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BDSM: Le SM dans le Hors Série octobre-novembre 2006 de la revue Psychologies.

AURORA | 13 | 11/27/2006
Bonjour,
Vous avez quelque chose contre les mateurs? J'ai pas vu.... J'aurai aimé, peut être? C'est facile de se moquer de ces pauvres soumises....... Elles font ce qu'elles peuvent pour leur bonheur.... Je suis pourtant assez d'accord avec vous.... le titre de "Maître" m'amuse ou m'agace selon les jours.... Dire "ma soumise" en parlant de la femme qui accepte de jouer avec moi m'arrache la gueule. Mais je n'ai pas envie d'en dégoûter les autres.
Doudom | 11/28/2006
Bonjour Aurora,

C?est la première fois que je laisse un com. sur votre blog bien que je le lise régulièrement avec intérêt.

Je ne connais pas le blog de la « jeune » soumise que vous citez donc je n?ai en référence que les mots que vous rapportez, peut-être que cette personne découvre sa soumission, qu?elle avance pas à pas dans un nouveau territoire, le fait qu?elle poste à la même heure que vous le soir n?est sans doute qu?un hasard.

Sans doute fait-elle de son mieux avec le français et finalement la « pauvreté » de ses découvertes D/s et par conséquence de ses écrits dans son blog comme vous les qualifiez lui apporte les émotions et les sensations qu?elle recherche.
N?est-ce pas la ce qui importe ?
De plus et puisqu?elle s?en remet à son Maître pour son initiation, la richesse ( en opposition avec pauvreté) de leurs échanges est à mon avis dans les mains de son Maître et peu importe comment on le nomme : Maître, Guide ou autre, si ils sont heureux et éprouvent le besoin de l?exprimer à travers un blog, je ne vois là rien qui nécessite qu?on en parle.

Pourquoi ne pas plutôt citer les blogs « BDSM » que vous appréciez plutôt que ceux qui vous laisse une sensation de vide ?

Et si justement des personnes ni érudites, ni élitistes, des personnes tout ce qu?il y a de plus « comme tout le monde » pouvaient ainsi découvrir et assumer leurs envies, leurs « BDSM »

A mon humble avis, Aurora.

-S-

-S- | 11/28/2006
Bonjour Aurora.. sans doute, ce que vous voulez dire... comme vous le dites depuis toujours, (enfin, ce que je comprends)... c'est qu'au travers de relations bdsm, la Femme, qui a envie d'être Soumise... la Femme DOIT garder toute Sa Personnalité, ses Envies, ses Désirs, .. et je comprends que quand vous citez cette soumise... vous avez "peur" qu'Elle se perde... qu'elle abdique.. en tant que Femme, qu'elle n'existe plus qu'à travers le Maître... J'ai souvent cette impression en lisant des blogs de soumises... et cela me déplait tout à fait... mais quel long chemin pour la Femme... d'Etre... dans la Cité... tout en aimant être Soumise à un être aimé... et quel long chemin aussi pour l'Homme d'accepter une Femme Autonome dans la Cité... et Soumise dans l'Amour...
armor | 11/28/2006
Les deux anonymes> Vous avez mal compris ce dont je parlais pour vous focaliser sur la "pov' soumise" qui poste par pur hasard (mais je n'ai pas dit autre chose) à la même heure que moi puisque ce n'est pas sur cette plateforme et que je ne l'ai vu que par Technorati.
Le sujet de cette note était tout de même principalement comment la grande presse en parle pour finir sur comment nous (les blogueurs), nous en parlons.
Je comparais une revue "vide" d'inspiration pour parler du BDSM et qui en parlait pourtant et un blog BDSM tout aussi vide d'inspiration qui en parlait pourtant.
Résultat: zéro partout.
Si c'est pour "le faire connaître ainsi" au public, autant le garder dans l'obscurité (revues ET blogs).

Armor> Merci de votre passage et de vos interrogations...

AURORA
AURORA | 11/28/2006
PS: C'est la notion de porter à la lecture du public (alors que certains blogs BDSM fonctionnent avec un mot de passe) que je remets en question quant à ce blog.
Je n'en donnerai pas le lien mais c'est le classique machin avec les 4 photos à oilpé à cliquer pour agrandir à chaque note et basta.
C'est évidemment le plus sûr moyen de faire de "l'audimat", ce qui enlève toute trace de sincérité à la démarche "lénifiante" que -S- voudrait y voir.

