BDSM Réflexion: De la « bien-pensance »
AURORA | 14
| 1/21/2010
en amour
il n'y a que notre propre normalité
choisie consentie
découverte
découverte étonnée parfois
il n'y a que notre propre normalité
choisie consentie
découverte
découverte étonnée parfois
http://www.dailymotion.com/video/x4gqnd_6-eiffel-ma-part-dombre_music
La bien-pensance (et le politiquement correct, version de "gauche" de cette bien-pensance) sont en train de nous tuer -- métaphoriquement parlant bien sûr.
En arriver à devoir surveiller ses mots devant des étudiants, à se censurer devant certains textes, à affadir sa parole avant d'affadir sa pensée, de peur de faire des vagues et d'attirer sur soi regards et ragots.... voilà vers quoi nous nouos dirigeons. La bien-pensance nous tue, oui, d'abord celle des autres, mais aussi celle à quoi nous nous contraignons, par lassitude, par lâcheté, par peur des conflits, par souci de notre image. Nous oublions trop souvent que "qui ne dit mot consent", et que si nous choisissons une neutralité prudente dans le souci de nous faire oublier, la bien-pensance, elle , n'a pas de ces pudeurs. Sûre de son bon droit, imbue de sa vertu et confiante en sa normalité, elle affirmera sa toute-puissance avec d'autant plus d'autosatisfaction qu'elle ne trouvera en face d'elle que des gens silencieux, qui attendent que "ça passe" - -comme si les choses s'arrangeaient toutes seules, dans ce domaine(-ci comme dans lesautres du reste. Oui, il faudrait "lâcher tout", y compris dada. Peut-être se sentirait-on moins seul et moins amer...
En arriver à devoir surveiller ses mots devant des étudiants, à se censurer devant certains textes, à affadir sa parole avant d'affadir sa pensée, de peur de faire des vagues et d'attirer sur soi regards et ragots.... voilà vers quoi nous nouos dirigeons. La bien-pensance nous tue, oui, d'abord celle des autres, mais aussi celle à quoi nous nous contraignons, par lassitude, par lâcheté, par peur des conflits, par souci de notre image. Nous oublions trop souvent que "qui ne dit mot consent", et que si nous choisissons une neutralité prudente dans le souci de nous faire oublier, la bien-pensance, elle , n'a pas de ces pudeurs. Sûre de son bon droit, imbue de sa vertu et confiante en sa normalité, elle affirmera sa toute-puissance avec d'autant plus d'autosatisfaction qu'elle ne trouvera en face d'elle que des gens silencieux, qui attendent que "ça passe" - -comme si les choses s'arrangeaient toutes seules, dans ce domaine(-ci comme dans lesautres du reste. Oui, il faudrait "lâcher tout", y compris dada. Peut-être se sentirait-on moins seul et moins amer...
J'ai appuyé trop tôt --fausse manip, oups, -- la passion, sans doute.
Je voulais aussi dire un mot sur "l'affaire Polanski" et "l'affaire Mitterrand", deux exemples récents et consternants des ravages de la bien-pensance et de la bondieuserie médiatique. Que n'a-t-on pas dit du malheureux Finkielkraut quand, pour une fois bien inspiré, il a osé dire que Polanski n'était pas le violeur de l'Essonne !
Polanski n'est pas accusé d'être coupable, il est coupable d'être accusé. Voilà où conduit la bien-pensance et le culte d'une '"normalité" qui n'a jamais existé que dans les fantasmes des hygiénistes du corps et de l'âme.
Je voulais aussi dire un mot sur "l'affaire Polanski" et "l'affaire Mitterrand", deux exemples récents et consternants des ravages de la bien-pensance et de la bondieuserie médiatique. Que n'a-t-on pas dit du malheureux Finkielkraut quand, pour une fois bien inspiré, il a osé dire que Polanski n'était pas le violeur de l'Essonne !
Polanski n'est pas accusé d'être coupable, il est coupable d'être accusé. Voilà où conduit la bien-pensance et le culte d'une '"normalité" qui n'a jamais existé que dans les fantasmes des hygiénistes du corps et de l'âme.
Il reste, hélas, des carcans et des corsets dans une vie où quand "la vérité n'est pas libre, la vérité n'est pas vraie" (Prévert).
Mieux vaut être un bien parlant qu'un beau parleur...
