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BDSM LECTURES : PATRICK LE SAGE - JOURNAL D'UN MAITRE - RECIT - FLAMMARION - 2005 .

                          

 

 

Avertissement :

Cette note est tr\303\250s longue. J’avais pens\303\251 un instant la scinder en deux parties puisqu’il est dit qu’une note \302\253 blogu\303\251e \302\273 ne doit pas d\303\251passer une lecture d’une minute. Je ne le ferai pas.

 

En revanche, je ne bloguerai pas d’autre post le 11/10. Je r\303\251\303\251diterai simplement celui-ci dans la soir\303\251e. Ainsi les press\303\251s auront tout le temps de le lire en plusieurs fois.

 

Toutefois, ceux/celles qui ne d\303\251sirent que lire la \302\253 chronique \302\273 du livre peuvent sauter tous les pr\303\251ambules en italiques. Mais ce serait dommage\302\205

Par ailleurs, contrairement \303\240 mon habitude, je ne publierai pas un seul extrait cons\303\251quent du livre mais m’appuyant sur la loi signal\303\251e dans notre avertissement (colonne de droite) plusieurs courts extraits choisis afin d’\303\251tayer mon propos critique.

 

 

Prologue :

Nous avons lu tous les deux le livre pr\303\251sent\303\251 ici ce soir. A ma demande.

Tel Patrick Le Sage, et \303\240 ma diff\303\251rence, Marden a connu le monde \303\251changiste \303\251voqu\303\251 dans les premi\303\250res pages.

De m\303\252me, autrefois, Marden comme Ma\303\256tre Patrick mais aussi comme bien d’autres, a lui aussi re\303\247u chez lui en vue d’une relation de Domination/soumission des femmes accompagn\303\251es ou envoy\303\251es par leur ma\303\256tre, mari ou compagnon.

Nous avons toujours \303\251t\303\251 clairs sur ce point, ici, ne cachant ni l’un ni l’autre quoi que ce soit de ce qui fut notre \302\253 avant \302\273 (lui un profil \302\253 hard \302\273 et moi une oie tourbillonnant sur un chat BDSM) et tout cela \303\251tait dans le premier de nos blogs.

Ce n’est pas de notre fait s’il n’est plus lisible.

Je d\303\251sirais donc conna\303\256tre son avis. Il m’a soulign\303\251 trois passages dans le livre en inscrivant dans la marge la mention \302\253 vrai \302\273 : les deux premiers font deux lignes et concernent l’ \302\253 orgasme c\303\251r\303\251bral du Dominateur \302\273, diff\303\251rent et plus riche qu’un simple orgasme physique, le troisi\303\250me fait cinq lignes et parle du plaisir du Dominateur \303\240 voir dans un lieu public les regards envieux des autres hommes se porter sur sa soumise.

Pour le reste, il m’a encadr\303\251 des passages et des lignes mais avec pour seul commentaire (qui en dit long) de nombreux points d’exclamation\302\205

 

Sans l’article qui lui a \303\251t\303\251 consacr\303\251 dans Lib\303\251ration, ce livre ne serait que ce qu’il est : un non-\303\251v\303\251nement.

C’est dire que le livre en soi (je d\303\251velopperai plus loin) n’a strictement aucun int\303\251r\303\252t, ni litt\303\251raire (pauvres de nous !) ni m\303\252me autobiographique (qui au fond, parmi 60 millions de Fran\303\247ais, s’int\303\251resse \303\240 Ma\303\256tre Patrick ?).

Mais il y a cet article de Lib\303\251ration et pas n’importe lequel : pas une \302\275 colonne perdue dans le fin fond des sorties livres de la semaine. Non : le portrait de la page 4, toute une institution pour le journal en question.

Et apr\303\250s avoir lu le livre, cet article ne cesse de m’interroger.

 

Comme je m’y attendais, nulle part dans l’ouvrage, il n’est fait mention des id\303\251es politiques, sociales, religieuses du \302\253 ma\303\256tre \302\273 en question telles qu’elles apparaissent dans le reportage de Lib\303\251ration. Pas plus que son respect pour \302\253 les hommes qui ont des couilles \302\273 au sens figur\303\251. Ni son m\303\251pris latent et son esprit revanchard envers les femmes (celles qui y apparaissent et qui sont, bien s\303\273r, \302\253 ses \302\273 soumises sont noy\303\251es sous un flot d’\303\251pith\303\250tes et d’adresses surfaites.)

Mais alors, cette page 4 de Lib\303\251 ?

Ce qui me g\303\250ne en elle pour finir, c’est sa date, le 3 octobre 2005, jour de la sortie nationale du livre.

Un livre qui avait tout pour passer inaper\303\247u.

Mais qui est \303\251dit\303\251 chez Flammarion.

Ce livre qui (ce sera le seul point commun entre Ma\303\256tre Patrick et moi : j’ai class\303\251 mon blog dans la cat\303\251gorie \302\253 soci\303\251t\303\251 \302\273) est vendu, tr\303\264nant en dix exemplaires (ce qui n'est pas rien pour un premier tirage) sur les tables \302\253 Soci\303\251t\303\251 \302\273 ou \302\253 Faits de soci\303\251t\303\251 \302\273 des quatre tr\303\250s grandes librairies de ma ville (dont les trois enseignes nationales les plus connues).

 

On peut alors se demander pourquoi l’autobiographie d’Annick Foucault \302\253 Fran\303\247oise Ma\303\256tresse \302\273, \303\240 mon sens bien plus int\303\251ressante et mieux \303\251crite que celle de Patrick Le Sage, figure, elle, dans le rayon \303\251rotique ?

Est-ce de n’avoir eu \302\253 que \302\273 La Musardine pour \303\251diteur ou de n’avoir pas eu l’honneur d’un \302\253 portrait \302\273 de Lib\303\251ration ?

 

Bref, c'est comme si Lib\303\251 (je n’affirme rien, je suppose, c’est une r\303\251flexion qui n’engage que moi, une opinion, pas une v\303\251rit\303\251) avait assur\303\251 la promotion de ce livre pour Flammarion- Beigbeder and Co.

Qui mieux que Lib\303\251ration, qui est le seul quotidien fran\303\247ais ouvert aux sexualit\303\251s marginales et dont on peut supposer qu’une partie des lecteurs constitue un possible vivier  d’acheteurs pour ce livre, pouvait consacrer une page 4 enti\303\250re \303\240 Ma\303\256tre Patrick ?

 

Ensuite, toute l’ambigu\303\257t\303\251 de l’article ne vient-elle pas du fait que le journaliste charg\303\251 de la besogne a tout de m\303\252me laiss\303\251 transpara\303\256tre autre chose qu’un simple cirage de pompes et \303\240 travers son entretien avec \302\253 l’auteur \302\273 a montr\303\251 ses \302\253 tendances \302\273 autres que sexuelles ?

Je sais que si l’on pense \303\240 un lecteur sarkozyste et catholique de Lib\303\251ration, tout mon raisonnement ne tient plus debout.

Mais celui-ci va-t-il se pr\303\251cipiter pour acheter \302\253 l’\302\234uvre \302\273 ?

Ma foi, peut-\303\252tre\302\205

Comme je le r\303\251p\303\250te, je ne suis pas s\303\273re d’avoir raison mais cet article-promotion me met mal \303\240 l’aise \302\253 apr\303\250s-coup \302\273\302\205

 

 

  

Venons-en au livre. A sa couverture d’abord.

Je n’ai \303\264t\303\251 que le bandeau rouge (afin de laisser le dessin du fouet visible) qui porte en titre \302\253 T\303\251moignage in\303\251dit \302\273.

De la 4\303\250me de couv’, je ne retiens que deux erreurs : la d\303\251finition d’ \302\253 \303\251ducation anglaise \302\273 (cela n’a jamais \303\251t\303\251 le \302\253 triangle \302\273 de la soumise que son ma\303\256tre confie \303\240 un autre ma\303\256tre) comme il est indiqu\303\251 l\303\240 mais un ensemble de pratiques. M\303\252me Patrick Le Sage la d\303\251finit comme telle \303\240 l’int\303\251rieur (la personne qui a r\303\251dig\303\251 cette page n’a donc pas lu le livre qu’elle pr\303\251sente ou bien alors n’y a rien compris !).