Quant à moi, oui, je suis élitiste et je l'assume.
Les autres (que, non, je ne citerai pas) le sont bien plus que moi mais se camouflent sous de faux-bons sentiments: voir ces blogs à 30-40 commentaires dont la moitié est de l'auteur qui répond dans la minute à chacun (travaillent-ils seulement ces gens-là?) et se la joue entre poète maudit et MSN-sur-blog (quand il n'est pas AUSSI sur MSN)...

AURORA | 11/28/2006
Peut-on et doit-on "vulgariser" le BDSM, en rendre le sens accessible, commun? Il me semble que ce serait là offrir en bouillie populaire une forme de sublime cérébralité à laquelle seuls certains peuvent accéder. Élitisme? Peut-être. Pourtant même les "BDSMeurs" de longue date ne comprennent pas tous, ne peuvent pas tous s'expliquer la grandeur qui les saisit.
Kate | 11/28/2006
Columbine m'envoie par mail son commentaire car il ne passe pas le filtre anti-spam de U-blog (pourtant de faible portée puisque j'en efface au minimum une cinquantaine par jour); Sans doute est-ce le mot "THERAPEUTE" qui bloque. Je tente donc en l'écrivant en majuscules:

""Aurora, je trouve que vous avez ete tres claire dans votre note, ne stigmatisant pas la soumise qui expose (dans tous les sens du terme) sa soumission, mais plutot les cliches que vous citez. a rapprocher des cliches que vous extirpez de la revue "psychologies" ou autre. j'ai toujours su que je n'etais pas masochiste, sans doute pour cela que je ne peux pas lire une revue "feminine" meme chez le coiffeur:- )
comment reprocher le cliche bdsm du journaliste quand un certain nombre d'adeptes se limitent aussi au cliche justement. loin de moi de defendre les journalistes qui helas font trop souvent dans le superficiel, quelque soit
le domaine, ce qui amene un constat deprimant: nous pouvons juger de la pauvrete d'une recherche pour un sujet que nous connaissons, combien de sujets sont mal traites sans que nous nous en rendions compte quand ce n'est
pas dans notre domaine de connaissance...en d'autres termes, combien de gens parlent de ce qu'ils ne connaissent pas et arrivent a nous bluffer avec...
je suis contente que vous vous plaigniez de l'opinion conventionnelle des sexologues et autres THERAPEUTES, j'avoue que je suis tres decue de tout ce que je lis, je pense qu'il manque a beaucoup de ces professionnels qui
se veulent experts un certain nombre d'experiences. j'espere qu'il y en a de plus ouverts, mais ils sont sans doute rares a trouver et encore plus rares a faire entendre leur voix...
votre note aurait pu s'intituler "chasse aux cliches" et c'est
malheureusement un combat necessaire.

vous devriez faire une note rien que sur l'apologie de l'elitisme
(votre version de ce terme, car compte tenu de vos idees politiques, on peut difficilement vous accuser de faire preuve de "mauvais" elitisme), il y a beaucoup de choses a dire sur ce terme, encense par certains, decrie par d'autres, et souvent pour les mauvaises raisons, d'ou la confusion des genres.

Kate, je pense que certains aspects du bdsm sont aisement accessibles a tous ceux qui peut etre n'aiment pas "se prendre la tete", tout le monde n'aime pas les jeux cerebraux (moi par exemple) sans etre pour autant incapable de reflechir. Mais bondage, tenues fetish, etc. sont des plaisirs qui pourraient etre accessibles a tous, pourquoi le reserver a des "happy few"?
que m'importe comment les autres pratiquent leur bdsm, du moment que la facon dont moi je le pratique me rende heureuse..."

