J'ai bien lu ton texte et ta "conclusion"(*). Une question me vient à l'esprit. Une fois "entré" dans le monde BDSM et forcément mettant en pratique ses diverses formes d'utilisation, y trouvant un plaisir de plus en plus intense, n'y a t' il pas une sorte d'emballement infernal ne laissant au coté "vanille" qu'un rôle très occasionnel et finalement moins pétillant?
serge
| 10/24/2008
Ce qui donnerait au % de "paraphiles déclarés" (quel horrible mot/j'ai été voir sa définition) tout son sens!
serge
| 10/24/2008
Cher Serge,
Tu m'es un précieux interlocuteur car là, tu touches plus ou moins à l'un des thèmes récurrents sur les forums BDSM partout dans le monde, celui de la dépendance au BDSM ( je ne parle pas de la dépendance amoureuse au « Maître » quon peut considérer comme inhérente à la relation BDSM, vu le rituel etc...bref toutes ces choses qui mettent bien plus les élans de la « passion » en scène quun petit repas romantique au bistrot du coin) mais bien de la dépendance à cette sexualité-là et alors, oui, tu as complètement raison, on aboutit à % de paraphiles heureux et déclarés. De mon côté, je nai pas cette dépendance. Je ne ressens pas le BDSM comme un « shoot » dont je pourrais souffrir par manque. Lamour, oui, est une drogue pour moi mais pas le BDSM. Mais là, je ne parle quen mon nom. Jespère que quelques autres voix viendront nous faire écho (dommage que nous ne soyons plus au temps de U-blog où jarrivais à avoir de vrais fils de discussion polémiques) à lun ou à lautre et que dici demain soir (car maintenant je vais me coucher), nous aurons eu quelques autres réponses.
Bonne nuit à toi.
AURORA
| 10/24/2008
Merci, bonne nuit à toi aussi.
serge
| 10/24/2008
multiparaphile
B l o w n b l u e
| 10/24/2008
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paraphilie
B l o w n b l u e
| 10/24/2008
Je ne définissais pas "paraphilie" avec sa connotation scientifique... j'y mettais juste le fait d'avoir une sexualité différente, et là, les paraphilies sont nombreuses. Mais c'est vrai que dans sa définition scientifique pure, la paraphilie se définie par son caractère indispensable à la réalisation sexuelle, comme vous le disiez plus haut.
Le BDSM est-il une drogue? Il l'est un petit peu pour moi, parce que même dans mes relations vanilles, je ne peux m'empêcher d'y penser et de le souhaiter.
Bon bien sûr, on peut aussi parler de l'insatisfaction de ce qu'on n'a pas, et n'ayant pas vécu ce que je considère une "vraie" relation BDSM, c'est-à-dire amoureuse, longue, intense, satisfaisante, -rajoutez ici l'adjectif de votre choix...- bref tout ça, j'ai toujours cet idéal du "c'est mieux dans le champ d'à côté", soit dans la relation BDSM. Si ça se trouve, quand j'aurai trouvé mon idéal, je mettrais beaucoup plus d'importance dans le vanille.
Maicalya
| 10/24/2008
Merci, Maicalya, pour ta contribution réfléchie et ta maturité d'analyse. Mais comme tu as été la seule, la discussion n'a pas eu lieu. C'est tout mon problème depuis la fermeture de U-blog: je ne peux plus poster de sujets prêtant à forum car les intervenants ne suivent pas. Entre ceux qui croient que je ne blogue plus et ignorent cette adresse, ceux qui préfèrent aller s'extasier sur un mauvais poème, une image reprise du web sans même de titre parfois, sans compter celles qui étalent leur journal de soumission: "aujourd'hui, je n'ai droit qu'à huit cigarettes et je dois avoir perdu deux kilos en un mois sinon punition" (si, si, ça existe je l'ai lu!) et ceux qui vont sabîmer en génuflexions chez deux ou trois vieilles « maîtresses » parce que ça le fait, je dois reconnaître que mes débats sont des "flops' retentissants. Tant pis, je continuerai à les conduire quand bon me semblera. Je n'aspire, je n'ai jamais aspiré qu'à être ce "poil à gratter" dans la main de ceux qui badent tout ce qui est BDSM sans se poser de questions...
AURORA
| 10/25/2008
Je ne suis pas pratiquant mais par contre j'ai fait de la psychologie. Je me suis demandé si justement on peut parler de "paraphilie" lorsqu'il n'y a pas de souffrance psychique ou sociale. C'est peut être pour celà que l'on en arrive à une contradiction des mots " une paraphilie non malade ". Un autre terme devrait être trouvé. En outre qu'est ce qui est réellement déviant lorsque l'autre n'est pas touché dans son intègrité ou sa sécurité affective.