les gens ont peur de ce qu'ils ne connaissent pas, où de qui leur semble sulfureux, même si parfois ils ont la vague idée de s'y frotter la difference trouble, inquiète, fait enfler la rumeur. je souris, bien sûr tu sais tout celà..
jeanne
| 10/17/2007
Ça ferait un vilain blanc. Déjà testé avec un pote (David) sur Msn... Moi, obligé de lui expliquer deux-trois notions ensuite, et lui se sent obligé de dire qu'il plaisantait, tout ça, qu'il y connaît rien, puis de dire que de toute façon je fais ce que je veux. Maintenant que j'y pense, j'ai dû faire mon coming-out BDSM auprès de quasiment tous mes amis proches, mais sur Msn, c'est plus facile...
Rhalph
| 10/17/2007
D'autant que les rires gras ne sont là que pour montrer au voisin que l'on parle de la même chose ; il y a cette reconnaissance mutuelle par le dénigrement de la beauté de "la chose". La bête sociale.
Cela me rappelle une réplique d'un film, magistralement interprétée par J.P. Bacri. et G.Lanvin : un homme essaie de se faire accepter dans un cercle de comédiens, au repas, après la représentation. Dans le goût des autres, je crois. Il discutent de la mauvaise critique qui a été faite de la pièce. "--- Oh les pédés [de journalistes] ! --- Pédé... comme mon copain et moi ? blanc."
Du mauvais goût dans toute sa splendeur...
ernest
| 10/17/2007
La doxa des crétins : le maso est un pauvre être passif, bien gentil, un peu neuneu voire bêtassou, qui se laisse tondre la laine sur le dos et en redemande -- variante : l'éterne(le) sacrifié(e) volontaire pour les corvées --, et le sado un monstre violenteur de petites filles et/ou étrangleur de grand-mères, avec sourire sardonique précédant des ricanements démoniaques. Amis des clichés, bonjour !
Idalie Felix
| 10/17/2007
Il faut vivre le Bdsm, pour comprendre que c'est la plus belle des relation entre deux etre qui puisse exister... C'est parfois si dure de garder le secret, mais ça renforce encore plus les liens entre la Soumise et son Maitre.
miguel
| 10/17/2007
C'est le problème avec la vérité : souvent on peut être prêts à la dire, rarement les autres sont prêts à l'entendre.
lesyeuxsanspaupieres
| 10/17/2007
La plus belle des relation ? C'est une façon de vivre l'Amour. Pourquoi serait-ce plus beau qu'une sexualité plus conventionnelle (tssk, tssk, tssk, tssk...) ?
C'est une forme de sexualité où la /confiance/ envers son(ses) partenaire est essentielle, j'en convient. Mais une relation BDSM peut aussi exister sans amour, Les Pieds sur Terre (France-Culture) en ont fait un reportage le mois dernier, si je ne m'abuse ; sur le "territoire" d'une maîtresse parisienne. Il s'agit alors d'une relation de subordination : vous me donnez de l'argent pour une durée, je vous donne ce que vous recherchez pendant cette durée. C'est du BDSM, mais c'est aussi une relation salarié - employeur.
Peut-être que ce que vous vouliez dire est que le BDSM permet de trouver une relation de confiance et d'abandon total (pour le/la soumis(e)) ? Plaisir partagé par le/la "top" (je n'aime pas le mot français) ? Auqeul cas, c'est cette confiance totale qui est la plus belle relation entre deux être, une relation fusionnelle. Destructrice lorsque mal gérée (passionelle). Le BDSM n'est ici qu'un outil.
