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auroraweblog
Je n’ai rien voulu écrire sur cette immense figure qui nous vient de nous quitter.
Le lien sur son nom, en dessous de l’extrait, renvoie à l’article que lui a consacré Roger-Pol Droit dans « Le Monde » de ce soir.
Dépêchez-vous d’aller le lire : il ne sera bientôt plus disponible que pour les seuls abonnés…
AURORA | 11/4/2009
Etrange coïncidence : je viens de passer la soirée en riches échanges avec le fondateur du site montherlant.be, qui souhaitait reprendre des extraits de mes textes sur l'abbé Casy Rivière (Ce curé que Brel aimait bien, et grand ami de Monherlant). Claude Lévi-Strauss occupait le 29e fauteuil de l'Académie Française, succédant à l'auteur de "La Ville dont le prince est un enfant".
Une figure disparaît...
Joel Faure | 11/4/2009
Un salut respectueux à ce grand Monsieur.

Et sur la page du Monde où se trouve l'article que tu lies, j'ai lu aussi cette réaction d'un certain Jean-François A. Je cite :

"Vu dans MediaPart: "«J’ai connu une époque où l’identité nationale était le seul principe concevable des relations entre les Etats. On sait quels désastres en résultèrent.» Claude Lévi-Strauss a prononcé cette phrase à Paris, en 2005, quand commençait déjà à prendre forme la détestable régression nationale que signifie et personnifie le sarkozysme"
Gilles | 11/4/2009
Et que cet homme écrivait bien... le texte que vous citez, Aurora, est une merveille : ce "clin d’oeil alourdi de patience, de sérénité et de pardon réciproque, qu’une entente involontaire permet parfois d’échanger avec un chat", c 'est génial.
Coincidence, je prépare depuis août dernier un cours sur "Tristes tropiques" pour mes louveteaux. Je suis frappée par la qualité d'écriture de ce texte, et en particulier par sa musicalité.
Idalie Felix | 11/4/2009
tristesse aussi...
jeanne | 11/4/2009

Vu ce matin sur le portail suisse Pnyx.com, un hommage surprenant au grand homme : sous la forme d'un sondage !



Merci, Monsieur Lévi-Strauss ! Si je ne pouvais emporter qu'une seule de vos idées …


« On ne peut rien comprendre ou juger que grâce à la mémoire »,

« Je hais les voyages et les explorateurs »,

« L'homme est un être vivant »,

« Pas plus que l’ordre du monde, l’ordre social ne se plie aux exigences de la pensée »

« Seule la musique permet l'union du sensible à l'intelligence »,

« Il ne peut exister un hiatus complet entre la pensée et la vie »,

« L’humanité … /… s’apprête à produire la civilisation en masse, comme la betterave ».



Pour voir le détail, aller à : http://www.pnyx.com/fr_fr/sondage/403 , avec, pour chacune de ces "idées", un extrait des citations dans leur contexte, permettant d'embrasser la portée de ces réflexions.

OrangeOrange | 11/4/2009
Remerciements à tous/tes d'être passé/es sur cette note.
Un salut particulier à "OrangeOrange" en guise de bienvenu/e (?) et de gratitude pour le lien déposé ici...
AURORA | 11/5/2009
J'aurais voulu citer les mots repris par Gilles, mais c'est bien que ces mots là circulent aujourd'hui. Ils ont été repris par RESF dans certains messages, et c'est bien aussi.
En relisant ce passage de Tristes tropiques, je prends conscience, à nouveau, que la science, structuraliste ou pas, n'est rien sans l'âme qu'elle aide à s'élever. En ce moment, la presse est passionnante. Merci Monsieur Lévi-Strauss.
Michel | 11/5/2009
Merci, Aurora, pour cette citation. J'aime beaucoup "La pensée sauvage". Amitiés. Gilles.
Gilles Monplaisir | 11/7/2009
bonsoir Aurora
j'échange très bien avec les chats
et Levi-Strauss est l'un de mes maîtres à vivre et penser
fleurdatlas | 11/10/2009
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