C'est un être étouffé par la frustration qui vous écrit, alors, la "bien-pensance", parvenu à un âge bien abimé par les carences, hein... aux orties !
Mieux vaut être un bien parlant qu'un beau parleur...
C'est un être étouffé par la frustration qui vous écrit, alors, la "bien-pensance", parvenu à un âge bien abimé par les carences, hein... aux orties !
abÎmé
Sublime Idalie devineresse, vous avez abordé tous les sujets dont j'usais par métaphore et évoqué sans faillir ce qui constituait pour moi "Les raisons de la colère"...
...baucoup de choses provemant des unes ou des autres qui me parlent. Merci Aurora pour cet espace de respiration, Merci pour ces coms dont je prends également possession si vous le permettez.
avec le temps...
Mais non d'une pipe, que c'est long de retrouver son sourire lorsqu'une tornade de malheurs s'abat sur soi!
L'exercice le plus vain serait de vouloir raison garder.. à éviter par conséquent,
Je ne suis sûr que d'une chose : le Printemps approche et ça nous fait une delle jambe.
avec le temps...
Mais non d'une pipe, que c'est long de retrouver son sourire lorsqu'une tornade de malheurs s'abat sur soi!
L'exercice le plus vain serait de vouloir raison garder.. à éviter par conséquent,
Je ne suis sûr que d'une chose : le Printemps approche et ça nous fait une delle jambe.
I disagree... : http://529.karmaos.com/post/450
« Je ne connais pas de meilleure méthode pour faire annuler les mauvaises lois que de les mettre rigoureusement à exécution. » (Ulysses S. Grant)
Je me demande si obéir à ses pulsions est un bon message politique.
C'est déjà un fait en soi.
Ne pas y obéir en déclenche d'autres, bien plus fortes, alors... où est l'équilibre hein ?
C'est déjà un fait en soi.
Ne pas y obéir en déclenche d'autres, bien plus fortes, alors... où est l'équilibre hein ?
Où est l'équilibre nécessaire à chacun ?
en ce moment je vis en très grand déséquilibre
mais il est un fait, c'est que je le sais
cela rejoint ma liberté et ma capacité à disposer de moi-même et d'infléchir le cours de ma vie et de mes capacités d'imagination, de création, de vie tout court
oui je suis d'accord avec Idalie, on n'est d'ailleurs plus du tout à l'époque du mouvement DADA
alors pourquoi ne lui lâcherait-on pas les baskets
comme à beaucoup de "mouvements" ou "mouvances"
les dadaïstes n'étaient pas adeptes de "cultes" des "anciens" ou des "vénérables" ou des choses à vénérer
le dadaïsme était une remise en cause des acquis, des conventions, des contingences, des contraintes
si chacun souhaite rester éveillé, curieux, et cultiver l'esprit d'enfance, que chacun puisse le faire librement à sa manière, isn't it?
à condition que cela n'entrave pas la liberté d'autrui
et que cela ne porte pas atteinte aux droits de l'homme, de l'enfant et du citoyen!
mais il est un fait, c'est que je le sais
cela rejoint ma liberté et ma capacité à disposer de moi-même et d'infléchir le cours de ma vie et de mes capacités d'imagination, de création, de vie tout court
oui je suis d'accord avec Idalie, on n'est d'ailleurs plus du tout à l'époque du mouvement DADA
alors pourquoi ne lui lâcherait-on pas les baskets
comme à beaucoup de "mouvements" ou "mouvances"
les dadaïstes n'étaient pas adeptes de "cultes" des "anciens" ou des "vénérables" ou des choses à vénérer
le dadaïsme était une remise en cause des acquis, des conventions, des contingences, des contraintes
si chacun souhaite rester éveillé, curieux, et cultiver l'esprit d'enfance, que chacun puisse le faire librement à sa manière, isn't it?
à condition que cela n'entrave pas la liberté d'autrui
et que cela ne porte pas atteinte aux droits de l'homme, de l'enfant et du citoyen!
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Votre texte m'a fait plaisir.
Et je l'associe aux mots de Ferré dans "Il n'y a plus rien" (je les cite approximativement, de mémoire) : "Dégaine-toi du rêve des bien-assis, etc" et de l'injonction salutaire d'André Breton "Lâchez tout" du temps de Dada.
Allez, prenons du vin pour la route ! On the road, again.
Amitiés, jmdevesa