« Prendre soin de moi » : AuroraWeblog, la « Seconde Epoque » commence…

Chère Aurora,

Je suis ravi que ce blog reprenne vie, et vous par la même occasion. Jamais deux sans trois, oui... Bien sûr ! En attendant, aimez les mots : ils ne vous décevront jamais.

Amitiés,

Gilles

Bienvenue chez toi !

Parfois, sans s'y attendre, une bonne nouvelle vous arrive en pleine nuit, par le hasard d'un détour sur un blog endormi. Bon retour Aurora, je suis heureux que l'éloignement n'ait pas duré. Et oserai-je le dire ? J'ai presque envie de lire comme une bonne nouvelle le fait que ce blog sera désormais le vôtre, totalement le vôtre.
Bon retour parmi les (temporairement) vivants.

Ça a toujours été ton blog
et je voyais Marden, lorsqu'il publiait
quelque note
en ton nom, comme un intrus, un excès de réalité...
pour toi c'était très réel,
pour moi c'était très abstrait...
ce mois, c'est pour se rendre compte
deux choses
le silence du virtuel, c'est la douleur du réel
et personne ne mérite ton silence
encore moins ceux qui te sont fidèles
Du reste
je le savais
Que tu reviendrais

et rajoute un troisième amour à ta liste... ton fils...
Bienvenue chez les vivants

bien
tout continue parce que toi tu es toi et que tu continues à être toi
parce qu'aucun livre de vie n'est fini d'être écrit tant qu'il y a encore vie
ici c'est chez toi
et personne ne peut te mettre hors de ta maison
bienvenue chez toi

chère toi

deux amours ?
ce n'est pas le compte qui compte
mais la force l'intensité je crois
et je pense avec tristesse que certains ne connaissent pas
ne connaitrons jamais
tu es vivante
tu es là
près de ton fils
et tu écris
ce que tu n'as pas cessé de faire
parce que parfois
on ne peut même plus écrire
et le partage va se poursuivre
le voyage
comme tu pourras
avec l'affection que toi
et toi seule
a su succiter
je t'embrasse

Deux "vrais" amours dans une vie c'est une chance que beaucoup n'ont pas :)
Je ne savais pas pour ton hospitalisation...

Je suis heureux de te revoir doublement en vie !

Aurora, je n'ai jamais eu que le courriel de M. Aussi, je suis ravi de vous relire… pour pouvoir vous écrire mes affectueuses pensées.

« Un mausolée, c’est très beau mais c’est bon pour les morts.
Moi, je suis vivante. »

« Prenez soin de vous madame. Et aussi de lui. »

« J’ai compris le message.
J’ai choisi la vie. »

« Il faut que je « dure » le plus possible pour mon fils qui est très loin d’être tiré d’affaire.
Et il faut que je vive pour moi aussi. »

Sacré résumé.

Et juste, parce que je n'aurai pu le faire avant, une chanson à tirer des larmes (parce qu'il en faut aussi)

http://www.lastfm.fr/music/Jacques+Higelin/_/Je+ne+peux+plus+dire+je+t%27aime

La coupure d'avec vetre vie d'avant est nécessaire. Sans doute a-t-il coupé les ponts pour vous aider à faire ce deuil. Ce sont autant de messages signalant « il ne faut plus chercher à revenir, il faut continuer de l'avant ».

Ça fait mal.

C'est pourtant nécessaire, et les mots que je citais au début de ce commentaire montrent que vous en avez conscience…

Courage… et amitiés.

Surtout pas de mausolée ! Ni de musée. Mais un chantier de construction personnelle auquel vous nous invitez.
Puissions-nous vous apporter quelques pierres...
Mille pensées, Aurora

Entièrement d'accord avec tout ce qui fut dit avant moi, j'aurais l'impression d'être redondante en essayant de donner mon opinion...
Ça fait mal, ça fait toujours mal... Mais il faut la douleur pour se rendre compte de la douceur.
Quelques paroles, envoyées depuis mon gouffre, et beaucoup d'affection, aussi.

susciter c'est mieux !!!!