Le seconde : \302\253 Pour la premi\303\250re fois, un ma\303\256tre se pr\303\252te au jeu de la confession et dit tout\302\205 \302\273

Ce \302\253 un ma\303\256tre \302\273 est inacceptable syntaxiquement. Si tant est que l’on prenne le mot \302\253 ma\303\256tre \302\273 dans son acception habituelle en BDSM ou SM, l’article ind\303\251fini \302\253 un \302\273 est ici employ\303\251 en un contresens complet.

Patrick Le Sage n’est pas \302\253 un \302\273 ma\303\256tre mais un ma\303\256tre tout \303\240 fait atypique, s’occupant exclusivement des soumises (et non des soumis hommes pour lesquels il marque un d\303\251dain et une aversion d\303\251finitifs) des autres.

 

Je laisserai de c\303\264t\303\251 la pr\303\251face : elle me servira pour conclure.

Je dirai en revanche un mot de la conclusion : Patrick Le Sage y remercie (entre autres) Martine Roffinella (\303\251crivain, auteur elle-m\303\252me d’un \302\253 Fouet \302\273) pour avoir \302\253 corrig\303\251 \302\273 sa prose. Vu le r\303\251sultat final qui est sous nos yeux et pour lequel on ne peut parler de \302\253 bonheur d’\303\251criture \302\273, elle a du avoir du travail !

 

 

Le livre est compos\303\251 de deux parties : le premier tiers est un monument de l’ego.

Patrick Le Sage nous y raconte ses d\303\251buts \303\251changistes puis sa rencontre avec une Gladys croyant voir en lui un sosie de son d\303\251funt ma\303\256tre et qui, apr\303\250s quelques mois d’une liaison peu flambante \303\251rotiquement, se d\303\251cide \303\240 l’amener dans ses \303\251tages pour lui r\303\251v\303\251ler dans une sc\303\250ne digne de Conan Doyle, et une pi\303\250ce secr\303\250te, et sa vocation, vocation qu’il eut \303\251t\303\251 dommage qu’il manqu\303\242t :

\302\253 Je ne suis pas un sorcier, mais je crois pouvoir \303\251crire qu’aucune femme ne passera entre mes mains sans \303\252tre honor\303\251e de la qualit\303\251 de mes prestations. Aucune femme ne d\303\251mentira la jouissance extr\303\252me que je lui ai procur\303\251e. \302\273 (page 36)

Bonjour les chevilles !

Allez "d\303\251mentir", vous, si vous en aviez envie, apr\303\250s \303\247a !

Quant au mot \302\253 prestations \302\273, je laisse appr\303\251cier (ndlr).

 

La suite de cette premi\303\250re partie est la visite de sa cave \303\240 laquelle Patrick Le Sage nous convie, nous lecteurs, pour nos 18 euros. J’ai \303\251voqu\303\251 cette cave, ses blasons, ses ornements dans divers posts au sujet de son site (si vous prenez le train en marche, je vous renvoie par clic ici, \303\240 la note qui les \303\251num\303\250re tous, et qui donne le lien avec l’article de Lib\303\251ration).

Je ne prendrai donc en exemple que la description de la parure noire (comme il se doit) du lit :

\302\253 \302\205 elle porte l’embl\303\250me du Ma\303\256tre, mon embl\303\250me, une fleur de lys blanche brod\303\251e en son centre. \302\273 (page 45).

 

Patrick Le Sage abuse encore plus du possessif qu’il n’use de \302\253 ses \302\273 soumises, si l’on veut mon avis de grammairienne :

\302\253 Ainsi se constituent mes impressionnantes collections de photographies. \302\273 (page 54).

\302\253 C’est ici que se terminent les s\303\251ances, c’est ici que j’aime achever glorieusement mon \302\234uvre. \302\273 (page 55).

\302\253 \302\205 en mon donjon situ\303\251 en plein c\302\234ur de Paris, et qui porte sur chaque objet, chaque pierre, chaque \303\251l\303\251ment du d\303\251cor mon ombre \302\226l’ombre du Ma\303\256tre. \302\273 (page 56)

 

Et voici donc Patrick Le Sage devenu Ma\303\256tre Patrick.

Expert en soumise d’autrui.

Connu sur la place.

\302\253 \302\205 par le biais de relations bien \303\251tablies qui se chargent de diffuser \303\240 qui de droit la r\303\251putation qu’il convient \303\240 mon endroit. \302\273 (page 57).

Les couples viennent donc \302\253 pour puiser dans la richesse de mes rites et dans l’esth\303\251tique de mes pratiques. \302\273 (pages 58)

Un homme plein d’humilit\303\251, quoi\302\205

 

 

Marginal Ma\303\256tre que ce Patrick car s’il accepte bien la soumise d’un autre, il refuse g\303\251n\303\251ralement la pr\303\251sence du Ma\303\256tre en titre dans son Donjon-Cave et ren\303\242cle lorsque celui-ci veut fixer lui-m\303\252me limites et \302\253 sc\303\251narii \302\273 acceptables.

\302\253 Bref, l’air de rien, il fixe tranquillement les bornes de la domination que je dois exercer, il dicte ses ordres au Ma\303\256tre que je suis. \302\273 (page 61).

Cette fois Patrick Le Sage feint d’y consentir : il vient de rencontrer Marie et son \303\251poux.

Marie, la soumise qu’il va aimer.

 

 

Mais m\303\252me avec Marie, il prendra les d\303\251cisions seul, en Deus ex Machina, sans l’avis de l’\303\251poux et encore moins celui de la principale concern\303\251e. Le sexe de Marie sera ainsi perc\303\251 par surprise. Comme dans le livre \302\253 Enjeux d’Amour \302\273, le sexe de Yo \303\251tait cousu \303\240 son insu et celle de son compagnon par Ma\303\256tre Patrick.

Tout le monde se montrant ravi apr\303\250s puisque, bien s\303\273r, ces jeux se passent entre adultes consentants\302\205 et que l’extralucide Ma\303\256tre Patrick est l\303\240 pour deviner sans faille jusqu’au bout de quelle nuit sont capables d’aller \302\253 ses \302\273 soumises.

 

 

L’amour pour cette Marie, donc.

Cela aurait du m’attendrir mais  avec la grandiloquence des \302\253 Madame \302\273 (\303\240 qui l’on fait l\303\251cher ses pompes !), les mots dignes de la Renaissance entre deux moments d’encloisonnement avec une gamelle dans un r\303\251duit, tout cela ne me para\303\256t que faux semblant.

Illusions auxquelles cet homme a besoin de se raccrocher.

On dirait que Ma\303\256tre Patrick r\303\252ve sa vie en parlant (c’est le mot car on ne peut vraiment pas dire qu’il \302\253 \303\251crit \302\273).

Y a-t-il une piste \303\240 suivre dans ce \302\253 \302\205 j’ai affaire \303\240 une pharmacienne et (\302\205) j’adore dominer les intellectuelles. \302\273 (page 67).

Pour moi, oui, sans doute aucun.

 

La motivation \303\240 la domination de Patrick Le Sage ne me para\303\256t bas\303\251e que sur un attrait du beau monde (ndrl : Dans un double sens. Ah ! cette perp\303\251tuelle allusion \303\240 la beaut\303\251 qu’il exige de \302\253 ses \302\273 candidates soumises\302\205 Et cet amour du Gotha qui transpara\303\256t dans l’\303\251pisode de la Comtesse livr\303\251e pour un simulacre de viol \303\240 une dizaine de bikers) et \303\240 une revanche \303\240 prendre.

D’o\303\271 lui vient cette revanche ? Le fait de ne pas \303\252tre un \302\253 intellectuel \302\273 lui-m\303\252me ? Le livre ne l’explique pas. L’article de Lib\303\251 tentait de le faire. Un peu.

Au sujet de la beaut\303\251, il y a une sc\303\250ne notable page 237 o\303\271 Patrick Le Sage laisse \303\251clater son m\303\251pris devant la vue de deux soumises bien enrob\303\251es jouant avec leurs maris, tout aussi ob\303\250ses qu’elles. Or Patrick Le sage n’est \302\205 pas mince.

 

Revenons en \303\240 l’amour. Mais quel amour ? Lorsque Marie la lilloise est l\303\240 et qu’il l’abandonne dans le bas de la Cave parce qu’il y a une autre soumise qui a rendez-vous \303\240 une heure pr\303\251cise en haut et que le Grand Seigneur respecte les horaires \303\240 la minutes pr\303\250s ? S’il y a un fauteuil de dentiste dans la cave de Patrick Le Sage, il y a aussi un agenda tout aussi bien rempli que celui d’un praticien de la dentition.