Signé: Columbine


AURORA | 11/28/2006
Cela fait longtemps que je vous lis et je n'ai jamais fais de commentaires sur aucun de vos post mais celui du 27 m'a fait rire, les dernières lignes sont très drôles. Vous avez réellement un talent pour la critique littéraire, et notamment l?ironie que vous manier a merveille. Continuer votre chemin comme vous le faite c?est un bonheur chaque jour

Will

will | 11/28/2006
Je crois que l'expression "élitiste" est (trop souvent) interprétée (à tort) comme étant péjorative, significative d'aristocratie. Pourtant, l'une des acceptions du mot est de signifier un petit (j'insiste sur petit, quasi-synonyme de minorité) groupe constitué de personnes auxquelles s'attachent des "qualités" inhérentes ou acquises. En ce sens, le BDSM n'est pas et ne peut pas être accessible à tous mais au "happy few" qui s'y intéressent, le pratiquent. Il n'y a pas, dans mon utilisation du vocable "élitiste", de jugement de valeur (bon ou mauvais) sur le BDSM ni sur ses "adeptes"; il n'y a qu'une simple constatation que la philosophie de la pratique et la psychologie de ses pratiquants ne peuvent pas souffrir de vulgarisation parce qu'elles sont intimement au caractère de chacun. Comment "vulgariser", rendre accessible ce qui, par définition même, est unique donc exceptionnel? Et vous avez entièrement raison, Columbine, lorsque vous dites peu "importe comment les autres pratiquent leur bdsm, du moment que la facon dont moi je le pratique commentaire.
Kate | 11/28/2006
a ces meres elles sont vraiment partout ....
lio | 11/29/2006
bonjour, Aurora ,
je me permets d'intervenir, lisant régulièrement vos messages sans plus intervenir, ayant plus ou moins abandonné le SM dans ma sexualité , par évolution naturelle et non par conviction ou par rejet . je peux dire que , en effet , à part quelques sexologues et psychiatres étrangers particulièrement québecquois, le SM est totalement mal connu et a toujours la même odeur de soufre . Et si je sais pertinemment que quelques uns le "pratiquent"( quel mot affreux ), ils se gardent bien d'en parler . Y compris une certaine personne de notre ex -connaissance . Je crois avoir été la seule à l'avoir exprimé dans ce petit monde fermé des gens qui "savent" ou croient savoir tout sur le ...pour parodier Pierre Perret . Et je l'ai payé cher ... mais je ne regrette pas , certes pas ...Je reste libre .

licorne | 11/29/2006
Licorne> Heureuse de vous relire et de vous retrouver un site du même coup.
Votre parcours y est très clairement expliqué et les gens qui suivront votre lien n'auront aucun mal à comprendre que les psy-choses dont je parle parfois et qui se laissent aller, au hasard des circonstances, à écrire sur ce qu'ils connaissent peu ou mal n'ont rien à voir avec quelqu'un comme vous.
Quant à notre ex-connaissance, qui n'a pas brillé dans la "fiction", on attend en effet toujours son grand-oeuvre en matière de théorie du SM -et ce à visage découvert- mais à mon avis on attendra longtemps!!!
AURORA | 11/30/2006
Il y a quelques temps je lisais ici un billet traitant d'un sondage effectué auprès de femmes soumises sur les critères auxquels un dominateur se doit de répondre pour inspirer la confiance à d'éventuelles partenaires.

Il ressortait de cette enquête une certaine image du Maître, avec un grand "M"... THE Master.

Il y a des clichés qui ont la dent dure. The Master, la cinquantaine, bien fait de sa personne, le cheveux grisonnant, l'oeil ténébreux, la voix grave... Cultivé, intelligent, psychologue... Un portefeuille bien garni, aussi, car comme on le sait le BDSM ne serait rien sans ces grandes soirées aristocratiques et ses salles voûtées de châteaux de province.

Mais il me semble que le fantasme n'a pas d'âge, ni de caste, ni de niveau d'étude, ni d'apparence physique particulière. Le fantasme est gratuit. Le fantasme n'a pas besoin de figurer dans des livres de recette ni d'être validé par autrui pour exister et se vivre. Il n'y a pas de cahier des charges pour le fantasme.

Laissons chacun vivre son fantasme à sa façon, comme le dit -S-. On a le droit de juger, et même de s'opposer, mais ne lapidons pas. S'il vous plaît.
Yvan | 12/6/2006
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