de l'homosexualité, plus particulièreemnt masculine. La douleur de l'acceptation de soi en tant que tel; le desespoir, et le passage à l'acte; ne pas s'accepter, se donner la mort. Si la seule vision que l'on a de soi
est cette image d'épinal, le(la) soumis(e) attaché(e), violé(e), fouetté(e) où tout n'est que violence, où pourtant ces images fortes donnent naissance à ce creux dans le abs ventre... quelle peut être la solution ? Vivre dans ce noir pays, ou se refuser soi-même ?
le Grand Ternet peut nous donenr la réponse, on ne se trouve pas dans les encyclopédies (excepté au chapitre « sexualité divergente » ou « perversion ».
En cela, votre blog, Aurora est salutaire. C'est (je l'ai déjà dit je crois) une lueur d'espoir et de compréhension. Et tant mieux, si 50% des visites sont des venues par hasard !
C'est la preuve que le moteur de recherche (et son calcul par "liens", donc popularité auprès des webmestres) finit toujours par donner raison au "producteur de contenu", et non aux commerçants, faux monnayeurs, vautours.
Et quel contenu ! Non contente de perler de vous, c'st avec verve que vous le faites.
Oui, c'est décidemment sur les textes que je craque ici, sur le "journal d'une soumise" (même si les poèmes qui le parsèment sont fort jolis).
J'espère en utiliser certains pour exprimer mieux que je ne saurais jamais le faire ma différence auprès de mon Amour et Femme. Non pour al convanicre de quoi que ce soit, mais tout comme je me suis compris moi même au travers de ces introspections, l'aider à comprendre pourquoi je suis tel que je suis.
Merci Aurora.
PS: Je ne suis pas insensible au charme de jolies photos, et j'aimerais parler de Midori, qui a fait un fort joli travail (sur son site, au dans un très beau livre) sur le shibari. Sculptures vivantes au travers de loeil de son photographe. Superbe. Là encore, le Grand Ternet vous aiguillera.
En ce monde de records, d'EPO et autres surenchères à tout va, votre texte est d'une fraicheur vivifiante.
J'eprouve un très grand respect pour les gens qui font les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Pour cela et pour bien d'autres raisons encore, chapeau bas, miss Aurora.
ps: je ne fais pas partie de la famille SM et pourtant j'ai été en contact , quelques temps avec une personne qui pratique le SM extrème et qui constitue "une exception qui confirme votre regle".Je sais reconnaitre les fantasmeurs (meuses) sur le net et je peux vous dire que notre dialogue a été d'une franchise totale.J'en ai des preuves, d'ailleurs.ce SM , particulièrement ensanglanté existe , malheureusement, bel et bien.Mais heureusement, il ne concerne que très peu de personnes.Car comme le disait la principale interessée, "on ne choisit pas de pratiquer ce SM là".
amicalement
eric
J'eprouve un très grand respect pour les gens qui font les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Pour cela et pour bien d'autres raisons encore, chapeau bas, miss Aurora.
ps: je ne fais pas partie de la famille SM et pourtant j'ai été en contact , quelques temps avec une personne qui pratique le SM extrème et qui constitue "une exception qui confirme votre regle".Je sais reconnaitre les fantasmeurs (meuses) sur le net et je peux vous dire que notre dialogue a été d'une franchise totale.J'en ai des preuves, d'ailleurs.ce SM , particulièrement ensanglanté existe , malheureusement, bel et bien.Mais heureusement, il ne concerne que très peu de personnes.Car comme le disait la principale interessée, "on ne choisit pas de pratiquer ce SM là".
amicalement
eric
Toutes vos remarques, Eric, je vous les accorde.
Bien sûr que le SM extrême existe, bien sûr qu?il est le fait de peu? M. a connu lui aussi quelqu?une de celles-là autrefois.
Mais pas plus qu? « on ne le choisit » , je pense qu? « on ne le raconte » en s?étalant ?.
C?est sur ce seul point que nos idées divergent : nous ne parlons pas de la même chose.
J?évoque (j?épingle gentiment) tout un univers de « paraître » et de « figuration » tant physique qu?écrite qui est le flot dans lequel on nous noie sous prétexte de « coming out » et de « révélation » aussi bien informative que quasiment mystique. Et qui aura été le prétexte à beaucoup « mythifier » et aussi « mystifier » notre « milieu » dans un but essentiellement mercantile, notamment sur la Toile?.
Avec toute la sympathie d'
AURORA
Bien sûr que le SM extrême existe, bien sûr qu?il est le fait de peu? M. a connu lui aussi quelqu?une de celles-là autrefois.
