superbes photos elle est est belle, pourrait sembler fragile, mais le regard...
je pourrai sans doute voir l'expo debut décembre. vous avez pu photographier sans problème ?
jeanne
| 11/6/2008
Que de beauté et d'intelligence chez cette femme sublime. Vous souvient-il de Lee Miller se lavant dans la baignoire de Hitler, ses grosses chaussures de G.I. au sol, l'air épuisé, mais rayonnante ?
Idalie Felix
| 11/6/2008
Ad nauseum Difficile de détacher le beau de telles horreurs : le côté réaliste eclipse bel et bien le beau.
Heureusement que vous n'avez mis les légendes qu'à la fin, cela m'a permis de profiter du reste avant de comprendre
ernest
| 11/6/2008
Magnifiques photos qui donnent envie d'aller voir l'expo, et beau trajet d'une femme prise dans les remous de son temps... J'aime bien son côté "muse des grands artistes" aussi... En vous lisant je me dis que vous n'étiez pas qu'à Beaubourg :-)...
doigt de miel
| 11/6/2008
Quand le beau se voit à travers la mort, c'est de la jouissance morbide, des instantanés vengeurs, le côté obscur de l'être!
VADOR
| 11/7/2008
C'est vrai...je me demande bien quelle femme elle était réellement ? Jeanne a raison, son regard.., j'aime bien les regards, mais le sien..semble très dur, voir hautain et dédaigneux..; mais peut-être que son parcours l'explique ? La beauté, le talent, le succès n'implique pas nécessairement l'inaccessibilité, non?
serge
| 11/7/2008
Petit passage amical, et instructif !
MINOTAURE
| 11/7/2008
la photo du cadavre dans l'eau peut choquer encore on a vu pire non ? bien pire quand on découvert les camps.. elle était correspondante de guerre si j'ai bien compris ? celà faisait parti de son boulot et surtout elle était alliée...
jeanne
| 11/7/2008
merci à vousdeux de penser à ce blog quand vous vous baladez ici et là de nous faire connaître partager
jeanne
| 11/7/2008
Javoue comprendre très mal les réactions de certains au sujet de Lee Miller. Tout dabord, les photos présentées (pas prises par nos soins mais scans du catalogue de lexpo ou dautres bouquins sur Lee Miller) sont un choix qui mest personnel et qui va à lencontre de celui du curateur anglais de lexposition (puisque celle-ci a déjà eu lieu lan passé au Victoria et Albert Museum). Jai voulu tout « mélanger » de façon à rendre compte en une seule note du parcours complet de cette femme et non le faire par exemple en deux posts ou zapper sur les photos de guerre comme certains pensent que jaurais dû le faire.
Personne - et surtout pas Lee Miller - na jamais prétendu quil y avait du « beau » dans ces clichés de photographe de guerre. Alors la comparaison (accompagnée dun jugement de valeur) de Vador entre le « beau » et le « morbide », je ne vois vraiment pas ce quelle vient faire ici
On a le destin dune femme qui, dartiste photographe, se retrouve correspondante de guerre. De cette guerre, elle envoie aux journaux qui la publient, comme le firent bien dautres correspondants de guerre, des photos qui témoignent de ce quelle a vu.
Heureusement que nous avons ses photos comme celles de tous les autres qui se tinrent là avec elle pour évoquer ce qui sest passé et clouer le bec de tous les révisionnistes, non ?
Reprocheriez-vous à Robert Capa ses images « choc » de la Guerre dEspagne ou du Débarquement ou encore dautres guerres (jusquà lIndochine )? Je le cite lui parce quil a un point commun avec Lee Miller : il fut aussi photographe de mode (pour Dior).