 

Et tous ces refus de rapports sexuels avec ces femmes (hormis Marie, nous dit-il) alors qu’il les livre \303\240 des douzaines d’hommes qu’il nomme ses \302\253 godes \303\240 pattes \302\273, hommes \302\253 conscients d’avoir la chance d’int\303\251grer mon \303\251quipe \302\273 (page 99), qu'en penser \303\240 la fin ?

 

Sa r\303\251flexion intime sur les s\303\251ances ?

 

\302\253 J ‘\303\251tais, il faut le dire, particuli\303\250rement content de mes performances et de ma cr\303\251ativit\303\251\302\205 \302\273 (page 68).

\302\253 \302\205 je suis le Ma\303\256tre, le puissant, l’incontestable, qu’elle craindra et v\303\251n\303\251rera, celui qui lui retire sans m\303\251nagement, mais avec panache, son corsage brod\303\251. \302\273 (page 76) [ndrl : demande de d\303\251finition de panache pour enlever un corsage, merci !]

\302\253 \302\205 sa soumission est exemplaire, elle r\303\252ve m\303\252me de m’\303\251pater, dans son exquise na\303\257vet\303\251, parce qu’elle voit en moi Le Ma\303\256tre parmi les ma\303\256tres. \302\273 (page88).

 

Les deux tiers du livre qu’il reste sont consacr\303\251s \303\240 des pages et des pages de mises en sc\303\250ne alambiqu\303\251es (il est vrai qu’on les a d\303\251j\303\240 lues, semblables, dans les trois livres o\303\271 Ma\303\256tre Patrick appara\303\256t comme personnage : \302\253 Le lien \302\273 de Vanessa Duri\303\250s, \302\253 Enjeux d’Amour \302\273 de Yo et Ga\303\253l, \302\253 Soumise \302\273 de Salom\303\251).

 

Alors, \303\251videmment, on fatigue. D’autant plus que s’il est une certitude, c’est que sans le succ\303\250s public d’au moins deux des trois livres cit\303\251s, Ma\303\256tre Patrick ne serait rien, seulement un illustre inconnu comme vous, comme moi, Donjon de luxe ou pas.

 

Quant aux descriptions de gang bangs, \303\240 celles de soumission hard, elles occupent la fonction qu’elles doivent occuper dans ce genre de livre lorsqu’il n’est pas au rayon \302\253 Soci\303\251t\303\251 \302\273 mais sur la haute planche \302\253 Erotisme \302\273 des librairies. Que pourrais-je en dire de plus ?

 

Mauvais livre donc. Inutile surtout.

Qui ne r\303\251pond pas m\303\252me \303\240 son titre  : il n’est en rien un \302\253 journal \302\273.

Tout au plus, mais c’eut \303\251t\303\251 faire injure \303\240 Ren\303\251 (pas le Roi, ni celui d’O, mais Chateaubriand), aurait-on du l’intituler \302\253 M\303\251moires d’Outre-Cave \302\273\302\205

 

Vantardise d’un individu pompeux. Qui de plus, \303\240 l’\303\242ge qu’il atteint (quelle insistance sur la jeunesse de ses soumises!) , doit sentir venir quelques \302\253 canards du doute \302\273 :

\302\253 Il fallait donc que je r\303\251ponde aux attentes de mon ami Alexandre, je n’avais pas le choix si je veux demeurer le Ma\303\256tre que je suis. \302\273 (page 105).

 

De l’authenticit\303\251 maintenant.

 

Une chose m’a particuli\303\250rement laiss\303\251e perplexe dans ce r\303\251cit. Je narrais r\303\251cemment, dans la note dont je donne le lien plus haut, comment nous avions fortuitement crois\303\251 Ma\303\256tre Patrick sans savoir qui il \303\251tait.

Il se trouve qu’il consacre environ une quinzaine de pages, en trois fois, \303\240 ce lieu qui nous vit nous rencontrer par hasard.

 

Or, il y a un probl\303\250me. Si je ne peux rien dire sur ce qui c’est pass\303\251 ou non dans la cave du caviste (je n’y \303\251tais pas, sourire\302\205), je ne peux sans \303\251clater de rire le voir \303\251crire :

\302\253 Ce lieu est, en Languedoc, le rendez-vous oblig\303\251 de tous les Ma\303\256tres, Ma\303\256tresses, esclaves de la r\303\251gion (\302\205) du beau monde, qui se r\303\251unit en un Haut Lieu de la Domination. \302\273

et quelques lignes plus bas :

\302\253 \302\205aucun touriste ne s’est jamais \303\251gar\303\251 dans les environs de ce lieu, car c’est la mort qui r\303\264de l\303\240, dans son manteau macul\303\251 de sperme et de cyprine. \302\273 (page 148).

 

On constatera que j’ai \303\251vit\303\251 de nommer le lieu en question et saut\303\251 une ligne : c’est volontaire, nous en sommes des assidus, des photos de moi l\303\240-bas sont sur ce blog et je ne voudrais en aucun cas ternir cet endroit avec ma pi\303\250tre opinion du livre de Patrick Le Sage. Ou, pire encore, que ce lieu chaleureux d’habitu\303\251s ne passe, aux yeux de celui qui le d\303\251couvrirait via ce blog sous les lignes de Ma\303\256tre Patrick, pour le coupe gorge qu’il n’est vraiment pas.

 

 

Mais essayez de comprendre : quand je lis \302\253 c’est la mort qui r\303\264de l\303\240 \302\273 sous la plume de Ma\303\256tre Patrick concernant un endroit que je fr\303\251quente, cet emploi d\303\251mesur\303\251 d’une telle forme emphatique (la mort qui r\303\264de l\303\240, il fallait vraiment l’inventer celle-l\303\240), j’en arrive \303\240 remettre beaucoup de ce livre en doute.

Si ce que je connais est aussi inexactement d\303\251crit, comment penser que ce que je ne connais pas est vrai dans ce livre ?

 

Et l\303\240, toute la baudruche se d\303\251gonfle\302\205

 

D’autant plus que tout bien pes\303\251, au bout des 276 pages , on s’aper\303\247oit que les sc\303\250nes de gang bangs sont aussi nombreuses que les sc\303\250nes BDSM.

Ma\303\256tre Patrick s’en d\303\251lecte. En organisateur, en voyeur, Jamais en participant (l\303\240 encore, on pensera ce qu’on voudra).

Pour moi, le gang bang n’est pas une pratique SM.

Juste un divertissement sexuel aussi gai que les partouzes d\303\251peintes par Catherine Millet.

 

Le SM de Ma\303\256tre Patrick au final ?

Du Grand Guignol pour riches.

Point barre.

 

Mais alors, que reste-t-il ?

 

Le Milieu.

Evoqu\303\251 page 59 en ce terme : \302\253 notre caste \302\273. Et ailleurs (j’ai perdu la page) par \302\253 le s\303\251rail \302\273.

Et puis les noms ou les pseudos bien s\303\273r\302\205 Sur la vingtaine \303\251voqu\303\251e, cinq me sont et seraient \303\240 beaucoup tr\303\250s familiers.

Il est de bon ton dans le \302\253 s\303\251rail \302\273 d’aller subir, la fleur aux dents, pour ces dames les outrages de Ma\303\256tre Patrick et pour ces messieurs d’attendre au salon du dessus tandis que l’on perce, pince et meurtrit en bas leurs compagnes soumises.

Car s’il est une chose dont je ne doute pas un seul instant, c’est de l’afflux de candidatures pour \303\252tre mises en croix et gang bangu\303\251es chez Monsieur Le Sage. Et je parierais m\303\252me que ce livre les fera encore augmenter.

 

Mais je le constate avec beaucoup de tristesse.

Comme j’ai constat\303\251 avec beaucoup de tristesse qui avait \303\251t\303\251 le \302\253 pr\303\251facier \302\273 de ce livre sans int\303\251r\303\252t.

Pierre Bourgeade, pour lequel j’avais beaucoup d’estime et que je pensais \303\252tre un fin connaisseur de l’\303\251rotisme SM.

Et bien, sa pr\303\251face raconte, une fois faits les ronds de jambe d’usage, comment il a lui m\303\252me amen\303\251 sa soumise chez Patrick Le Sage.

Encore heureux qu’il ait \303\251vit\303\251 dans ses dix pages de parler litt\303\251rature au sujet de ce \302\253 bouquin \302\273, certes publi\303\251 chez Flammarion mais qui ne vaudra m\303\252me pas son prix lorsqu’il sera en \303\251dition de poche.

