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LA MILLE ET UNIEME.

 

                      AURORAWEBLOG Chaînes BDSM

 

La mille et unième nuit ? Non. Quoi que. Vu l’heure à laquelle je publie…

Simplement la mille et unième note de ce blog.

 

Mille et une traces et pas une seule trahison. Ni à Toi, ni à moi.

Ni à ce que Tu étais lorsque je T’ai connu, ni à ce que Tu es demeuré.

Ni à ce que j’étais avant, ni à ce que je suis devenue.

Profession de foi, donc.

 

Je suis restée la même rebelle contre tout, le même oiseau persifleur de partout.

Je ne chante jamais pour être dans le ton. Je dis rarement oui, bien plus sûrement non.

J’aime abattre les chênes surtout s’ils sont emblèmes.

Je m’aime, moi, en chaînes aux petits matins blêmes…

Et lorsque je les montre ainsi que ci-dessus, c’est un hommage intime aux yeux de tous rendu.

Dans le monde palpable, une seule encercle ma cheville : elle est insoupçonnable, paraît simple vétille.

Elle est l’or de nos liens : c’est Toi qui la ferma il y a quatre années et depuis ce matin, elle est demeurée là, je n’y ai plus touché.

 

Je suis bien chevillée mais ne le suis qu’à Toi. Une chasse gardée. Ta soumise. Voilà.

Une qui n’aime pas les maîtres d’opérette, les fantasmeurs pénibles et les sadiques froids.

Plus facile qu’on croit de relever la tête, de se faire intangible à tous les rabat-joie.   

Dire « Je T’appartiens », comme on le dit chez nous, est mot de galérien, pacte digne de loups.

C’est l’enfer parfumé, l’odeur du fer aimé.

C’est l’amour qui s’éprend dans l’absolu contraire, c’est un défi au temps, à demain, à naguère…

C’est l’amour fier debout quand il est à genoux.

 

 

 

 

 

 

 
AURORA | 1/2/2006
KarmaOS