BDSM :L'ENCYCLOPEDIE BDSM D'AURORA 43 : F COMME FIL CONDUCTEUR ( 6 ET FIN ) ...
AURORA | 1
| 11/27/2003
Bonjour,
J'ai assisté hier soir (13 juin) à mon premier S-MUNCH à Paris. Avant de vous donner ici mes première simpressions (positives), j'aimerais bien participer à ces rencontres entre amateurs(trices) SM à Paris le 3ème dimanche du mois : où et comment s'y "inscrire" ? ------------------------------------------------------------------ Les discussions hier soir (le thème était "les femmes et le BDSM") étaient certes parfois des lieux communs (statut "soumis" de la femme dans la société, rôle "dominant" reconnu spontanément à l'homme, bla, bla, etc ...), mais, par le principe même du foisonnement et de la diversité des témoignages des personnes présentes, j'en ai retiré des questions posées au cours des échanges, qui résonnent pour moi-même dans mon expérience personnelle, et qui m'ont apporté des pistes d'approche du SM, adaptées à une pratique avec ma femme qui l'a découvert en ayant cru d'abord que c'était "pervers" et "non-naturel", et que, si je m'y travestissais, c'était que je n' "étais pas un vrai homme" ... J'ai aimé ce S-MUNCH : pourquoi ? Non pas parce que j'y ai trouvé la synthèse sur le sujet prévu ou sur tout autre sujet comme la place de la femme dans la société (je n'attends pas et je pense qu'il ne faut surtout pas attendre d eces rencontres des réponses à de telles questions), mais parce que, de toutes les interventions qui ont fusé, il y en a toujours quelques-unes qui trouvent un écho chez chacun(e), en fonction de son vécu ou de son questionnement personnel, l'intervention faisant écho étant différente pour les uns ou pour les autres, et chacun(e) ne retirant pas la même chose ... Moi, c'est quand il a été dit "Qu'est ce qui dans la vie des personnes qui ne connaissent pas le BDSM est de nature à trouver sa résonance dans le BDSM, autrement dit : quelles émotions, quelles envies, quels plaisirs ressent une personne "normale", simplement "humaine" mais igontant le mode de relation SM, seraient plus intensément, plus profondément ou plus naturellement vécues par elle, si elle pratiquait le BDSM ?" Car cela m'a fait penser à ma femme, à qui j'ai voulu, après 30 ans de mariage et de relations de couple conventionnelles, dire que j'avais depuis quelques années trouvé une attirance pour le travestissement et la soumission ... Comment faire passer dans son monde à elle des notions réputées "perverses" et non naturelles ... ? Car c'est ce qu'elle m'a d'abord dit : "Tu n'es pas normal ! tu n'es pas un homme ! ...", bref, "il s'agit de déviations qui ne m'intéressent pas" ... Et elle a (un peu) changé d'avis, puisque, de temps en temps, elle me fouette, en me demandant de mettre des bas et un porte-jarretelles, et me sodomise au gode-ceinture : comment cela est-ce arrivé ? Si nous voulons informer sur le BDSM, ou encore mieux faire sortir le BDSM de sa réputation de "perversion", nous devons revenir aux fondamentaux de la nature humaine, et si nous arrivons à trouver l'angle qui montre que chacun de nous, en tant qu'être humain, a au fond de lui des envies et des sensations qui se retrouvent tout à fait pdans le BDSM, alors il aura envie d'essayre, à condition qu'il y ait des lieux, des méthodes, des personnes qui sachent faire découvrir le BDSM de façon progressive, sans heurter (telle pratique que nous apprécions aujourd'hui nous semblait peut-être à nous aussi impensable à vivre hier !). Ma femme a finalement trouvé (non spontanément et en progressant lentement à son rythme) dans les jeux SM une théâtralisation, une mise en scène et une tension intérieure qui lui construisent une excitation mentale, qui lui a fait sauter le pas et utiliser, certes épisodiquement, les accessoires (martinet, pinces, gode) qui lui semblaient "déplacés" et "inutiles" hier. Montrons que le BDSM est en fait paradoxalement "naturel", car il va chercher au fond de chacun de nous des ressorts, plus ou moins enfouis selon l'itinéraire socio-culturel de chacun(e), qui nous font vibrer, nous font communiquer avec l'autre, nous transporte ailleurs, bref, qui répond à la recherche constante et profonde de l'être humain vers l'explosion de ses sens, que nous soyons soumis(e)s ou dominant(e)s ... Voilà mon "ressenti" à chaud de cette soirée. je serai évidemment à la prochaine, si je peux. Bien amicalement, Sophya(Rémy) et Rémy(Sophya)
J'ai assisté hier soir (13 juin) à mon premier S-MUNCH à Paris.