 

Je laisserai le mot de la fin \303\240 tout autre que moi. Sur un weblog faisant allusion \303\240 l’article de Lib\303\251, un commentateur a pos\303\251 quelques lignes qui commen\303\247aient par :

\302\253 Patrick ou l’O.S. du sadomasochisme \302\273.

Il avait tout dit en ces mots.

C’est exactement ce que l’on pense \303\240 la lecture de ce livre.

Bien loin des titres de noblesse dont on sent, avec ses blasons, armoiries, vouvoiements, que Patrick Le Sage a l’immodestie de croire qu’ils lui iraient comme un gant\302\205

 

POUR TOUS LES PASSAGES EN ROUGE :

Patrick Le Sage \302\226 Journal d’un Ma\303\256tre \302\226 R\303\251cit \302\226Flammarion \302\226 2005

 

 

 
AURORA | 10/11/2005
au secours, il me faudras des années pour lire votre note!!

LOL!
bonne nuit

falo.
falo | 10/11/2005
Sourire!
Il m'a fallu des heures pour l'écrire.
Mais il faut parfois briser les fausses légendes.
Même si cela prend du temps ( dans tous les sens ).

AURORA
AURORA | 10/11/2005
Il est même dans certaines librairies au rayon « Sociologie » à défaut de « sexologie ».
Pour ma part, en ce qui concerne l?article de Libé, je penche plutôt pour du copinage éditorial dans la promotion d?un livre présenté comme quelques peu sulfureux et qui pouvait intéresser les « bobos » lecteurs du quotidien (et donc être acheté).
Et bien entendu, malgré son cabotinage, on n?y retrouve pas certaines pratiques « sexuelles » complaisamment décrites dans les bouquins précédemment cités? cela ferait désordre chez Flammarion !!!
MARDEN

Le M. d'AURORA | 10/11/2005
La presse n'est que copinage, ça c'est bien certain. Pour le reste c'est un peu ? c'est un peu difficile de juger du fond sans avoir ni lu le livre, ni les connaissances du réseau ;-)

Mais la note est pas si longue et se lit toujours aussi agréablement !
lesyeuxsanspaupieres | 10/11/2005
Décidément Aurora , vous êtes une incorrigible maso .... sourire ...
Je n'ai aucune interrogation sur l'article de Libé, un attaché de presse doué qui livre clé en main un pêre Ubu du bdsm à un journaliste doué, ça mérite bien une page 4 ... On se dédouane en égratignant, assez cruellement ma foi, mais combein vaut une pub en 4 chez libé ...

Je suis par contre profondément choqué par le temre OS ...
Non ce n'est pas un OS du bdsm que l'on nous décrit, juste un petit boutiquier, trouillard, aigri, revanchard, minable, haineux , ...

les marques du plaisir | 10/11/2005
Euh... je ne sais pas ce que ça veut dire, "O.S."...

J'ai lu votre note avec un grand intérêt, d'un trait -j'avais prévu le temps! Je n'irai décidément pas acheter le livre. Ce qui me fait peur, ce qui me choque, c'est ce paragraphe que vous avez écrit:

"Il est de bon ton dans « le sérail » d?aller subir la fleur aux dents pour ces dames les outrages de Maître Patrick et pour ces messieurs d?attendre au salon du dessus tandis que l?on perce, pince et meurtrit en bas leurs compagnes soumises."

Si c'est vraiment ce qui se passe dans le milieu... ça m'en dégoûte.

Merci pour cette critique :)

Lilly

Lilly | 10/11/2005
Lilly, il est aussi des gens qui "jouent" leur bdsm ludique, joyeux, sans revanche à prendre sur qui que ce soit ...

Les marques ....

PS OS : ouvrier spécilaisé, terme employé avant le "triomphe du libéralisme" pour designer des ouvrieres d'usine sans qualification , par opposition aux OQ ouvriers qualifiés ....

employer OS dans le cas de ce bonhomme relève du mépris envers le monde du travail ..... ce n'est qu'un boutiquier ... de ceux qui manifestaient pour faire chuter la gueuse ...



les marques du plaisir | 10/11/2005
Lilly et Lesmarques>
Oui, à y réfléchir, je pense aussi que dans ce contexte, parlant de cet homme, ce terme est injurieux pour les O.S.

Si je l'ai repris, c'est que j'avais été très "frappée" par toute une page où "l'auteur" décrit (avec une minutie "sadique" par sa maniaquerie) comment il recycle tout un tas d'objets, notamment des...poignées de portes.
Lesmarques sait que je suis "pour" la confection du matériel perso mais il faut lire la façon dont c'est raconté ( ça et tout un tas d'autres choses mais je ne pouvais pas ici citer le livre entier ) pour comprendre mon malaise devant son (h)ardeur au labeur.

Mais je ne voulais pas insulter le monde du travail, oh! que non...
Plaidons pour une maladresse due à l'heure tardive ( j'ai mis cinq heures à rédiger ce "trukaschpilt" )...

Amitiés,

AURORA
AURORA | 10/11/2005
Lilly>Au sujet de la phrase de moi que tu as relevée.
Le Milieu, ce n'est pas le BDSM, ni l'ensemble de ses pratiquants.
Juste des snobinards ( peut-être une petite centaine sur toute la France avec une forte concentration parisienne ) qui se la jouent.
Trop de fric parfois engendrant l'ennui, ça finit par donner ça, effectivement.


Je t'embrasse,

AURORA
AURORA | 10/11/2005
PS: Il est justement à noter ( et j'avais omis de le faire ) qu'après une "séance", Maître Patrick offre...une coupe de champagne à ses "invités".

AURORA
AURORA | 10/11/2005
bonjour Aurora et le M d'aurora,

enfin non!! votre note se lit vite et comme certains le disent assez " passionnante" ;-)

bon j'ai relevé cette phrase de ce maitre que vous avez également choisie :

Aucune femme ne démentira la jouissance extrême que je lui ai procurée. » ( page 36 )

hum j'avoue que ce maitre as atteint une suprématie de l'arrogance présomptueuse voire assez orgeuilleuse.

vi justement avant cet extrait il dit avouer,à tous ceux du MILIEU un certains mépris pour les hommes soumis...Pourquoi?

dans un trio échangistes, les femmes et les hommes jouent continuellement des rôles erotiques, sexuelles, tantôt exbih , tantôt voyeur non?

enfin je ne connais pas votre MILIEU uniquement par vos ecrits, Aurora, voire par des photographies, des " documentaires vendues sous le manteau" , des films , mais je pense que toutes formes d'érotisme doit être présentes dans Le MILieu... sans arrogance , ni mépris, ni haine envers tous et toutes, peut importe qu'il soit BDSM....dans NOtre MILIEU, NOUs , HOMOsexuelles, LESbian ou autres encore que sais je :


Le partage , La génerosité, La complicité, La réciprocité adjacentes ou non, doit être de rigueur ....mais dans NOtre Milieu il ya egalement des CONS, OUI MONsieur oU MESSIEURS....pourquoi tant de Haine envers ce qui vous apportent en tant soit peu du désir, de la bave aux lévres...pOurquoi les méprisez!!!?


je n'ai pas compris, ce qu'est un O.S,

surement un vulgaire os.


facile.


falo.



falo à Aurora et le M d'Aurora | 10/11/2005
Bonsoir Falo.
Tu as parfaitement raison. Des valeurs comme la générosité, la complicité et la « réciprocité » devraient être la « règle » dans les rapports humains et à plus forte raison dans les rapports amoureux et érotiques.
Malheureusement, il y aura toujours des égoïstes ou des revanchards qui tireront la couverture à eux et règleront leurs « petits comptes ».
Et rassure toi, la proportion de cons doit être sensiblement la même dans ton milieu et dans celui du BDSM que celle rencontrée dans le « monde ». Quoique peut-être un tout petit peu au dessus de la moyenne quand le milieu (quel qu?il soit) se veut absolument élitiste.
Ici nous rencontrons celui qui se voudrait le paradigme et qui n?est qu?un besogneux, un laborieux (pas taper LesMarques !) à défaut d?avoir la noblesse dont il rêve.
Comme tu as pu le remarquer à son ton présomptueux, il ne craint rien pour ses chevilles.
En ce qui concerne son mépris pour les soumis, il suffit de relire l?article de Libé? Le monsieur aime les hommes « couillus »? ce qu?il ne pense pas être le cas des hommes soumis.