Suis-je présomptueux dedire cela ?
ernest
| 10/17/2007
C'est une forme possible, il me semble, une façon comme dit ernest de vivre l'amour; il ne faudrait pas rejeter les autres non plus!........, ni décider une fois pour toutes... on a tous des préférences , mais on fait aussi des chemins, on passe par des étapes, on peut changer..l'essentiel est sans doute cette notion de confiance réciproque, de choix assumé, entre deux, ou plusieurs personnes.
selva
| 10/17/2007
"Auquel cas, c'est cette confiance totale qui est la plus belle relation entre deux être, une relation fusionnelle. Destructrice lorsque mal gérée (passionelle). Le BDSM n'est ici qu'un outil. Suis-je présomptueux de dire cela ?", demande Ernest ... Absolument pas, -- et vous le dites très bien, de surcroît !
Idalie Felix
| 10/17/2007
la plus belle des relation ? celle qui est de l'amour partagé, qu'importe la tiquette .... et le flacon si on a l'ivresse :o)
jeanne
| 10/17/2007
Tout à fait d'accord avec Selva
Gilles
| 10/17/2007
Rien à voir avec ce qui précède : pourquoi, dans la colonne "derniers commentaires", me retrouvé-je toujours avec la tête de quelque chose qui ressemble à Frédéric Beigdeber ?????
Idalie Felix
| 10/17/2007
Genre... avec cette image là http://www.karmaos.com/icon_blog/anonymous.jpg ?
ernest
| 10/17/2007
Oui, genre avec cette image-là ! En petit, ça fait Beigbeder, en gros ça fait anonymous, effectively, "the girl next door" en quelque sorte. With horrible spectacles. Finalement vaut peut-être encore mieux Beigbeder ?!
Idalie Felix
| 10/17/2007
C'est édifiant, mais hélas, banal. J'ai souvent répondu à mes collègues le vendredi soir à la question : "Que vas-tu faire ce week-end" ? par : "Je vais dans mon club SM". Je ne saurais jamais à quel degré ça a été pris... Par contre, lorsque j'ai fait mon "coming-out" névrosé obsessionnel-compulsif (TOC TOC) (en 1994 siouplé, ça commence à dater...) avec ma bobine à la une du canard local et grande émission médicale à une heure de grande écoute, il m'a été donné, en sociologue de pacotille, de voir se former autour de moi plusieurs cercles : - celui des effrayés - celui des compassionnés - celui des silencieux et surtout l'IMMENSE CERCLE DES MALADROITS...
Bien sûr, nous ne nous appelons pas tous Jeanne de Berg (avec tout le respect et toute l'admiration que je lui porte) et ne pouvons ouvertement parler d'une différence...
Joel Faure
| 10/17/2007
Dis moi, euh... ça n'a rien à voir mais comment tu as activé les tags technorati pour qu'ils apparaissent comme ça, parce que moi, ben, a marche pas l'bidule.
Et pour le coming-out euh... j'ai renoncé à la compréhension des non-proches depuis.... toujours ? :)
B l o w n b l u e
| 10/17/2007
Et même avec les proches des fois, on ne peut pas tout dire
B l o w n b l u e
| 10/17/2007
Idalie> Puisque vous êtes inscrite sur KarmaOS, vous devez retourner sur votre page et y charger une toute petite icone perso sortie de votre PC (à votre meilleur choix donc) dans la case où on vous le propose et celle-ci vous identifiera ensuite en lieu et place de l'horrible "anonymous" qui, effectivement, ressemble affreusement à Beigbeder...
Blown> Je me suis contentée de recopier le code que Technorati m'a fourni...( en fait, c'est Stéphane qui l'a intégré à ma colonne après que je lui ai envoyé le bout de script!). La magie est dans les doigts de notre hôte sans doute! ;-))
AURORA
| 10/17/2007
le non coventionnel de notre societe...ce que certains pensent a ce sujet...je n'aime pas le predefini, le preconçu...mais tout ce mouvement perpetuel de vivre me fait dire qu'un jour ce sont les "bien pensant" qui seront en marge...et là nous aurons la descence de ne meme pas en sourire...
almerys
| 10/17/2007
Joël> Pauvre Jeanne de Berg! De mauvaises langues qui n'ont pas le sens du style et qui n'ont pas vu qu'il y a une parenté d'écriture entre le journal "Jeune mariée" et "Le petit carnet perdu" et ensuite entre "Le petit carnet perdu" et le déjà ancien récit "Cérémonies de femmes" -écriture qui ne peut en rien être mise au compte d'A.R.G.- prétendent sur un blog que les textes fameux de la dame sont écrits par cet époux célèbre. Il faut dire qu'elles ont -semble-t-il -une féroce dent contre elle. Jalousie féminine, dirons-nous...