Mais pas plus qu? « on ne le choisit » , je pense qu? « on ne le raconte » en s?étalant ?.
C?est sur ce seul point que nos idées divergent : nous ne parlons pas de la même chose.
J?évoque (j?épingle gentiment) tout un univers de « paraître » et de « figuration » tant physique qu?écrite qui est le flot dans lequel on nous noie sous prétexte de « coming out » et de « révélation » aussi bien informative que quasiment mystique. Et qui aura été le prétexte à beaucoup « mythifier » et aussi « mystifier » notre « milieu » dans un but essentiellement mercantile, notamment sur la Toile?.
Avec toute la sympathie d'
AURORA
Bien sur que ce S.M. « extrême » existe... Je l?ai moi aussi rencontré.
Lorsque vous dites : "on ne choisit pas de pratiquer ce SM là", moi je sais que cela signifie que c?est une demande que l?on porte profondément en soi, un besoin soit de vivre ces épreuves comme une catharsis dans le meilleur des cas ou soit au pire dans une démarche mortifère.
Et ce SM là, est aussi dangereux pour la soumise que pour le Dominateur. Celle là en demandant toujours plus, amène souvent celui-ci au bord du gouffre. Et c?est à ce moment là que le « vrai Maître » saura (se) maîtriser en ne faisant pas le geste de trop.
J?apporterai simplement une petite précision pour les non initiés et afin qu?il ne demeure aucun doute :
Le SM étant une relation consensuelle, ce SM extrême pratiqué en dehors de cette relation s?appelle La Torture.
Ce dont je doute (en fait je suis même sur du contraire), c?est le BDSM vécu 24/24, 7/7, 365/365.
Et dans ces cas là (que je crois fort rares), la soumise est ravalée au rang de serpillière ce qui ramène le Dominateur au rang de tyranneau domestique.
Pour Miss Aurora:
Ce que je voulais dire, dans mon précédent mess, c'était tout simplement que grace à vos écrits, j'avais une vision plus "humaine" , plus proche de la réalité ,du SM.La vision précédente que j'en avais était certes réelle mais néanmoins extrémiste.En ce sens, cela justifie votre démarche de réalisation de ce weblog qui s'appuie , entre autre, sur des motivations pédagogiques.
Pour Mister M:
Quand je disais que, "malheureusement", le SM extrème existait, je ne portais pas de jugement sur l'acte lui meme.Je sais très bien que, dans ces cas là, la soumise est parfaitement volontaire, demandeuse, et le domi parfaitement maitre de son art.Tout le monde est libre de ses actes, il n'y a donc de tort fait à personne.
Néanmoins, autant Aurora me semble totalement saine dans sa démarche SM (et vous , vous etes son guide, son catalyseur), autant les gens qui recherchent, en tant que soumis, un SM extrème me semblent porter en eux un traumatisme relativement grave.C'est ce traumatisme là que je qualifiais de malheureux.
Je suis un béotien en la matière aussi je me permets de vous poser la question (sans doute candide) sans détour: pensez vous qu'il y aurait autant de candidat (dates) au SM extrème, s'il y avait moins d'enfance battue, d'enfance violée ?
Ce que je voulais dire, dans mon précédent mess, c'était tout simplement que grace à vos écrits, j'avais une vision plus "humaine" , plus proche de la réalité ,du SM.La vision précédente que j'en avais était certes réelle mais néanmoins extrémiste.En ce sens, cela justifie votre démarche de réalisation de ce weblog qui s'appuie , entre autre, sur des motivations pédagogiques.
Pour Mister M:
Quand je disais que, "malheureusement", le SM extrème existait, je ne portais pas de jugement sur l'acte lui meme.Je sais très bien que, dans ces cas là, la soumise est parfaitement volontaire, demandeuse, et le domi parfaitement maitre de son art.Tout le monde est libre de ses actes, il n'y a donc de tort fait à personne.
Néanmoins, autant Aurora me semble totalement saine dans sa démarche SM (et vous , vous etes son guide, son catalyseur), autant les gens qui recherchent, en tant que soumis, un SM extrème me semblent porter en eux un traumatisme relativement grave.C'est ce traumatisme là que je qualifiais de malheureux.
Je suis un béotien en la matière aussi je me permets de vous poser la question (sans doute candide) sans détour: pensez vous qu'il y aurait autant de candidat (dates) au SM extrème, s'il y avait moins d'enfance battue, d'enfance violée ?
