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auroraweblog
J'aime particulièrement cette dernière phrase, comme souvent dans tes textes.
Tu as un vrai sens de la chute.
Gilles | 6/19/2009
Le chant qu'Ulysse attaché à son mat entendait devait, certaienement ressembler à l'envoutement. de ces mots. Que d'échos n'éveillent ils pas dans les arcanes glacées de mes souvenirs¨!!!
Ce serait criuauté si ce n'était si bien dit:.
troll | 6/19/2009
quel texte...
tu donnes les images là
et la dernière phrase me touche aussi...
jeanne | 6/19/2009
Chère Aurora,
Je me permets une remarque à double détente.
"une femme n'en efface jamais une autre", écrivez-vous.
Mais...
quid alors de l'oeuvre d'effacement du temps ? Robbe-Grillet nous enseigne que le secret peut devenir souvenir et que le travail de l'écriture provoque cette mise à distance qui est l'un des ressorts les plus puisants de la création.
Je vous taquine : votre "gomme" est très efficace.
Bravo.

Et excellente journée, jmdevesa
jmdevesa | 6/19/2009
L'histoire d avant reste toujours gravé même si l'histoire d'après est intense.
lio | 6/19/2009
"Enfin, des années entières s'étant passées, le temps et l'absence ralentirent sa douleur et éteignirent sa passion".... presque les dernières lignes de "La Princesse de Clèves"...
Idalie Felix | 6/19/2009
j'ai revu hier
le père de mon fils
une passion d'enfance
un amour un peu fou..
et si je sais vivre d' autres amours
il reste un je ne sais quoi pour cet homme
qui restera et pas qu'à cause de notre fils
jeanne | 6/19/2009
Rien n'efface rien.
Il reste toujours quelque chose, de doux ou d'amer dans l'existence
Un je ne sais quoi qui laisse nostalgique et rêveur(euse)
Parce que l'inconscient garde trace de toute conscience.
Darck Crystale | 6/19/2009
JM Devesa> Ce texte, c'est l'autre versant de "Naufrage ou Les marques des soumises":
http://auroraweblog.karmaos.com/post/1853
J'ai voulu voir cette fois-ci les choses avec ses yeux à "lui", de son point de vue.
Mais comme pour la première partie, nous sommes dans l'instant, les semaines, les mois qui suivent un changement de vie.
Ce que deviendront ces ébauches d'êtres quand le temps aura fait son oeuvre, ce blog le dira plus tard (s'il existe toujours!)...

En fait j'écris toujours sur le même "mâle mal aimant".
Si vous recherchez dans mes premières notes la nouvelle "Le kimono rouge" ou encore en 2006 celle nommée "Et ces deux déchirés, superbes de douleur", c'était déjà le même "masculin".

J'ai "quelqu'un" dans la tête que je n'abandonne jamais..
Je le suis, je ne le lâche pas des yeux, je lui invente des aventures, des états d'âme...
C'est "mon" personnage: je l'ai créé et je tiens beaucoup à lui!.
AURORA | 6/19/2009
"Et plus s'efface
Plus le souvenir laisse de trace."
(Auteur peu connu fin du XXe, début du XXIe...)

PS : "Mais ces deux déchirés / Superbes de chagrin / Abandonnent aux chiens / L'exploit de les juger."
Jacques Brel (Orly)


Joel Faure | 6/19/2009
Commentaire de Blownblue égaré sur la note suivante:

"Mais qui peut croire cette fable ?
:)"

de B l o w n b l u e le 2009-06-20 à 05h27
AURORA | 6/20/2009
Blown> Tu as raison, selon la définition "à la lettre" du mot "fable", mes petites fictions en sont...
Mais par contre, pour en rester toujours à la définition, elles n'ont jamais de fin moralisatrice mais des "chutes", comme écrit Gilles, que je laisse ouvertes.
Y croire ou ne pas y croire, c'est ensuite l'affaire de chaque lecteur. Et je ne sais même pas si c'est la vraie question.

Je ne suis pas écrivain. Je suis une "femme sans qualités"
Je propose ici de temps en temps l'un de mes textes qui a été écrit au fil de mon inspiration.
Je ne me soucie donc pas des notions de "bon ou mauvais", "croyable ou incroyable"...
Ni même du ridicule!

;-)
AURORA | 6/20/2009
okay...
Pourrais tu expliciter "femme sans qualités", je n'ai pas lu Musil.
B l o w n b l u e | 6/20/2009
"Femme sans qualités" est en effet une référence - mais en toute modestie de ma part - à "L'Homme sans qualités" de Musil.
Disons que, comme lui, j'essaie à mon tout petit niveau d'aller de l'avant en interrogeant des sujets délicats tel l'amour (et son mode de fonctionnement) en ce cas précis.
Et pour finir je me rends compte que c'est encore et toujours, comme pour le protagoniste de Musil, à une quête personnelle, une soif de connaître, que mes écrits - pour éloignés de moi qu'ils soient - me renvoient...
AURORA | 6/20/2009
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