Avant de vous donner ici mes première simpressions (positives), j'aimerais bien participer à ces rencontres entre amateurs(trices) SM à Paris le 3ème dimanche du mois : où et comment s'y "inscrire" ?
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Les discussions hier soir (le thème était "les femmes et le BDSM") étaient certes parfois des lieux communs (statut "soumis" de la femme dans la société, rôle "dominant" reconnu spontanément à l'homme, bla, bla, etc ...), mais, par le principe même du foisonnement et de la diversité des témoignages des personnes présentes, j'en ai retiré des questions posées au cours des échanges, qui résonnent pour moi-même dans mon expérience personnelle, et qui m'ont apporté des pistes d'approche du SM, adaptées à une pratique avec ma femme qui l'a découvert en ayant cru d'abord que c'était "pervers" et "non-naturel", et que, si je m'y travestissais, c'était que je n' "étais pas un vrai homme" ...
J'ai aimé ce S-MUNCH : pourquoi ? Non pas parce que j'y ai trouvé la synthèse sur le sujet prévu ou sur tout autre sujet comme la place de la femme dans la société (je n'attends pas et je pense qu'il ne faut surtout pas attendre d eces rencontres des réponses à de telles questions), mais parce que, de toutes les interventions qui ont fusé, il y en a toujours quelques-unes qui trouvent un écho chez chacun(e), en fonction de son vécu ou de son questionnement personnel, l'intervention faisant écho étant différente pour les uns ou pour les autres, et chacun(e) ne retirant pas la même chose ...
Moi, c'est quand il a été dit "Qu'est ce qui dans la vie des personnes qui ne connaissent pas le BDSM est de nature à trouver sa résonance dans le BDSM, autrement dit : quelles émotions, quelles envies, quels plaisirs ressent une personne "normale", simplement "humaine" mais igontant le mode de relation SM, seraient plus intensément, plus profondément ou plus naturellement vécues par elle, si elle pratiquait le BDSM ?"
Car cela m'a fait penser à ma femme, à qui j'ai voulu, après 30 ans de mariage et de relations de couple conventionnelles, dire que j'avais depuis quelques années trouvé une attirance pour le travestissement et la soumission ... Comment faire passer dans son monde à elle des notions réputées "perverses" et non naturelles ... ?
Car c'est ce qu'elle m'a d'abord dit : "Tu n'es pas normal ! tu n'es pas un homme ! ...", bref, "il s'agit de déviations qui ne m'intéressent pas" ... Et elle a (un peu) changé d'avis, puisque, de temps en temps, elle me fouette, en me demandant de mettre des bas et un porte-jarretelles, et me sodomise au gode-ceinture : comment cela est-ce arrivé ?
Si nous voulons informer sur le BDSM, ou encore mieux faire sortir le BDSM de sa réputation de "perversion", nous devons revenir aux fondamentaux de la nature humaine, et si nous arrivons à trouver l'angle qui montre que chacun de nous, en tant qu'être humain, a au fond de lui des envies et des sensations qui se retrouvent tout à fait pdans le BDSM, alors il aura envie d'essayre, à condition qu'il y ait des lieux, des méthodes, des personnes qui sachent faire découvrir le BDSM de façon progressive, sans heurter (telle pratique que nous apprécions aujourd'hui nous semblait peut-être à nous aussi impensable à vivre hier !).
Ma femme a finalement trouvé (non spontanément et en progressant lentement à son rythme) dans les jeux SM une théâtralisation, une mise en scène et une tension intérieure qui lui construisent une excitation mentale, qui lui a fait sauter le pas et utiliser, certes épisodiquement, les accessoires (martinet, pinces, gode) qui lui semblaient "déplacés" et "inutiles" hier.
Montrons que le BDSM est en fait paradoxalement "naturel", car il va chercher au fond de chacun de nous des ressorts, plus ou moins enfouis selon l'itinéraire socio-culturel de chacun(e), qui nous font vibrer, nous font communiquer avec l'autre, nous transporte ailleurs, bref, qui répond à la recherche constante et profonde de l'être humain vers l'explosion de ses sens, que nous soyons soumis(e)s ou dominant(e)s ...
Voilà mon "ressenti" à chaud de cette soirée. je serai évidemment à la prochaine, si je peux.
Bien amicalement,
Sophya(Rémy) et Rémy(Sophya)