Quant à « O.S. » malencontreusement employé, c?est une abréviation d?Ouvrier Spécialisé, nom donné aux ouvriers non qualifiés c?est à dire sans formation professionnelle, généralement immigrés, qui ont constitués les bataillons du « sous prolétariat » industriel dans la France des « 30 glorieuses ».
A cette époque, être O.S chez Renault était le « mirage français », celui qui perdure dans quelques contrées et qui permet encore aujourd?hui l?exploitation de ces gens par des patrons sans scrupules.

Le M. d'AURORA | 10/11/2005
oui, Oui , je sais ce qu'est un Ouvrier Spécialisé.Mon pére l'a été toute sa vie et a été médaillé pendant sa Pré-retraite.

j'ai voulu finir mon commentaire de maniére simplement expéditive.

Oui je suis d'accord avec Vous, M, l'élitiste tue irrémédiablement toutes formes de raisonnements.

sinon je préferes parfois la fourberie, parfois, ça peut être drôle, a toutes formes de Mesquerie, dans la vie.


Mes Amitiés, à Vous M.

un grand bravo à Aurora, pour sa Pugnacité!
Continuez.

falo.

falo Au M d'Aurora | 10/11/2005
J'aime toujours vos chroniques littéraires, celles qui concernent des ouvrages ou des auteurs qui vous sont chers, ou celles consacrées plus particulièrement au sujet de votre Encyclopédie.
Ici, je suis choquée par cette phrase extraite de "l'oeuvre" :
"« ?aucun touriste ne s?est jamais égaré dans les environs de ce lieu, car c?est la mort qui rode là, dans son manteau maculé de sperme et de cyprine. » (page 148)."
Certes, cette "mort" est sûrement symbolique sous la plume de la journaliste qui a tenu la main de Monsieur Lesage... mais enfin.
Ici, dans ma ville, nous sortons à peine d'une succession de fantasmes liés à ce genre de représentations des milieux BDSM, ayant entraîné l'incarcération de deux prostituées, le suicide d'un autre, l'émoi du président du CSA, sur fond de crimes inexpliqués et d'enquêtes bâclées.
Les journaux, même les plus fameux, se sont faits l'écho de manoirs, chartreuses et autres lieux où d'étranges cérémonies se terminaient, après des tortures terrifiantes, par des morts d'enfants et de jeunes filles enlevées... L'enquête a montré que tout cela ne reposait sur rien.
Mais finalement, la phrase de monsieur Lesage, Maître parmi les Maîtres de Cérémonie, laisserait penser que si, de tels lieux existent...

Voilà qui ne saurait faire évoluer les représentations des uns et des autres (vanilles effrayé-es et quand même émoustillé-es vs sado-masochistes pervers et dangereux).

J'aimerais avoir votre avis. Peut-être est-ce moi qui fais preuve de trop de "sensiblerie" ? Il n'empêche, cette phrase me dérange énormément.


samantdi | 10/11/2005
pardon!

il se donne des genres littérraires comme l'a dit deux commentaires plus haut,
le M. d'Aurora

falo.
falo à samantdi | 10/11/2005
Arriviste et Opportuniste.

défintivement.

falo.
falo | 10/11/2005
je reformule mon commentaire pour samantdi:

il se donne de "petit genre littérraire"sans envergure, comme l'a souligné , plus haut, le M. d'Aurora

falo.
falo | 10/11/2005
Très juste votre critique. Il faut prendr ele temps de la lire pour ne pas perdre celui de lire le bouquin en question. Merci !
J'adore une expression dans votre message : "Mémoires d'Outre-cave..."
Votre superbe sens de la formule qui renvoie aux oubliettes le "célèbre" Paaaaaatrick ( c'ets pas lui faire un peu trop de pub au passage tous ces commentaires ?!!)
Quant uax confessions je préfère encore celles du bon Jean-Jacques : quoi de plus délicieux que la description de son émotion face à la sévère et espiègle Mlle Lambercier ?

Merci beaucoup pour vos voeux !
J'ai bien soufflé les bougies !
e. et M. | 10/11/2005
je ne vous connais pas,

mais insulter, à certains passages de ce bouquin, toutes femmes soumises et egalement tous les hommes soumis, ne mérite surement pas de Pub, mais un passage opportun et efficace sur le AURORAWEBLOG,ce soir, doublerai une chance,
de voir disparaitre de nous cieux, ce malpropre.

falo.
falo à e et M | 10/11/2005
Chère Samantdi,

Vous ne m?en voudrez pas si je précise que c?est de l?affaire dite « Alègre » que vous nous parlez là. Et elle est assez connue pour que je ne la commente pas.
Pour ma part, j?ai eu connaissance de deux autres affaires délictueuses liées au sadomasochisme cette année, l?une en France, l?autre en Belgique. J?en ai donné les liens de Web-presse à l?époque sur des notes mais les revoici :
http://fr.news.yahoo.com/050415/5/4d57a.html
et
http://www.dhnet.be/index.phtml?content=http://www.dhnet.be/dhinfos/article.phtml?id=127323
Donc, oui, dans ce monde, comme dans tous les autres, il y a des brebis galeuses et des monstres.

Je ne pense vraiment pas que Patrick Le Sage en soit un. Ce besogneux du SM mais aussi de la plume a voulu faire sur le passage que vous citez comme en d?autres pages (Ah ! Ses lettres d?amour ampoulées qui se veulent dignes d?un Agrippa d?Aubigné !) un effet de style.
Que Flammarion ait laissé passer cela ou même l?ait fait enjoliver par une « rewriter » prouve seulement qu?il fallait vendre ce livre.
C?est ce sur quoi j?insiste depuis le début : l?aspect commercial de cette sortie.
Préparée par la confection d?un site perso qui rappelle avant toute chose les titres des trois bouquins dont Maître Patrick est l?un des « acteurs », la publication de multiples galeries d?images ( sages) de la Cave dans les annonces d?un lieu de discussion pour adultes ( les galeries de photos plus osées mais là encore seulement tapageuses et pas vraiment choquantes étant réservées au site perso payant).

Je me suis posée beaucoup de questions avant de publier ou non l?extrait que vous relevez.
Si je l?ai finalement choisi, c?est parce que je ne pouvais démonter le système Patrick qu?à travers quelque chose que je connais personnellement, concrètement.
Eussé-je écrit de l?une des cinq personnes qu?il cite et que j?ai rencontrée « Je l?ai toujours vue plus occupée à faire admirer sa dernière robe de chez Catanzaro qu?à autre chose de plus terrifiant et pour une femme soit disant mise dans un tel état, je ne lui ai jamais vu qu?une peau de marbre » que je ne prouvais rien. Je ne vis pas avec elle.
Mais évoquer un lieu qui m?est cher, où je me rends fréquemment l?été comme Patrick Le Sage et qui devient sous ses mots la Porte de l?Enfer me semblait plus convaincant.
Cet endroit, je n?ai pas voulu le nommer cependant. Aucune contre-publicité ne lui parviendra de mon fait.
Il se trouvera bien quelques ânes qui s ?y rendront par voyeurisme après avoir acheté le livre : ils seront fortement déçus s?ils croient tomber dans le « gore »!

Me reste un autre problème : fallait-il ou non parler de ce livre ? Le passer sous silence pour montrer son dédain était une solution. Ce blog étant un peu lu, j?ai cru plus utile de « briser » le mythe pièce à pièce parce qu?à travers Patrick Le Sage, c?est toute une face du BDSM littéraire qu?on peut ainsi toucher.

Je comprends votre indignation et votre inquiétude. Elles sont aussi souvent les miennes.
Mais il ne faut pas oublier les tournantes en banlieue, la pédophilie, les USA champions en nombre de serial killers ?
Le SM ne véhicule pas plus de criminels dans ses pratiquants que l?ensemble de la population.
Et quant au Maître des Maîtres, cela m?étonnerait beaucoup qu?il publie un jour le tome 2 de son « journal ».
Je ne pense pas que je serai la seule « chez nous » à faire la lecture que j?ai faite du premier opus.

Pour le reste, mon v?u le plus cher est que ce blog et tous les autres du même type soi(en)t le(s) contrepoids de cette « littérature » et brise(nt) les tabous et méfiances qu?hélas un Patrick Le Sage ne peut que fortifier !

Toutes mes amitiés,

AURORA

>Au passage, e et M, je trouve le nombre de commentaires sur cette note très « sain ».


AURORA | 10/11/2005
quel courage que de lire un tel livre
ainsi que de lire libé
gilgamesh | 10/12/2005
Pourquoi faire tant d'honneur à ce livre que vous décriez Aurora? J'ai senti votre indignation un peu fébrile et votre désir de démontrer un maximum dans les coquilles que vous laissez pourtant rarement passer (vous voyez que je suis une fidèle lectrice (sourire).