A lire ce que je viens de lire, cela me replonge en Septembre / Octobre 2006
Une rupture incompréhensible pour moi
des parcours en voiture ou je ne savais même plus ou j'étais
un visage remplit de larmes loin des regards de la famille
et ce don exeptionnel
j'ai eu la chance de me retrouver a nouveau enceinte
c'est je pense ce qui m'a sauvé ....

je ne saurais que dire que tourner des pages prneds parfois térs longtemps
et nous avons toutes droit a notre bonheur

c

Bonjour Aurora
Merci de revenir ici nous montrer que la vie continue .
(Il y a eu en 2009 bien assez de morts parmi les gens que j'aimais)

Je te souhaite une belle année 2010 de reconstruction, de découvertes et d'Amour.

Bonsoir, la Belle,
Vous avez opté pour le bon choix. Je suis tellement contente de vous lire...
Il faut aller de l'avant, comme vous le faites, avec vaillance -- avec panache.
Vous avez le droit d'être heureuse à nouveau, un jour ou l'autre, bientôt peut-être, embellie de vos cicatrices comme d'une fleur à la pointe du sein.
Et pourquoi pas trois amours ?
"Et je chantais cette romance
En 1903 sans savoir
Que mon amour a la semblance
Du beau phénix s'il meur un soir
Le matin voit sa renaisance"
(Apollinaire)

"renaissance" avec deux S....

"Impose ta chance,
Sers ton bonheur
Et va vers ton risque.
A te regarder, ils s'habitueront."
René CHAR.

Je vous souhaite, chère Aurora, les mots retrouvés, le bonheur et les bonheurs.
De cette douloureuse expérience de vie, vous aller sortir grandie.

Jamais deux sans trois... il paraît que c'est vrai... Vous me rendez espoir, tout à coup !!!
J'aime que vous restiez ici. Et j'aime aussi votre "partage des responsabilités"
Et puis, l'amour n'est pas tout, dans la vie... même s'il y participe grandement :-))

Chapeau à tous, moi ça me fout les larmes, alors j'imagine Aurora...
Tu n'es pas seule...

Vous alleZ...

Juste pour ajouter que la chanson d'Higelin liée par ernest est une de mes préférées... Mais c'est pas forcément le genre de trucs à écouter quand ça va pas fort... Il l'avait faite en duo avec Adjani aussi.

Merci à toutes et à tous...

Gilles, Ernest> Pour moi aussi, cette chanson est l'une de celles d'Higelin parmi mes préférées mais si je ne l'écoute pas en ce moment c'est surtout que dans le "black-out" total et le dédain que Marden a de moi, je ne peux même pas - hélas - faire miennes les paroles de la seconde partie:

"Si la solitude te pèse
Quand le destin te mène ici
Et qu'un ami t'a oubliée
Tu peux toujours compter sur moi..."

Ne plus aimer ne (peut-être?) même pas savoir pourquoi est une chose mais que l'autre devienne du jour au lendemain une étrangère et une ennemie en est une autre et je ne pourrai jamais comprendre (assumer, accepter) qu'il ait pu en arriver là à mon égard en quelques heures....

Idalie> Merci pour ces vers d'Apollinaire...J'espère vraiment qu'ils me porteront chance dans la quête difficile qui est la mienne...Non celle du "Troisième Homme" mais celle du troisième amour!

Aurora, ce message sera peut-être déplacé, alors effacez-le vite si c'est le cas.
Vous ne comprenez pas comment l'on peut devenir du jour au lendemain une étrangère au yeux d'un être qui autrefois vous a aimé ... Je dirais que pour ma part, je le comprends presque. Il faut du courage pour accepter encore l'amitié d'une personne qu'on a fait souffrir par déni d'amour: le courage de se rendre redevable, donc aliéné: "je t'ai fait souffrir et pourtant tu m'offres encore ton amitié, et en acceptant ce cadeau c'est moi qui devient ton obligé".
L'expérience montre que tout le monde n'a pas ce courage-là. Dominer est toujours plus facile que prendre le risque de s'offrir.

il a grandement raison vanillaldehyde!

je ne sais s'il parle d'expérience, mais mon expérience pourrait t'en dire longuement autant.
je ne répèterai pas ce qu'il te dit, mais je confirmerai simplement ce qu'il te partage.

et puis ceci: en amitié (lorsqu'elle n'est pas la transformation impossible d'un amour défunt), il ne devrait pas y avoir d'obligeant et d'obligé!