Pour Eric
Quelqu?un un jour dans un forum écrivait que « tous les enfants battus devenaient des femmes battues ».
Le lapsus étant évident, je m?inscrivais en faux contre cette affirmation car ils existent aussi des petits garçons battus qui ne deviendront jamais des femmes battues... Comme il existe des petites filles parfaitement heureuses qui, malheureusement seront des femmes battues par leur mari lorsqu?il rentrera frustré de sa journée ou saoul de sa tournée de bistrots (sans qu?elles soient masochistes.. à la rigueur économiquement soumises).
Mais pour parler plus « sérieusement », j?ai toujours pensé qu?il y avait presque autant de versions, de façons de pratiquer le BDSM qu?il y a de pratiquants. Et je crois qu?il y a aussi tout autant de raisons d?y être venu.
Il existe, il est vrai, des enfants traumatisés qui devenus adultes seront ces pratiquants extrêmes (Dominateurs (trices) ou soumis(es).
Pour en avoir connu quelques.un(e)s (et avoir moi même autrefois pratiqué malgré (rire) une enfance heureuse), je ne crois pas (mais c?est un avis personnel puisque je ne peux citer aucun chiffre) que cette pratique soit exclusivement le résultat d?une enfance battue ou violée.
Boris Cyrulnik estime qu?une personne sur deux subit un traumatisme au cours de son enfance. Cela ferait donc, rien qu?en France environ 30 millions de pratiquants potentiels si le SM était une forme de résilience. Même si je ne nie pas que cela en soit le chemin pour quelques un(e)s.
Quelqu?un un jour dans un forum écrivait que « tous les enfants battus devenaient des femmes battues ».
Le lapsus étant évident, je m?inscrivais en faux contre cette affirmation car ils existent aussi des petits garçons battus qui ne deviendront jamais des femmes battues... Comme il existe des petites filles parfaitement heureuses qui, malheureusement seront des femmes battues par leur mari lorsqu?il rentrera frustré de sa journée ou saoul de sa tournée de bistrots (sans qu?elles soient masochistes.. à la rigueur économiquement soumises).
Mais pour parler plus « sérieusement », j?ai toujours pensé qu?il y avait presque autant de versions, de façons de pratiquer le BDSM qu?il y a de pratiquants. Et je crois qu?il y a aussi tout autant de raisons d?y être venu.
Il existe, il est vrai, des enfants traumatisés qui devenus adultes seront ces pratiquants extrêmes (Dominateurs (trices) ou soumis(es).
Pour en avoir connu quelques.un(e)s (et avoir moi même autrefois pratiqué malgré (rire) une enfance heureuse), je ne crois pas (mais c?est un avis personnel puisque je ne peux citer aucun chiffre) que cette pratique soit exclusivement le résultat d?une enfance battue ou violée.
Boris Cyrulnik estime qu?une personne sur deux subit un traumatisme au cours de son enfance. Cela ferait donc, rien qu?en France environ 30 millions de pratiquants potentiels si le SM était une forme de résilience. Même si je ne nie pas que cela en soit le chemin pour quelques un(e)s.
Pour M,
je ne cherchais pas la provocation dans ma question.je suis juste curieux...
vous avez votre expérience, vous m'en faites part.je veux bien vous croire et j'accepte votre opinion...et pourtant ne suis nullement soumis (sourire)
amicalement
eric85
je ne cherchais pas la provocation dans ma question.je suis juste curieux...
vous avez votre expérience, vous m'en faites part.je veux bien vous croire et j'accepte votre opinion...et pourtant ne suis nullement soumis (sourire)
amicalement
eric85
Bonsoir Eric
Je ne me suis pas senti provoqué...
Dans le cas contraire, "à quatre pas d'ici je vous l'eus fait savoir"... sourire!
J'ai simplement essayer de répondre à votre question le plus sincèrement possible.
Et je vous crois aussi sans peine quand vous me dites ne pas être soumis.
Cordialement
M.
Je ne me suis pas senti provoqué...
Dans le cas contraire, "à quatre pas d'ici je vous l'eus fait savoir"... sourire!
J'ai simplement essayer de répondre à votre question le plus sincèrement possible.
Et je vous crois aussi sans peine quand vous me dites ne pas être soumis.
Cordialement
M.
Connectez-vous pour commenter.
Ne pas croire que tout ce que vous voyez en photos BDSM sur l'Internet est vrai. Nombreuses sont celles qui sont retouchées quand elles ne sont pas tout simplement truquées.
M.