N'eut-il pas mieux valu simplement poser la question de cette parution "inopinée" de l'article de Libération en même temps que la parution de ce que je ne me résoudrais sans doute pas à nommer de "livre" si je l'avais lu, en laissant vos lecteurs répondre en eux-mêmes? (ils sont assez fûtés, je crois).
Ce monument de narcissisme béat et de platitude valait-il que vous lui consacriez tant de lignes de votre blog dont vous dites, à juste titre, qu'il est "très lu"? Et plutôt que de démonter ligne après ligne un écrit médiocre donnant une vision clichée du bdsm, ne vaut-il pas mieux essayer de mettre en lumière des écrits plus significatifs à défaut d'être plus connus? Vous devez être bien placée pour récolter ce genre d'écrits: pourquoi ne pas les promouvoir, plutôt que de vous faire l'agent marketing involontaire d'une entreprise commerciale qui nous dessert?

Vous avez, en son temps, écrit un commentaire sur les "Carnets d'une soumise de province", de Caroline Lamarche. Voilà qui était de la littérature bdsm! Et littérature tout court car Lamarche est une grande pointure qui écrit fort, et fort bien - et pas seulement bdsm - . Et sans qu'on lui tienne le clavier! J'ai eu la curiosité de relire votre commentaire sur ce livre : il était élogieux mais tenait si peu de place par rapport à ce que vous consacrez à ce fatras, à cette diarrhée de ce Patrick Machin (je me refuse à le nommer Sage!).
Le livre de Lamarche disait une relation bdsm unique, entre deux personnes: un dominant et SA soumise. Une relation comme celle que vous vivez Aurora, avec M. Qu'on l'aime ou pas, cette relation ne se voulait ni commerciale, ni mondaine, ni revancharde: elle était UNE. UNIQUE. Et elle était, aussi, amoureuse.

Oublions ce pauvre type Le Machin chouette, voulez-vous et parlons de ce qui nous intéresse: la vie, l'amour, les relations fortes, la solidarité, la générosité, l'écoute, l'ouverture, l'humour... Mais je suis peut-être à côté de mes pompes?
Amicalement. Midone.










Midone | 10/12/2005
Bonsoir, Midone.

Vous passez un peu tard, lors du second post de ce texte.
Les coquilles sont dues à un fâcheux incident. Mon texte a été publié hier à 1h45. En voulant recadrer la photo, j'ai tout fait sauter.
N'ayant pas de sauvegarde perso, j'ai du alors publier la version interne à la gestion du blog, quasiment illisible quant à certaines polices.
Toute cette après-midi, M. a pris la peine de retaper le texte ligne après ligne en mon absence afin de pouvoir en donner une version "propre" lors de la réédition de ce soir. Je l'en remercie et ne vais pas lui reprocher quelques coquilles!!!!

Pour ce qui est de l'importance accordée à ce livre, c'est que précisément il n'en est pas un. Mais ses ventes sont déjà honorables et nous aurons des surprises médiatiques d'ici peu.
Donc, oui, je pense qu'il fallait que je donne mon avis ici, précisément parce que je suis un peu lue et que ce BDSM cliché mais monté en épingle nous "dessert".

Je n'ai pas que des lecteurs "futés" et "avisés", Midone, des fidéles de ce blog...
J'ai aussi tous ceux qui arrivent ici en faisant une recherche par mots clés sur un moteur.
Depuis une semaine, "Patrick Le Sage" arrive en seconde position de ces mots clés, juste après BDSM, environ 15 à 20 requêtes pour lui seul en une journée..

Que cherchent ces gens-là? Une critique avant que d'acheter.
Alors, je pensais important de faire la mienne justement pour contrer et non accompagner une opération de marketing.

Par ailleurs, je chronique tout livre, bon ou mauvais, dont j'ai connaissance. Pour cette même raison.

Bien amicalement,

AURORA
AURORA | 10/12/2005
Bonjour Aurora,

Merci de m'avoir éclairée sur ce côté interne (cette recherche par mots-clefs) que je ne pouvais évidemment connaître. Le phénomène est donc plus sérieux qu'il n'y paraît?
Mais il me semble toute cette agitation autour de cet écrit n'est sans doute due qu'à l'attirance d'un certain grand public pour des récits "sulfuro-croustillants" avec lesquels ils vont se donner quelques frissons et croiront "en" être. La poussière finira bien par retomber...

Je lis vos chroniques de livres: je les trouve toujours adéquates. Dans le juste ton.

Bien amicalement,
Midone.

P.S.: L'allusion aux coquilles n'était qu'un tout gentil clin d'oeil...






Midone | 10/12/2005
Bonjour Aurora,

Etant novice dans le BDSM mais éprouvant une certaine attirance pour ces pratiques et la relation D/s, je trouve vos propos très intelligents, et vos blogs hyper documentés, très bien faits. Il fallait que je le dise !
absente | 10/12/2005
Merci pour ces extraits et vos commentaires... Il est bon de faire la publicité de ce bouquin en ayant un regard critique comme le vôtre qui permet de lancer le débat et d'avancer...


| 10/12/2005
Stefbac> Votre commentaire oscille entre le blâme et le compliment: "publicité et esprit critique"...

Je comprends mal votre "faire la publicité de"...
Ce n'est en aucun cas ce que je fais, pardonnez-moi donc de vous dire que votre expression est ici "impropre" et que je ne peux la laisser passer.

J'ai pris la peine d'acheter et de lire ( ce qui ne fut pas un plaisir, croyez-moi ) "Journal d'un Maître" lorsque j'ai pressenti , après le "portrait" de Libération, que ce livre allait connaître un sort différent de celui généralement réservé à ce type d'ouvrage.

J'ai alors téléphoné dans les librairies afin de savoir quelle masse allait ête mise en vente en "première semaine": elle était de dix exemplaires par magasin qui seraient classés dans les rayons "sciences humaines", "société" ou "sociologie", ce qui est pour le moins étonnant une fois qu'on a lu le livre.
Je précise à nouveau que j'ai très peu évoqué les scènes ou séances décrites dans la seconde partie mais qu'elles n'ont rien à envier aux "classiques" du genre. Pas vraiment "sociologique", si vous me comprenez...

Alors, oui, j'ai pensé qu'il fallait le lire et en parler.
Mais en aucun cas, lui "faire de la publicité"...

La publicité, la voici:

Je donne le lien avec la page web que lui consacre la FNAC:
http://www.fnac.com/Shelf/article.asp?PRID=1556214&OrderInSession=1&Mn=32&NID=4484322&SID=&TTL=&Origin=RMCINFO&Ra=-1&To=0&Nu=2&UID=&Fr=2

Dans le bas de la page, il y a "le mot de l'éditeur" avec entre autres cette phrase:
" Il explique aussi les ressorts psychologiques de ces pratiques "différentes", leurs paradoxes : qui domine, le dominateur ou la soumise?"
Or, ce thème n'est absolument pas abordé dans le livre.
D'autre part, le titre de la collection de Flammarion dans laquelle il paraît : "Grands conflits du 20ème siècle" me laisse sans voix.

Donc, je maintiens qu'on ne pouvait pas se taire "autour de" cette sortie.

AURORA-sans pub-sans sucre-sans graisses ajoutées.
AURORA | 10/12/2005
L'écriture, les blogs - pendant qu'ils existent encore - sont nos seuls contre-pouvoirs ; vous avez raison de les utiliser ; il faut même beaucoup de courage pour perdre du temps à faire la critique de ces pseudos écrivains dans le seul but d'éviter a d'autre des lectures et des achats -objectif de la page 4 de libé- malheureux.
Les propos avilissants de PLS m'évoquent ceux des films x. Pourquoi effectivement tant de haine ?

Puisque vous etes beaucoup lue, ne laisser rien passer est votre devoir, vous le savez bien et vous l'assumez. Bravo.
cecile | 10/12/2005
Je n'ai rien à dire de plus cher Falo ou chère Aurora...

Je disais justement que j'étais complètement d'accord avec vous...

Je ne comprends pas trop l'interpellation de falo qui semble naître de ma seule parenthèse...j'avais pris justement des précautions.

Et quand je disais que ces commentaires lui faisaient indirectemet de la pub je m'inlcuais dans le lot.

Je crains de parfois ne pas être assez clair, pardon !

