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auroraweblog
Et voilà, on est tous des malades mentaux, tout ça à cause du test :o)
dulci | 10/15/2008
Voici un post qui fait écho à certaines de mes interrogations récentes. J'étais persuadée que le BDSM avait été sorti du DSM-IV, et j'ai appris récemment qu'il n'en était rien du tout. Pire, avant celui-ci, cela n'était pas répertorié du tout ! J'ai donc également du mal à croire que l'on va aller vers un assouplissement avec le prochain... Ca m'a fait bizarre aussi d'être considérée comme une malade mentale...
Isa_fc70 | 10/15/2008
en réalité, en tant que futur psy, je ne me sers pas de telles classification qui cloisonne les individus et colle une étiquette, ce qui a pour but d'uniformiser la règle. Il est certain que cela facilite le travail des professionnels qui n'aurait plus qu'à sivre une liste de symptomes, cocher, et dire "et bien voilà, vous vous etes...". Mais cela fait il avancer le schmilblik ? NON, cela n'a tendance qu'à anhilier l'être humain, je trouve cela aussi lamentable, que de se tenir à chiffre de QI par exemple, qui ne reste avant tout qu'un chiffre. là c'est pareil.
Pour ce qui est du BDSM, je pense qu'il y a une assimilation SM, avec tout ce qui peut être de l'ordre d'automutilsation. schématiquement, celui qui se scarifie est maso quoi... (ce qui n'est pas mon opinion, juste au passage). Le SM est doublement taxé de perversité et de maladie, qu'en plus, il s'applique dans un cadre sexuel. La sexualité étant quelque chose que les hommes ne maitriseront jamais vraiment, il réagissent comme il peuvent...
en bref, le dicktat continue d'avancer, il ne restera qu'une solution... Pour vivre heureux vivont cachés.
Justine | 10/15/2008
Beeh, c'est bien d'être traité de malade mental par tous les autres imbéciles,non? C'est courant, la bêtise étant une valeur universelle. Moi, personnellement j'aime assez de l'être, pour d'autres raisons bien sur. En fait, ont-ils trouvé un gène du bdsm? Vous n'allez quand même pas nous faire une crise d'angoisse, les Miss?
Je voudrais poser une question à Justine concernant sa phrase "la sexualité étant quelque chose que les hommes ne maitriseront jamais vraiment, ils réagissent comme ils peuvent...". Non, non, mon machisme n'en prend pas un coup, je suppose bien évidement que les "hommes"..ce sont les femmes aussi. Ceci dit, est-ce un postulat scientifique, un avis personnel, une boutade, un constat rationnel, un repli élitiste, un moyen de défense ou que sais-je encore?Merci pour la réponse.
serge | 10/15/2008
c'est un opinion, c'est ce que je pense. Nous sommes chaques jours "formater" d'avantage. Nous nous sommes civilisés et tout cela... la sexualité, n'y a pas échappé. Pourtant, cela reste dans mon esprit, une des dernières parts d'animalité qui nous reste, et c'est bien pour cela, qu'on cherche tant à la maitriser, la rationaliser.
Justine | 10/15/2008
Oui, d'accord. Merci.
serge | 10/15/2008
oui "on" nous code barre, "on" nous fiche "on" se fiche de nous
de ce que nous sommes vraiment
"on" nous voudrait dans des cases, petites ou grandes mais dans des cases
enfin "on" voudrait bien
"on" voudrait bien m^me nous faire peur avec ce qui est "bien" ce qui est "mal"
mais effectivement comment codifier les sentiments l'amour l'Amour la sexualité qui est propre à chacun chacune de nous, le secret, l'Intime
elle est dans chacun d'entre nous à des degrés divers differents multiples
on pourra lui donner le nom que lon veut
elle reste notre désir
elle reste le plaisir
alors...
prenons
donnons nous
jouissons !!!!!!
de tout ce que nous aimons
bonne soirée
jeanne | 10/15/2008
Le DSM IV ("Référence" américaine alors que c'est au toulousain Esquirol que l'on doit d'avoir dressé la nosographie des maladies mentales et d'avoir sorti les "fous" de l'asile où ils croupissaient), tout comme le code pénal, peut refréner l'ardeur des pratiquants sadomasochistes les plus refoulés. En effet, ces pratiques, au chef d'inculpation "d'actes de tortures et de barbarie" peuvent conduire dans les prétoires et faire jurisprudence.
J'ai été fouetté, j'ai fouetté et j'ai aimé ça. Les cuissardes m'excitent toujours. Je me suis posé des tas de questions et ouvert de tas de livres. J'ai consulté de grands experts... Et je ne suis toujours pas plus avancé...
Que faire ? Je pose la question sur le site le plus intelligent dans son domaine.
Joel Faure | 10/15/2008
"Je me suis posé des tas de questions et ouvert de tas de livres. J'ai consulté de grands experts... Et je ne suis toujours pas plus avancé... Que faire ? "
Bref : "C'est grave, docteur ? "
Votre question me semble au ixième degré, et c'est pourquoi j'y réponds au degré x plus un : pourquoi vouloir faire qq chose ? Tant que vous pratiquez "sane, safe et consensual", je ne vois pas où est le problème....
Quant à savoir pourquoi on est (naît ?) comme ça ... Il y a longtemps que, pour ma part, j'ai renoncé à me poser la question !
Idalie Felix | 10/15/2008
Je crois qu'il faut faire gaffe en ce moment à ce genre de nomenclature : tendance de fond à médicaliser toute déviance au nom de l'efficacité sociétale...

On a beau parler de liberté sexuelle... les faits que vous nous rapportez sur cette université Milanaise montre qu'elle est toute relative et que que les écarts tolérés sont somme toute très stéréotypés...
doigt de miel | 10/16/2008
Vous avez raison. Je continue à suivre cette histoire de près.
D'ici quelque temps, j'aurais à vous raconter comment elle a fini (le congrès se tiendra-t-il ou non?) mais aussi une initiative d'une association BDSM qui a posé la question à ses membres de savoir s'ils se considéraient ou non eux-mêmes comme "paraphiles".
J'avoue que j'attends leurs réponses avec beaucoup d'intérêt.
Car le regard des autres interagit souvent avec celui que nous portons sur nous-mêmes, malheureusement...
AURORA | 10/17/2008
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