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BDSM Marques: Le chas de l'aiguille et le lien de la corde.

AURORA | 11 | 5/8/2006
Corps à cordes.
k | 5/9/2006

Poème bleu-nuit dont on ne peut gouter la profondeur qu' après plusieurs lectures.

Mais la photo me laisse un sentiment de malaise, comme si ces yeux torturés, regardaient au delà des apparences, jusqu'à la lie de l' âme. De quelle accusation sont-ils porteurs?

Je ne sais pourquoi ce visage triangulaire et ces longs cils me font penser à un chat, et je supporte pas qu' on fasse souffrir un animal, surtout un chat... sauf bien sur ces grandes félines complices qui aiment tant le chat à neuf queues !

Yves à la Rose
yves a la fleur | 5/9/2006
Cher Yves,
J'ai souvent pensé que chacun voit dans une image ce qu'il veut y voir.
Pour moi, il n'y a aucune souffrance dans ce regard: il est au contraire illuminé de larmes heureuses et de fleurs...
Le poème est plus hermétique et je vous comprends d'en avoir fait plusieurs lectures.
Je ne souhaite pas m'exprimer en vers en ce moment, pas plus qu'en jeux de sonorités comme je le faisais un temps.
Mais je pense que ceux et celles qui me connaissent en tant que blogueuse peuvent parfaitement y pénétrer et savoir de quoi je parle: il est bien dans ma ligne thématique.

PS: Pour Sade, je vous ai répondu sur la page précédente.

Amitiés.

AURORA
AURORA | 5/9/2006
calligraphie peau à peau
lio | 5/9/2006
Argile maléable jusqu'à la négation...
C'est du chaos que surgit la forme et la vie.
Indispensable rite...
L'Eronaute | 5/9/2006
"S'annuler pour se recréer" La mathematique amoureuse, la chimie troublante ...
Où il faut les ingrédients indispensables : vous !!
jeanne | 5/9/2006
Si grande que l?on doit y entrer par le chas d'une aiguille... et au bout, il y a le royaume des cieux ! (sourire)


Idalie Felix | 5/9/2006
ce regard pour moi est de sagesse et de connaissance
il ne me met pas mal à l'aise
il est
le texte me touche, parce qu'on peut le lire de bien des manières
ce qui est dit sur les apparences et les miroirs (sans tain)
va bien au delà de thème apparemment traité
le rythme en est parlant pour moi, il sonne juste
selva | 5/9/2006
On a tous besoin de tous les sentiments pour vivre et mourrir.
Je t'embrasse.
p | 5/9/2006

Pas de soucis, Chère Aurora : mon texte pourrait paraitre
en bibliothèque rose... qui en a vu bien d' autres avec la comtesse de Ségur! C' ètait la longueur qui m' inquiètait. Mais n' allongeons pas plus la sauce !

Les métamorphoses de Donatien

Ce matin là le divin marquis se réveilla de fort bonne humeur.
Les murs de sa cellule ètaient moins gris et le soleil brillait.
Il se leva, s' étira et marcha longuement, longuement ... trois pas à gauche, cinq pas à droite, cinq pas à droite, trois pas à gauche... Bientôt il sentit le besoin irrépressible de marcher à quatre pattes. En marchant il se frottait le long des murs rocailleux pour calmer une démangeaison terrible... Tous ses sens ètaient en éveille; Des odeurs inconnues faisaient frissonner ses moustaches et une étrange et crispante musique hard rock, agaçait ses oreilles

ll sentait une force nouvelle l' envahir et malgré szs 200 livres il sauta lestement sur la table.

Là, ce qu' il apperçut dans le plat en étain qui lui servait de miroir, le laissa sans voix :

A la place du visage bouffi, et de la panse adipeuse, il vit un superbe chat noir au poil brillant, à l' oeil étincelant et à la queue dressée...

La queue ? les queues plutôt! Car il en avait neuf ! Neuf queues queues qui s' agitaient en tous sens.

Monsieur le Marquis était transformé en "chat à neuf queues".

Il poussa un feulement terrible et sauta sur l' appui de la fenêtre. Dans le soleil tout neuf , brillait à quelques encablures le dôme doré d' un couvent d' Ursulines.

Les effluves des jeunes pénitentes, punissables et corvéables à merci, montaient jusqu' à lui, sensuelles, désirables, au milieu des cris de Paris qui s' éveillait

Mais tout chat qu' il était, même avec ses neuf queues, Monsieur le Marquis n' ètait pas un chat volant ! Le vide était trop grand, la distance trop longue...

Alors se roulant en boulle et rentrant en lui même, le cher Donatien prononça cette phrase célèbre :

" Français, encore un effort pour devenir Républicain". C' ètait à lui qu' il s' adressait

Aussitôt le divin Donatien se transforma en un superbe martinet qui s' envola vers la terre promise des prie-dieu et des pénitences .

Yves à la Fleur (février 2006)

Aurais-je eu l' heur de ne point vous déplaire ?

Ce soir avant de partir quelques jours dans le sud, j' essaierai, modestement de vous donnez mon sentiment sur le problème du virtuel...
yves a la fleur | 5/10/2006
Merci, cher Yves pour ce Sade en chat fouetteur du Marquis de... Carabas.
Un très joli texte que nous aurions regretté de ne pas partager...
Et...de très bonnes vacances à vous.

Amitiés,

AURORA
AURORA | 5/10/2006
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