Vanillaldehyde (et Fleurd'Atlas)>Je n'effacerai rien mais je ne puis être d'accord.
D'expérience tout d'abord.
Je ne connais aucun couple où cet exil, ce dédain, cette coupure totale aient été mis en place de la sorte après une rupture.
Alors, non, je ne peux pas l'admettre pour moi non plus.

Le temps heureux partagé, les bonheurs vécus ensemble font qu'il n'y a ni l'un qui offre, ni l'autre qui devient son obligé...
Tout peut ainsi continuer en pente douce sans que soudain plus rien ne soit possible sinon ce silence de mort.
Si l'amour devait fatalement finir toujours de cette manière, alors l'amour serait de la merde (pardonnez-moi ce terme violent) et moi, je crois trop en l'amour pour penser cela.

Je sais parfaitement - et là, c'est parce que c'est moi qui le vis, qui ai entendu la voix et les mots à l'instant T - qu'au milieu de ce qui est " l'en général", Marden et moi - en notre séparation - sommes, hélas, un lamentable accident...

j'ai connu un couple au moins un qui a fonctionné ainsi mais je ne peux dire de qui il s'agit, Aurora!

oui l'amour qui finit ainsi ce serait peut-être...
mais toi seule a le droit de qualifier ce que tu vis!

aussi je ne continuerai pas ma phrase

moi aussi je crois trop en l'amour

mon expérience, elle se situe au niveau de ce qu'a exprimé vanillaldehyde: lorsque quelqu'un t'a trahi ou rejeté, et que tu lui offres de demeurer ami ou pas vraiment fâché, il en conçoit comme une rage intérieure, comme si tu lui faisais du mal alors que tu ne souhaites et ne lui souhaites que du bien ou du pas trop mal, et vanillaldehyde explique très bien le phénomène: la personne s'en veut et t'en veut, elle n'accède pas au "bien suprême" qui est l'humble humilité de savoir que tous nous sommes faibles et que nous pouvons avoir de sacrées failles et qu'il est doux et souhaitable de pouvoir s'appuyer !encore! sur une personne à qui l'on a brisé le coeur! comme on peut rester son appui dans une certaine mesure!

Aurora c'est ce que j'appelais dans un mail une "paille" dans l'or qui fait que la pièce est fendue, on ne peut pas la manufacturer correctement! en effet ça peut être rare dans la vie d'un orfèvre ce cas de figure, mais il existe!

il y a autre chose à quoi me penser tout ça

lorsqu'un conjoint (officiel ou pas), un enfant meurt, ou alors une âme soeur qui t'est arrachée par l'accident ou la maladie, et qu'il te "laisse en plan" si l'on peut dire, sur le bord d'une route dont tu ne vois jamais la fin, comme quelque chose d'incompréhensivement inachevé

bon moi je crois à la VIE et à l'infini, mais pas tout le monde
et maolgré ce que je crois et que j'expérimente comme vrai, j'ai d'incommensurables béa

béances dues à ces départs! à ces fins terrestres d'amour, sans que j'en aie l'explication, la raison

une révolte qui gronde, pourquoi pourquoi

et l'impression que je ne pourrai jamais plus aimer ou être aimée

l'un des amis de l'une de mes filles que je considérais comme mon fils, avec qui j'avais passé une année de ma vie à le rééduquer, m'a rejetée en une seconde et est sorti pour toujours de ma vie après m'avoir dit qu'il allait m'effacer de sa mémoire, oh c'était pire qu'une mort, j'en ai souffert pendant des années, je savais que ce qu'il disait était vrai, et en effet il n'est même pas revenu chercher des affaires persos et des papiers qui étaient chez nous, il est parti et n'est jamais revenu, n'a jamais donné signe de vie. Je disais "je ne sais pas si je saurai ou si je pourrai à nouveau rire un jour"

tu sais que je peux rire! que je sais rire!

la vie, l'amour de la vie sont plus forts
plus forts que les pourquoi et les terribles coups à l'âme

l'acier trempé est plus résistant

il faut passer les grandes eaux!

je te partage ce que je sens et vis
ça n'enlève rien à ce que tu ressens toi
de ce que tu vis et analyses présentement dans ton cas que tu connais particulièrement
alors que nous parlons sans éprouver ton cas à toi

Oh fleur, combien je me reconnais dans ce que tu écris…

heureuse si j'ai pu te rejoindre dans ce que j'ai partagé ici ernest!

