Le rêve de Berlinguer... (Giorgio Napolitano élu Président de la République Italienne).

Voila une tranche Napolitaine qui va faire froid dans le dos à Berlusconi ! :-))

Berlinguer avait la grande classe, un vrai aristocrate !
Pour un bilan plus contrasté du PCI, on peut se plonger avec intérêt dans le livre de Cesare Battisti, "Ma cavale", coédité par Grasset et Rivages : on se dit que les successeurs du dolceEnrico n'ont pas tous eu ses qualités.

Un extrait, texte en rapport avec l'anniversaire du 10 mai...
Portraitude d'Eric Pezo
" J'irai m'agenouiller devant l'autel de la rencontre
là ou la terre et la mer fraternisent
je verserai des graines de prières là même
où le soleil, la lune et les étoiles cachent parfois
des trésors de lumière que l'homme ignore encore "

Je dois reconnaître que le PCI a 'produit' des personnalités d'une autre envergure que la plupart des formations politiques communistes d'Europe occidentale.
Ma préférence parmi eux va quand même à Altiero Spinelli, un des (nombreux) pères de la construction européenne.
N'oubliez pas de mentionner l'avant-dernier en date des succès de votre caro Enrico : le sorpasso enfin réalisé aux européennes de 84.

comme toujours quand tu nous parle politique italienne tu es très bien documentée. J'essaie déja de m'intéresser à la politique française. J avoue j ai de plus en plus de mal à accpterd etre d un pays où l on est mouillée de la droite vers la gauche. En même temps j ai peur que les extrêmes en bénéficient.... ils ont beaucoup de défaut. je me battrais toujours contre leur idées mais hélas, ils sont la plupart du temps intègres. Il y en a qui pourrait arrêter leur réflexions à ca

merci aurora pour cette article aide mémoire et synthèse, je t'admire de pouvoir écritre de façon si documentée et claire sur des sujets qui m'intéressent beaucoup mais ou je sais moins de choses , ou de manière un peu brumeuse.
à propos de ce que dit lio , je crois qu'il faut rester vigilants, car l'extrême droite joue beaucoup de cette idée du "tous pourris"......
j'avais lu il y a quelques années une vieille interview de bruce springsteen qui disait : le monde est complexe, amlors méfions nous de qui donne des réponses trop simples à des questions compliquées...
c'est le pouvoir qui est dangereux et tourne la tête..
donc, rester vigilants..

Bravo pour ce bel hommage à Enrico Berlinguer. Cela fait chaud au coeur de savoir son panthéon personnel partagé...

Bonjour et bravo pour votre blog, que je viens de découvrir. Vous avez un vrai talent d'écriture au service d'une intelligence, d'une sensibilité et d'une culture toutes trois hors du commun (surtout dans cet univers !).
Votre traduction est, en outre, excellente.
J'ai approché deux ou trois fois Berlinguer. C'est vrai qu'il était - lui aussi ) d'une séduction et d'une intelligence extrêmes. J'admets volontiers que dans l'Italie de l'après-guerre, la seule alternative crédible à la D.c. -- et à ses magouilles- c'était le P.c. Je reconnais que les Italiens ont pris, autant que faire se peut, leurs distances avec les Soviétiques. Mais quand même, ils ont été, eux aussi, leurs complices...
"Et rendre la lumière suppose d'ombre une morne moitié"...
Je tenais à vous rappeler cette part d'ombre...