Aldo Moro (1978-2008): Une Tragédie Italienne (2).
AURORA | 4
| 5/11/2008
A l'époque je vivais à Londres et avais tiré un trait sur la politique (après 5 ans passés en République dite démocratique dite populaire de Chine, j'étais passablement dégoûtée!)... et je n'ai pas suivi la tragédie italienne. J'attends impatiemment la suite. Merci.
Je me souviens du choc qu'on a alors ressenti : ila fallu cette horreur pour que nous comprenions enfin, avec effarement même, que la "lutte armée" faisait fausse route, nous qui nous nous prenions pour "les nouveaux partisans, francs-tireurs de la guerre de classe... " et qui rêvions sur "P38, Autonomia" !
Idalie, très chère Idalie,
vous qui mêtes proche entre tous, jen suis ce soir avec la troisième note que je publie seulement à la moitié de ce « parcours de mémoire »
Elle aura un épilogue quen quelque sorte vous dévoilez déjà.
Oui, nous fûmes nombreux à commettre cette erreur, à "rêver" romantiquement à une révolution portée par des sortes de « Robin des Bois » qui avaient pour emblème cette étoile à cinq pointes.
Mais combien se sont trompés avec nous, même parmi ces petits activistes « porteurs de valises », « prêteurs dune chambre pour quelques nuits », (et qui, eux, nont pas bénéficié de réductions de peine -alors que Moretti et les autres sont en semi-liberté depuis 1994-95- et qui escomptent encore leur condamnation en prison aujourdhui), sans savoir alors combien leur « idéal » -puisquils en avaient un tout de même- était manipulé et servait avant tout cet Etat, ces Etats, ces multinationales quils remettaient en cause et dont la mondialisation aujourdhui signe une victoire que mes yeux voient avec accablement.
Via Fani nous a dégrisés à laube dun petit matin dans lhorreur la plus absolue.
Depuis 30 ans, je porte ce remords.
Aldo Moro comme une épine dans le cur.
Il était temps désormais pour moi den parler publiquement.
vous qui mêtes proche entre tous, jen suis ce soir avec la troisième note que je publie seulement à la moitié de ce « parcours de mémoire »
Elle aura un épilogue quen quelque sorte vous dévoilez déjà.
Oui, nous fûmes nombreux à commettre cette erreur, à "rêver" romantiquement à une révolution portée par des sortes de « Robin des Bois » qui avaient pour emblème cette étoile à cinq pointes.
Mais combien se sont trompés avec nous, même parmi ces petits activistes « porteurs de valises », « prêteurs dune chambre pour quelques nuits », (et qui, eux, nont pas bénéficié de réductions de peine -alors que Moretti et les autres sont en semi-liberté depuis 1994-95- et qui escomptent encore leur condamnation en prison aujourdhui), sans savoir alors combien leur « idéal » -puisquils en avaient un tout de même- était manipulé et servait avant tout cet Etat, ces Etats, ces multinationales quils remettaient en cause et dont la mondialisation aujourdhui signe une victoire que mes yeux voient avec accablement.
Via Fani nous a dégrisés à laube dun petit matin dans lhorreur la plus absolue.
Depuis 30 ans, je porte ce remords.
Aldo Moro comme une épine dans le cur.
Il était temps désormais pour moi den parler publiquement.
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Elle m'a donné envie d'étendre les recherches, notamment sur les nouvelles et re-nouvelles brigades rouges...