Aurora, je suis peut-être pas adulte, pas construite ni finie (quoique personne ne soit jamais finit réellement...) mais je peux te dire que tu n'es pas la seule à qui arrive ce rejet total et entier de toute forme de relation, c'est ce que je vis en ce moment avec Bastien, il ne m'écris plus, ne me réponds plus, n'échange plus rien, ne veut plus entendre parler de moi...

Et puis, j'ai fait ça au premier garçon qui m'a brisé le coeur aussi, je le fuis comme la peste, je ne peux plus supporter sa présence, c'est comme deux pôles + d'un aimant...
Rejet proportionnel à l'attachement ? Possible, voire probable.

Alors, non, il faut croire que ce rejet total est normal, que c'est le seul moyen qu'à un moment on trouve pour se préserver du trop de douleur, c'est triste.

Je vous laisse échanger, donner un peu de vous.
J'ai toujours aimé que mon blog soit un lieu ainsi fait.
Vous permettrez toutefois que je ne puisse pas "partager".

Chacun a apporté ici son expérience et son ou ses vécu(s).
Je peux le faire aussi.
J'ai eu à la fin de l'adolescence mes deux plus grandes amitiés brisées.
Nous nous sommes fâchées avec l'une et avec l'autre, sans espoir de retour.
J'ai bien dit "Nous nous sommes fâchées", c'est-à-dire dans la réciprocité.
Pourtant, de loin, nous avons continué à veiller l'une et l'autre, l'autre et l'une, sur nos vies.
Je suis allée à la clinique voir le nouveau-né de la première.
Je suis encore, silencieusement, sur son site Web, l'engagement politique de la seconde et j'ai placé sur son livre d'or un peu de ma douceur...

Alors, oui, Fleur D'Atlas,, il y a des éloignements terribles qui se déroulent dans la pire des douleurs et l'on peut, Darck Crystale, se retrouver à la fois dans les deux rôles, selon les circonstances.
Alors, oui, il y a aussi le vrai deuil...
Et l'on se remet de tout cela.

Merci, merci à vous toutes/tous d'avoir offert ici un peu de vos vies.

Pour ma part, pas plus que je ne m'étais attendue à cette rupture, je ne m'attendais à la brutalité de ce mépris total, de ce "passé aux pertes et profits"...
De plus, loin de l'acte réciproque, "il s'est fâché tout seul" comme on dit dans le Midi...

Mais là, nous sommes limités par ce que j'ai bien voulu partager, moi, dans ce texte.
Comme je l'ai dit plus haut, je n'ai pas tout écrit, ni tout décrit...
Si je le faisais, sans doute me comprendriez-vous mieux...

Mais j'ai choisi de ne pas le faire et de m'en tenir à la note qui est publiée sur cette page.

Je conserve cependant en moi mon propre vécu, ce que j'ai vu et entendu et, je le répète, la "suite" de la fin de cet amour (c'est très mal dit mais ça précise bien le "point" dont je parle) aura été seulement lamentable et indigne de tout ce qui s'était passé entre nous durant plus de sept ans...

Mais de cela aussi, je me remettrai...

Une sortie ratée n'efface pas sept année d'amour sincère, alors il faut toujours se dire que le solde demeure positif. Quelle histoire est parfaite de bout en bout, de toute façon ? Alors comme le dit l'aphorisme:
"Ne pleure pas la perte de l'être aimé: réjouis-toi d'avoir eu la chance de le connaître."

Remarquable e-mouvance, chere Aurora que je ``suis`` de loin en loin depuis de longs mois...
Je vous adresse quelques lignes par ailleurs, et suis touche, en revanche, de votre avancee...