Les deux photos sont très belles. Surtout la première je trouve. L'expression du visage sans doute...
Gilles
| 9/13/2006
deux petits chefs-d'oeuvre, que leur côté anonyme et "vintage" rend encore plus touchants. Le grain de la deuxième a quelque chose de bouleversant, comme un frémissement qui ne dit pas son nom. Vieilles photos de leur jeunesse : que reste-t-il de leurs amours ?
Idalie Felix
| 9/13/2006
j'adore la composition de la premiere photo...les details sont raffines (le haut du chevalet semble aussi affute qu'une lame de rasoir, on imagine les fers a repasser tres lourds) alors que les objets eux-memes, la tenue ne respirent pas franchement le luxe. Le contraste donne beaucoup de caractere a la photo. Quelle belle trouvaille.
Columbine
| 9/13/2006
Absente quelques jours... je retrouve ton blog avec plaisir. belles photos, sans doute...La première me fait mal là où le bois doit entrer dans la chair si tendre là... le regard de cette femme semble loin si loin là où la douleur s'absente ???
jeanne
| 9/13/2006
La recherche de la perfection esthétique s'allie avec celle du plaisir des sens en un troublant voyage intérieur : ces cordes qu'on manipule sont des chemins qui nous exhortent irrésistiblement à les parcourir, loin de la réalité. L'état de transe dans lequel on peut entrer quand on prend le temps d'attacher ainsi son ou sa partenaire, ou quand on est soi-même attaché(e), est véritablement comparable à celui suscité par n'importe quelle pratique artistique, lorsque le monde et notre conscience se réduisent progressivement à l'oeuvre qu'on est en train d'accomplir. Je trouve que ces photos témoignent bien de cet état, merci Aurora.