Ou bien, c'est pardon mon côté taquin décidément, qui justifie les corrections de grand M., j'ai un peu l'impression que sur les notes déposées ici la moindre ombre d'esquisse d'évocation d'un bémol ou d'une critique respectueuse ou modérée provoque des réactions passionnées, un peu "claniques" , et disproportionnées à l'intention de départ...

Ma conception du blog est celle d'un milieu ouvert, d'échanges, ou des points de vue divers se confrontent paisiblement mais pas nécessairement uniformément...

Sourire.
Tout cela n'est pas très grave et je ne sais toujours pas qui est ce monsieur pas très Sage...

Et je suis conscient que ma réaction est elle aussi une preuve de susceptibilité : la preuve j'en fais un roman. Comme Le sage qui finalement a bien réussi son coup en faisant couler de l'encre !
Aprsè tout c'est un écrivain, n'a-t-il pas le droit à une certaine liberté ? Le personnage ne m'est pas a priori sympathique mais j'avoue avoir presque envie de le défendre : je me méfie toujours des chasses aux sorcières !!!

Amitiés
( Je sors ail et cotte de mailles, j'espère que M. va me protéger, je sens que je me vais me prendre une volée de bois vert !!!)
M. et e. | 10/12/2005

Pas de chasse aux sorcières ici et Patrick LeSage n?est sûrement pas un écrivain? ce qu?il avoue lui même.
Quant à la liberté de raconter n?importe oui si cela s?appelle « ROMAN ».
Mais dans un récit, qui plus est présenté comme LA CONFESSION d?un Maître, il ne faut pas raconter n?importe quoi.
C?est contre cela et contre la vision qu?à terme ce livre donne du BDSM qu?Aurora s?est élevée en épinglant le personnage? ce qui en aucun cas ne veut dire faire sa publicité.

Surtout quand un grand libraire promeut ce livre comme : « Le Journal d'un maître se présente sous la forme d'une confession intile***. Le plus célèbre dominateur des milieux échangistes et SM se met à nu.
Voilà les échangistes appelés à la rescousse pour augmenter les ventes.
(*** intile voulant certainement dire intime? j?aurais plutôt lu inUtile).

Et quand un grand éditeur comme Flammarion présente l?auteur et son livre en ces termes. Je cite : « Patrick Le Sage raconte en détail les soumises livrées en pâture : femmes offertes, à leur demande, aux caprices d'hommes masqués, attachées, fouettées, marquées. Il explique aussi les ressorts psychologiques de ces pratiques "différentes", leurs paradoxes : qui domine, le dominateur ou la soumise? Un monde où l'esthétique la plus absolue rejoint les perversions les plus basses. ».

Ce qui a part la première phrase « les soumises livrées en pâtures ?» est une présentation totalement mensongère.

Et j?assume PERSONNELLEMENT ma phrase de conclusion :
Je trouve que la maison Flammarion n?a pas à être fière de présenter un tel livre surtout en usant de tels mensonges.
Quant à l?éditer dans la collection «Grands conflits du 20ème siècle » outre qu?elle retarde d?un siècle, il me semble qu?il est des sujets de conflits bien plus importants?
Cela sent à plein nez le copinage, l?ascenseur et son renvoi, même si la cave du monsieur n?en est pas équipée.

MARDEN



Le M. d'AURORA | 10/13/2005
e,

Ne vous ayant pas répondu directement sur ce fil de commentaires si ce n?est pour dire que je trouvais « sain » qu?il y ait autant de réponses, je comprends mal que vous m?interpelliez ainsi ce soir.
Si vous pensez qu?il y a chasse aux sorcières, la chose est simple : vous prenez 18 euros dans votre porte-monnaie, vous achetez « Journal d?un Maître », vous le lisez, puis vous en faites votre propre chronique sur votre blog?

Maintenant, pour la seconde partie où vous écrivez :

« j'ai un peu l'impression que sur les notes déposées ici la moindre ombre d'esquisse d'évocation d'un bémol ou d'une critique respectueuse ou modérée provoque des réactions passionnées, un peu "claniques" , et disproportionnées à l'intention de départ..."

j?avoue qu?elle m?indispose nettement plus.
Car j?ai répondu à tous, même à ceux qui marquaient un étonnement comme Samantdi ou une incompréhension comme Midone, ou encore à Stefbac et à son sentiment de « publicité » involontaire, du mieux que j?ai pu et en m?expliquant longuement.

Votre « impression » ne serait-elle pas due à un récent échange sur l?Art entre nous ici ?
Dans ce cas, j?aimerais bien que vous ouvriez votre BAL Hotmail où je vous ai écrit en privé ( j?insiste sur ce mot, c'est à dire volontairement hors-blog ) il y a 3 jours à ce sujet.
A moins que vous ne l?ayez déjà fait et que ceci n?explique cela?

Mais ce serait vraiment très mauvais joueur?


Enfin, j'éprouve aussi une certaine amertume à ce que vous me lanciez votre "conception du blog " :

"Ma conception du blog est celle d'un milieu ouvert, d'échanges, ou des points de vue divers se confrontent paisiblement mais pas nécessairement uniformément... »

alors que j'ai toujours ouvert ici des débats sans crainte de la polémique ( et dieu sait qu'il y en a eu déjà, même de la polémique politique lors du Référendum sur la Constitution ) tandis que la plupart de ceux de "notre sorte", quand ils n'ont pas une habile pré-validation des commentaires se gardent bien de mettre en avant des sujets brûlants (sauf Bricabrac et Mélie).

Les commentaires de débats animés, je les cherche chez les autres mais je ne les trouve pas.
Les commentaires du style "Je t'embrasse, ma belle", les "Moi aussi, j'adore le café" ou autres "Quel superbe texte! il m'a mis dans tous mes émois!", ce n'est pas chez moi que vous les trouvez.

Ne mélangez donc pas tout, s'il vous plaît.

AURORA
AURORA | 10/13/2005
Aurora bonsoir,
lecteur regulier de votre blog je suis souvent etonné par les polemiques qui quelque fois s y developpe mais la n est pas la le propos.
juste apre la lecture de libe j ai le lendemain avant meme que vous n en parliez acheté "l ouvrage" et quelle deception il ne s agit ni plus ni moins q un minable petit livre de gare pour le style et une belle operation de pub pour le "maitre" en effet mis a par le style avouons le mediocre de cette prose nous avons comme dans le da vinci code des clefs pour trouver le n° de telephonne du "maitre" pour ceux qui comme moi l on lu il est distilé sous forme de devinette a deux cent d euros pour ceux et celle qui le cherche le trouverons sans dificultées a fils des pages de cet opuscule.
les scenes maintenant, le fameux donjon du cote d agde nous y sommes allé de nombreuses fois mon avec mon épouse peut etre meme nous nous y sommes rencontrés mais une chose et sure oui patrick y a etabli ses quartiers d ete il faudrait etre sourd et aveugle pour ne pas le remarquer il s y deplace avec la discretion d un fabricant de pret a porté du sentier a Dauville quand il est la il est la !!!!!!
la modestie vous l avez remarqué n est pas sa premierequalité!!
maintenant un scoop, le fameux et mysterieux petit L qui tout au long de l ouvrage fait se pamer les soumises n est en fait et cela de source sure (je l ai vu madame ,oui je l ai vu)q un rasoir electrique sur baterie au quel les lames ont ete retiré et remplacé par une petite masse de resine noire rien de mysterieux donc
Et tien puisque nous en sommes au scoop le donjon n est en fait que la maison de gardien d une tres grande proprieté située a ........ pour la drese lisez le livre
Phil | 10/13/2005
Bonjour,

J?ai atterri sur votre site il y a quelques jours, complètement par hasard, il est dès fois ou Google nous amène sur des blocs qui ne sont pas dédiés à la requête formulée.
Oups mais où suis-je ? Ma première réaction fut : vite ferme cette fenêtre comme si des fouets allaient sortir de mon écran, si je m?aventurais sur vos pages?rire?comme quoi la peur et l?inconnu font faire n?importe quoi.
Mais mon esprit rebelle et curieux s?est laissé tenté et j?ai parcouru plusieurs de vos articles.
J?ai été surprise et j?ai découvert un univers (avec ses codes et le respect mutuel) dont j?ignorai tout. Bon autant vous dire que cela ne changera pas mon univers sexuel à moi, je suis « vanille » (puisque c?est le terme) et le resterais, mon plaisir étant pour ma part lié à la tendresse uniquement et à cet abandon de chacun qui fait que deux êtres soient parfaitement égaux dans cette envie de satisfaire leur désirs. Ceci dit, je ne condamne pas du tout votre monde, je le respecte?ce qui n?était pas forcement le cas avant de vous lire?merci en cela, d?avoir pu m?ouvrir un peu plus l?esprit.
Désolée d?avoir été aussi longue dans mon intro, mais autant jeter les bases.

