BDSM et Beauté: Le projet "Boundless" d'Hikari Kesho en 2005.

Euh... m'en voudra-t-on beaucoup si je dis que ces photos me font un peu peur ?

La tyrannie de prétendus canons...

j'aime bien la première
l'avant dernière
attendrisssante avec l'empreinte des cordes
elles font u peu "bébés potelés"
enfantines ?

voilà de lav poitrine et du ventre
du sumo léger

belle plastique

ne pas gardfer trop longtemps des liens serrés à ce point
sinon transformation en diable de Tasmanie!

deux de mes oeuvres graphiques du 5-11-06 et du 2-06-07
auquelles me font penser ces belles femmes

là c'était une interprétation "burlesque" ta sa va http://tinyurl.com/pzj4rr
et là une composition "amoureuse" au bain http://tinyurl.com/qa7v59

et voici une référence que je ne cesse d'admirer
http://mythologica.fr/prehistoire/pic/willendorf.jpg

Fleur> Je viens de voir tes tableaux: bravo!

C'est en effet à la Vénus de Willendorf que Hikari Kesho fait référence.

Je pensais que les lecteurs cliqueraient sur son site (url sous les photos) pour aller voir comment il expliquait lui-même le projet "Boundless".
Il est vrai qu'il fallait trouver la bonne page.
Je vais donc la donner ci-dessous dans sa version anglaise, supposant que ceux et celles à connaître l'idiome de Shakespeare sont plus nombreux que ceux qui manient l'allemand ou l'italien.

Donc, puisque je n'ai pas voulu le paraphraser ici, pour Hikari Kesho voici l'idée porteuse de "Boundless":
http://www.hikarikesho.com/eng/boundless.php?cat=1

un esthétisme qui compulse bien des dimensions et sur lequel je vais m'attarder par curiosité et surtout envie...

Oui, ces femmes sont "charnelles" ou girondes : pense-t-on que dans leurs têtes il y aussi ces désirs de bondage restitués ici ?

Joël> C'est une étrange question...
Vous ne me l'avez jamais posée sur d'autres modèles de shibari qui étaient minces, elles.

J'ai connu le projet "Boundless" sur le site de l'une des jeunes femmes photographiées début 2006.
Elle se déclarait d'une part très heureuse d'y avoir participé et d'autre part, dans sa vie, elle était ET modèle ET pratiquante du bondage "à la japonaise".

chacun ses goûts. mais la notion de beauté ne se base pas trop sur le physique je trouve, ou bien plutôt sur les détails du physique - jolis pieds, bel regard, les cheveux qui sentent bon, un sourire, jolis ongles, douceur de la peau, etc etc. Et notament en bdsm c'est le don qui est beau, non?

Et une chose encore, un jour, sur un forum bdsm, nous nous sommes rendues compte que les dominants rêvent de ses femmes "parfaites" seulement parce que nous, les femmes nous sentons coupables quand nous ne le sommes pas. Et puis nous nous jugeons entre nous plus sévèrement que les hommes ne nous jugent pas. Parfois nous devrions oser de regarder avec leurs yeux... (pas ceux des machos, sourire...)

J'ai attendu un peu avant de m'inscrire, et longuement réfléchi au choix d'un fil de discussion où poster mon premier commentaire ... et celui-ci m'a semblé le pus pertinent.
Mon pseudonyme dit (presque) tout ce qu'il y a à dire, mais je voulais commenter ici pour dire combien j'ai été frappé, lisant des dizaines et des dizaines d'entrées sur ton blog, par la distance, l'intelligence, la culture et une forme tellement avancée d'acceptation de soi que l'on trouve dans tes chroniques. Tout ela exprimé au travers d'un thème qui m'est cher, ou plutôt dont je crois qu'il m'est cher, (malgré à nouveau ce que ce pseudonyme sous-entend). Et cette chronique sur les photographies présentées ici était un parfait exemple de tout cela, et un bon endroit pour un premier commentaire: J'y vois un vrai sens de la magnification, de l'enchantement que l'on peut apporter à un corps que l'on respecte et que l'on aime, en déconnexion de toute arrière-pensée normative. Rendre l'autre magnifique, c'est-à-dire telle qu'on la voit au plus profond de soi: c'est le (petit) lien (sans jeu de mot) que je vois entre ces corps "préparés" et ma propre sensibilité amoureuse. L'image shinto de la corde qui délimite le lieu saint résonne inévitablement dans ces images.
Merci pour ce blog qui est devenu, en quelques jours, un passage obligé de mes visites sur la toile.