Pour ma part, si je devais avoir un doute, ce pourrait être sur L'image" (et "L'image" seulement) qui est un texte très daté et dans les critères classiques de son époque, un roman "érotique" avec un canevas très précis. Si précis qu'ils pourraient l'avoir écrit l'un comme l'autre tant cet ouvrage n'est révélateur d'aucun tic de plume... Mais je penche tout de même pour elle car elle a toujours écrit "secrètement" (relire "Jeune mariée) et que ça a beaucoup de l'"Histoire d'O". Donc, ce n'est pas la peine de refaire le coup de parier sur Paulhan (ou Robbe) parce que jamais une femme etc.
Ce qui me fait le plus rire (jaune) dans cette histoire de commères, c'est qu'il se murmure ailleurs dans quelque autre marigot parigot bien informé que c'est... Jeanne de Berg qui a écrit "le roman sentimental" publié ce jour par son conjoint académicien.. Or, là, c'est du Robbe à crever...les yeux! Que l'on aime ou pas.
Comme quoi, les unes comme les autres feraient bien de se taire!
AURORA
| 10/17/2007
Traits de plumes et mimétisme vont de pair chez les Robbe-Grillet. Ils peuvent se le permettre, à quatre fois vingt ans. Laissez pérorer les jalouses, c'est le mot,, Aurora... Et si tout simplement ils écrivaient à "quatre mains" ? Pour ce qui est de "L'image" signé "Jean de Berg", a-t-on le droit de s'interroger quand on lit : "Pour ne pas en être gêné, j'ai saisi fermement la tête blonde à deux mains, afin de l'immobiliser, ou de la faire aller d'arrière en avant, d'avant en arrière, selon les exigences de mon plaisir" si l'auteur est une femme ou un homme ? Quand j'ai lu "L'image" pour la première fois, j'ai été saisi par l'écriture ; elle était féminine... c'était une impression personnelle... Catherine Robbe-Grillet, comme Pauline Réage (Dominique Aury) ont un talent commun : celui de savoir écrire et il se trouve que les hommes de leurs entourages (Jean Paulhan et ARG) le partagent. L'homme (la femme) qui vit et l'homme (la femme) qui écrit sont-ils les mêmes ? Assurément oui. Lorsque P. Réage a écrit "Histoire d'O", tout le monde prétendait que c'était du pur Paulhan. Or, un homme, lecteur attentif et assidu, Gilbert Lely (auteur d'une bio de Sade) a su faire le lien entre un très ancien texte (sur la vie d'un Saint, je crois) et "Histoire d'O"... Tout le reste n'est que... littérature. PS : Je ne peux parler d'y Un roman sentimental" ne l'ayant pas lu.
Joel Faure
| 10/17/2007
Merci à Selva pour ses paroles saisissantes...
Joël> Ah! Quelle justesse de perspective que la vôtre! Combien vos paroles et votre analyse sont fines... Elles bouclent le bec à tous les persifleurs (qui ne les liront pas, hélas!) et elles me mettent du baume au coeur car j'étais affligée de lire tout cela...et de voir les gens se complaire dans le ragot sans preuve mais qui laisse toujours des traces.
AURORA
| 10/18/2007
coming-out: je ne suis ni sadique, ni masochiste, ni soumise, ni dominatrice je n'ai aucun rire gras et si chacun s'assume, aucune inquiétude et si nul ne persifle ou s'attache à des ragots, aucune envie de pourfendre, ne serait-ce que par le mot!