Sophie Calle "Prenez soin de vous" - Sélection Pavillon Français Biennale Art de Venise 2007.
AURORA | 16
| 6/4/2007
J'aime les photos, je ne la connais pas . Avis perso sur la façon dont elle mène une rupture : ce sont les autres qui la vivent . Deuxième avis perso : quand on se fait larguer comme ça, c'est mutuel, ou provoqué sinon ce sont des photos de paillasson où elle serait restée qu'on aurait . Pour moi il manque l'engueulade, la décommunion de vie, je répète c'est perso.
Sophie Calle est une artiste bouillonnante d'idées. Son "travail" est une loupe sur la société. Transmission de pensée ? : dimanche, je feuilletais un très bel album qui regroupe une grande partie de ses "repérages" (J'aime beaucoup la série de photos effectuées dans l'intimité d'une chambre d'hôtel.)
Joel Faure
| 6/5/2007
Cela m'est arrivé le coup du mail de rupture "il n'y a pas de magie entre nous" et basta. Il n'y a qu'une façon de réagir, comme à Saumur : en avant, calme et droit.
KeyserSoese
| 6/5/2007
l'autre grand classique dans les mails de rupture modernes c'est "je te souhaite bonne route"...Sophie Calle en aurait peut-etre fait une invitation au voyage...3 ans, je croyais que c'etait la duree d'un amour (dans les lieux communs que l'on entend en passant), meme si je ne peux m'empecher au "seven year itch". 3 ans pour un chagrin d'amour, ca doit sembler beaucoup plus long que trois ans d'amour..
Columbine
| 6/5/2007
le transfert de la rupture c est intéressant comme concept. en plus ca fit un livre soft pour dire ce que l on ne pourait dire autrement ;-)
lio
| 6/5/2007
Trois ans... Oh la la... Bref, il y a encore du travail avant d'avoir fini (rire jaune et crispé) !!! En avant calme et souriante, comme dans la chanson ("Le lendemaiaiain, elle était souriaaaaante"...) Transformer son chagrin en beau chagrin, c'est effectivement la solution.
Idalie Felix
| 6/5/2007
L'idée de "L'amour dure trois ans" nous vient du consternant Frédéric Beigbeder qui en avait fait le titre de l'un de ses minables romans.
Le "tarif" trois ans pour une rupture sort d'une étude jadis publiée dans le magazine "Autrement". On n'est pas obligé d'y croire. J'en ai eu deux grandes dans ma vie et curieusement cela m'a pris trois ans pour m'en remettre à chaque fois...
Enfin, je trouve vos mots de rupture plutôt jolis. Cela nous change au moins du traditionnel "Tu étais trop bien pour moi, je ne te méritais pas" longtemps utilisé par les hypocrites patentés.
A ce sujet, j'ai complètement oublié de signaler hier soir une délicieuse lecture sans aucune prétention : "Comment lui dire adieu" de Cécile Slanka aux Editions Liana Levi, une centaine de petites lettres de rupture venimeuses à souhait qui sont un pur régal...
AURORA
| 6/6/2007
et dans le meme ordre d'esprit, pour les vieux comme nous, "Fifty ways to leave your lover" la chanson de Paul Simon...de facon generale, il y a des facons plus douces ou plus dures de rompre mais je pense que plus la relation etait belle, plus cela fera tres mal et tres longtemps. et la recette pour s'en sortir? au detour d'un tres emouvant roman de Nick Hornby que je viens de lire, cette citation en traduction approximative "c'est peut-etre bateau mais je m'en fiche, je suis profondement convaincu que le remede principal a la tristesse c'est le bonheur". et c'est vrai qu'en matiere de relation, une nouvelle relation heureuse c'est souvent la seule chose qui "guerisse" d'une rupture...
Columbine
| 6/6/2007
Ce travail-là, on aurait aimé penser à le faire non ? Ca me donne envie d'aller à Venise ou..d'acheter le bouquin, mais la mise en scène de l'expo a l'air vraiment passionnante, j'ai beaucoup aimé ce qu'elle dit du travail réalisé à la mort de sa mèren qu'elle y a inclus.
ennairam
| 6/10/2007
Trois ans : bien avant Begbeider (!), le filtre qui lia Tristan et Iseult était destiné à agir trois ans. Ces fameux trois ans seraient, d'après les spécialistes, la durée moyenne d'efficacité des hormones de la passion (ocytocine, dopamine), qui laissent place dans le meilleur des cas aux douces endorphines de l'amour conjugal ... Mais ce n'est qu'une moyenne.
catscats
| 6/19/2007
a venise, je me suis trouvé ebahi par le travail que sophie a pu faire avec si peu... le dispositif d'installation est on ne peut plus efficace, j'y suis resté un bon moment, il y a toujours quelque chose a y decouvrir, elle a vraiment fait du bon boulot, elle a trouvé la maniere de confondre l'art et la vie et c'est en cela que son travail est emouvant. Il y a aussi une petite installation sur la mort de sa mere, un dernier moyen afin de la faire venir a venise...vraiment tres beau et emouvant! allez y, n'hesitez pas, pour ceux qui aime l'art actuel, la biennale est une ptite mine d'or
julien
| 6/27/2007
PRENEZ SOIN DE VOUS
| 6/27/2007
Une histoire de post rupture qui se passe à VENISE à vous signaler : le roman de Claudie GALLAY (La Brune Editions du Rouergue) qui s'intitule "SEULE VENISE".
Alba
| 7/8/2007
Merci, Alba, pour ce précieux conseil de lecture. Là, la valise de livres est déjà prête et fermée pour les vacances qui commencent dans quelques jours, mais promis, dès mon retour, j'y pense!
AURORA
| 7/9/2007
Je vous souhaite de merveilleuses vacances, vous les méritez bien !
Alba
| 7/9/2007
En mai 2007 j'ai reçu un mel de rupture ..... un mois et je ne touche pas le sol ....des amis à qui je raconte cette histoire (la mienne!)somme toute fort banale , me parle de cette femme, Sophie calle .....j'ai parcouru son livre en me disant que j'allais y trouver les mots pour ....pour quoi au juste ????ce qui est sûr ,c'est que son idée est géniale, laisser aux autres le soin d'analyser et de comprendre , de mettre en mots ....y a t_il des amateur(e)s?