BDSM Réflexion: Le code et la mode (2) La fessée, le jeu à la mode dans le magazine "Psycho et Sexo" No 4, février-mars 2009.

Comment ne pas être d’accord sur le fond avec toi, et pousser ces publications vers leur place naturelle : la poubelle.
Quant à la forme, trompeuse, erronée, bien évidemment, je serais volontiers enclin à faire confiance au lectorat pour restituer plus de pertinence, et en tous cas pour s’y sévir comme il lui convient (ré interprétation ?).
En revanche ta croisade est certainement encore plus justifiée lorsque sous couvert de vulgarisation-libération, ces publications abordent d’amblée le sujet avec un esprit didactique filtré par un prisme déformant.
C’est toute une perception qui risque de demeurer durablement biaisée pour le seul bénéfice d’un ou d’une pigiste sans imagination.
Cependent n’est il pas bon qu’on en parle à présent, même de travers, après l’avoir tenu, à tort, si longtemps sous le silence des non-dits ?
Effet de mode? soit, reste que peu des créations des défilés sont vraiment portées à la ville.
Mais d’accord, en l’occurrence la créativité est pire que nulle!
...et puis oú est passé l'instant magique?

j'ai eu mon fesseur quotidien lorsque j'étais enfant, les traces la

ben voilà le travail de mon navigateur et de mon portable!
dégoutée, moi!, tu effaceras si tu veux bien les 6 morceaux de coms au-dessus!
je suis navrée

je reprends le cours de mes observations:
la tache rouge que j'observe sur la photo "de mode" ressemble à un jeu et non à de réelles traces de fessées sur un corps

le pourquoi de mon aversion pour ces formes de fantasmes vantés
c'est peut-être parce que j'ai été abondamment et sauvagement fessée quasi quotidiennement, que j'ai vu d'autres personnes fessées avec ardeur et méchanceté quasi gratuite, que mon imaginaire se refuse à tout prix à imaginer un plaisir quelconque et surtout érotique à ce genre de jeux ou de pratiques

(sauf à la Brassens: tendres et calines)

du jour où j'ai pris le dessus sur mon bourreau, je n'ai plus jamais reçu un coup, à la rigueur et pour me défendre, c'est moi qui les ai donnés et pas par amour!

ceci étant et à part la tache rouge, je porte (en milireu rural profond) à peu près ce genre de dessous, mais certainement de prix plus modique vu l'état de mes finances

moralité: rions!
rions encore!

Bonjour, Aurora.
Je partage pour l'essentiel vos remarques.
Toutefois, je me dis que cette médiatisation (et cette exploitation) est le signe d'un "dégel" : pas une libéralisation, un "dégel" , en l'occurrence la possibilité d'afficher un peu plus que par le passé certains signes (ne sommes-nous pas dans une société de l'information ?. A celles et ceux d'entre nous, qui le veulent et en sont capables, d'en "profiter")au bon sens terme du terme) pour vivre au grand jour leur existence et leur sexualité. Vous savez que pour moi (je ne généralise pas, je dis "pour moi") il est capital de ne pas me cacher dans un placard...
Excellente soirée, jmdevesa

Il faudrait apposer votre blog, vos mots, enfin cette note à tous ces blogs outrageants...pour ne pas dire...je ne dirais pas...mais qui se disent en sigles et qui n'en sont pas...
Pour être gentille ; je dirais c'est affligeant...
Enfin !

Chère Fleur,

J'ai effacé tes "bégaiements" télématiques.
Merci pour ton témoignage.
Je ne sais te dire combien il compte pour moi.

Il y a des années que je me bats contre l'idée reçue qu'un ex-enfant battu a toutes les chances de devenir un pratiquant BDSM "parce que tous les enfants maltraités deviennent soit des adultes maltraités pour revivre cette situation traumatisante soit des adultes maltraitants pour se venger des brimades subies".

Je crois à la "résilience" et celle-ci ne passe pas forcément pour moi par le BDSM.
Mais c'est une "légende" qui a la vie dure.
Merci de m'aider à lui tordre le cou!

Troll> Oui, "où est passé l'instant magique"?...

Troll et J.M.Devesa> J'ai encore veillé tard à cause de vous! Sourire...
Je tenais à vous répondre longuement à tous deux.
Je l'ai finalement fait en intégrant cette réponse dans ma note suivante (qui vient en conclusion de cette modeste série)...

Asley> Si vous avez un blog, même sur une autre plateforme, KarmaOS vous permet d'en indiquer l'adresse sur votre profil dans la page "mes infos" lorsque vous vous connectez pour commenter.
Ainsi, tout le monde pourra aller le visiter...