Le regard de Lee Miller, inaccessible ? Jai pris cette image de Man Ray parce que je pensais que cétait la plus connue. Cest une photo extrêmement posée. Serge, si tu vas sur Google images et que tu fais la recherche « Lee Miller », tu en trouveras des dizaines dautres où elle te paraîtra moins dédaigneuse Au fait, et sur la photo avec Picasso, elle te semble hautaine aussi ? Haute, peut-être puisquelle est plus grande que lui de dix bons centimètres mais, sincèrement, à part ça
Choquant, tout cela ? Mais en quoi ? Cest la guerre qui fut choquante et non Lee Miller dont il ne faut pas oublier quelle en fut tellement « choquée » quelle ne photographia presque plus ensuite !
Et heureusement quaujourdhui encore, il y a des correspondants de guerre aux quatre coins du monde pour nous montrer ce qui sy passe.
Il se peut que tout cette pléiade de « choqués » soit de mon fait et que jaie très mal raconté ici la vie de Lee Miller. Jai relu hier soir le livre « Lil du silence » de Marc Lambron qui la présente dès le début justement en Allemagne et procède à partir de là par flashbacks : je vous le recommande. Sans doute quil éclairera bien mieux cette personnalité exceptionnelle que je nai su le faire
Sur ce genre de note, mon blog a pour pure fonction de donner envie aux autres den savoir plus et non dasséner une exégèse définitive.
Cordialement à vous,
AURORA.
AURORA
| 11/7/2008
Aurora, Je te remercie pour ta réponse longue, détaillée, argumentée. Ce que j'apprécie particulièrement avec ton blog, moi qui ne suis pas un bloggeur de longue date, ce sont les vraies réponses , précises, intelligentes qui tu apportes aux questions de tout bord même si elles t'apparaissent farfelues comme c'est parfois mon cas. J'aime ton blog, y participer même avec des questions incongrues car je l'estime intellectuellement enrichissant et c'est pour moi, un des rares blogs rencontrés à ce jour qui n'est pas "bidon" et que la qualité de ton écriture pigmente de jolie manière. Merci.
serge
| 11/7/2008
Serge,
Tu sais que je suis toujours attentive à tes commentaires et que j'aime te répondre du mieux que je le peux. Jai été étonnée que tu ten arrêtes à une « image physique », cela minterpelle : que penserais-tu de moi si tu voyais ici ma photo non floutée ? Me jugerais-tu par exemple sur le fait que je ne souris presque jamais devant un objectif comme une personne triste ou austère ?
Mais ce qui m'a le plus « choquée », moi, c'est la notion de « jouissance morbide » et d' « instantanés vengeurs » évoquée par Vador. Je ne vois pas du tout ainsi le rôle, le vécu, du correspondant de guerre, fût-il "une" correspondant(e) venu(e) d'une vie de « muse » et d'un monde "glamour". Pourquoi ne pas parler du photographe de « Life », David Sherman, qui fut son compagnon de route (au sens propre) durant tout son trajet en Allemagne et tancer la mémoire de celui-ci d'en avoir rapporté des clichés semblables à ceux de Lee? Ou pourquoi ne pas invectiver Alain Resnais pour avoir réalisé « Nuit et brouillard » ? Etait-ce un film « vengeur » et « morbide » ou bien une nécessité de témoigner ?
Il y a des moments de vie plus intenses que les autres où l'être humain se révèle "tel qu'en lui-même enfin la vérité le change". Je crois que pour Lee Miller, Buchenwald et Dachau furent ce moment. Quelques années après, la belle égérie surréaliste devint Lady Penrose, son mari ayant été anobli par la Reine et l'on n'entendit plus parler d'elle comme artiste... Cest volontairement que je nai pas raconté ses dernières années.
Je le répète : mon désir le plus cher est de faire connaître des artistes (comme mes notes sur la FIAC) et laisser mes lecteurs ensuite aller vers des journaux dart ou des sites pour approfondir. Il en va de même pour Lee Miller. Je souhaite que beaucoup dentre vous puissent profiter de cette exposition ou au moins de quelques informations supplémentaires
elle est est belle, pourrait sembler fragile, mais le regard...
je pourrai sans doute voir l'expo debut décembre.
vous avez pu photographier sans problème ?