Pour en revenir au sujet : Patrick le Sage, je l?ai vu hier soir dans la Méthode Couet (et oui cette émission de m?que je ne supporte pas), j?ai écouté l?interview et j?ai rien compris.
Aucune clarté sur votre monde, dès éléments disparates et sans ce que j?avais appris par votre site, j?aurai rien saisi à la au rapport D/s qu?il tentait de décrire. Une soumise (Marie, je crois) à visage masquée ne m?a plus éclairé.
A défaut de clarté, la suffisance était là, et le public visiblement éc?uré de voir ce bonhomme soi disant charismatique puant de prétention, les photos de son donjon avec tous ces instruments, ce qui m?amène à penser que ce reportage et interview, au lieu de faire sortir de l?ombre et briser les tabous autour du BDSM ne fera que renforcer auprès de nous « vanille » l?idée qu?il faut vraiment être débile ou fou pour s?adonner à de telles pratiques.

Alors non content d?avoir écris (si je me fie à ce qui s?est dit ici) un très mauvais livre, ce maître a encore donné des éléments pour que cette image de peur que vous inspirez perdure encore et encore?

J?espère que mon intrusion de « vanille » ne sera pas mal prise, mais d?après ce que j?ai lu je vous sais ouvert d?esprit et je ne pense pas que votre site soit interdit à ceux de mon genre.

feeblesse | 10/14/2005
Chère aurora

Je ne résiste pas a l?envie de vous livrer deux courts articles sur l?insémination artificielle chez la gente porcine. Comme vous le savez le verrat n?est plus utiliser que pour détecter et stimuler les chaleur chez la femelle la saillie étant ensuite effectuée par l?éleveur qui introduit une sonde spéciale dans le vagin de la femelle.

« Mac , un spécimen (de verrat renifleur)trône d?ailleurs dans le " bloc de saillie ", une porcherie réservée à la fécondation. Tous les jours il passe au cul de truies et, comme un chien d?arrêt devant la bécasse, pointe du groin les femelles en chaleur?.. Le porcher note alors les femelles à féconder, sort les doses de sperme du réfrigérateur et pratique l?insémination »


« Piggy est un verrat souffleur idéal. Sa fonction est de stimuler les chaleurs des truies et de permettre à l'éleveur de repérer les animaux à inséminer : il tient son rôle à la perfection. Il souffle, grogne, il disperse sans compter autour des truies les effluves de ses mâles appâts. »

Toute assimilation du comportement de Mac et de Piggy a celui d?humains ne serait que pur anthropomorphisme de votre part dont je vous laisse l?entière responsabilité.

Bien a vous

Et amplius censeo delendam esse Carthaginem

Caton le Censeur

Caton le Censeur | 10/14/2005
Amélie> Je supprime.
Repostez exactement le même texte mais dites "un journal connu" plutôt que son titre.
OK?
Cordialement,

AURORA
AURORA | 10/15/2005
On peut alors se demander pourquoi l?autobiographie d?Annick Foucault « Françoise Maîtresse », à mon sens bien plus intéressante et mieux écrite que celle de Patrick Le Sage, figure, elle, dans le rayon érotique ?
Est-ce de n?avoir eu « que » La Musardine pour éditeur ou de n?avoir pas eu l?honneur d?un « portrait » de Libération ?

Permettez moi de corriger ce commentaire.
Mon éditeur fut Gallimard. La photo sur l'édition Gallimard était bien la mienne. La musardine a acheté les droits pour m'éditer en poche (couverture un dessin)
Et au sujet du portrait dans libération, j'ai eu la chance d'avoir 3/4 de page avec une photo. Mon livre a été traduit en italien et en espagnol.
En tous cas merci à la personne qui me fait des compliments.
Amicalement
Maîtresse Françoise | 10/17/2005
> Maîtresse Françoise,

J'ai présenté votre livre sur ce blog ( voir sommaire ) il y a déjà quelque temps, le pensant "originaire" de chez "La Musardine"..
Ne l'ayant lu que quelques années après sa parution, il est exact que pour moi l' "historique" de son édition et de sa couverture médiatique que vous citez ( Gallimard, Libé donc ) m'était inconnue.
J'ai beau me vouloir parodiquement "encyclopédique", je ne sais pas tout! Sourire...

Ceci dit, je maintiens qu'il faut en effet vous lire si l'on veut découvrir un parcours vers la Domination, parce que vous vous livrez de façon authentique dans votre autobiographie.
Mieux même, votre ouvrage, les "Cérémonies de femmes" de Jeanne de Berg et le récit "Suite" de Françoise Allain forment pour moi un indispensable triptyque pour qui veut saisir "un peu" de ces arcanes mystérieuses.
C'est mon cas personnel puisque je ne "domine" pas...Mais tôt ou tard, le désir de comprendre "l'autre côté" se fait sentir.

Et c'est d'ailleurs pour cela que je regrette profondément que le livre chroniqué sur cette note , le "Journal d'un Maître", n'ait, hélas, aucun intérêt...
On attend donc toujours la parole du Dominateur.
Curieux que les hommes "de ce monde" n'écrivent pas ou écrivent pour ne rien dire de sincère,de "tripal" s'il m'est permis d' user de ce mot que j'invente.

Pour conclure et revenir à votre commentaire, je fréquente les sites et forums italiens puisque c'est ma seconde langue et je peux confirmer que votre ouvrage y est en effet cité en très bonne place dans toutes les bibliographies.

Bien cordialement,

AURORA

PS: Quant à la distinction faite par les libraires entre le rayon "érotique" et "société" dans ce cas, je continue à la voir comme pure hypocrisie... Mais on sait aussi qu'ils n'en sont pas responsables et que ce sont les maisons d'édition qui, par le biais de leurs représentants, choisissent leur emplacement.
Ici, Flammarion a tenté de faire un bon boulot de promo, vu le voisinage d'auteurs et de livres que cet étiquetage "société" offrait, en cette rentrée littéraire, au "Journal d'un Maître"...


AURORA | 10/17/2005
Merci pour ce résumé, je n'ai pas la plume ( ou le clavier, sourire ) aussi facile que vous, alors je ne vais en dire de trop.

Juste merci de m'avoir fait économiser 18 euros

C'est un monde que je souhaite connaitre, mais autant lire sur le sujet des "choses" valables
Marc | 10/30/2005
Pardonnez moi.... Je m'inscris en faux avec vos propos...
Connaissant personnellement Cet "aigri" "boutiquier"... je voulais simplement "témoigner" de la qualité de cet Homme, de sa qualité...

Tout simplement, j'ai du "mal" a comprendre autant de haine envers un "témoigage" simple... Pourquoi... je ne peux vous "mettre" dans aucune case "critique", car ces propos ne semblent nouris que par de la jalousie et de la frustration intellectuelle (et surement physique et cérébrale...)

Voila, faisons court...

J'ai de l'estime pour cet Homme, même si je ne partage pas son envie d'édition, J'aurais pour ma part souhaiter qu'il resta dans l'ombre... Elle est si belle lorsque l'on a la chance de la cotoyer....

Désolé.
JMD | 12/1/2005
Aprés avoir lu l'ouvrage de Mr Le Sage j'ai cherché à le contacter car je voulais savoir qui était derriére l'homme de plume Je peux dire que non seulement Patrick Le Sage est un homme charmant et tres humble mais en plus il posséde une qualité rare qui est l'intelligence de l'autre. Sa domination est fondée sur une compréhension intuitive du désir féminin. Il donne de sa personne avec une générosité rare et une empathie exceptionnelle dans ce milieu où chacun cherche à rivaliser d'égöisme et de prétention . De lui je peux dire qu'il est sans doute un des plus grand connaisseur de l'érotisme féminin et par la un défenseur de la cause des femmes.
laclos | 12/21/2005
J'ai beau vouloir faire de ce lieu un endroit de libre parole, il y a tout de même des choses qui me démangent!

JMD écrivant ( je cite) "je ne peux vous "mettre" dans aucune case "critique", car ces propos ne semblent nouris que par de la jalousie et de la frustration intellectuelle (et surement physique et cérébrale...)":
J'ATTENDS LA VOTRE DE CRITIQUE ( LITTERAIRE, BIEN SUR!).


Laclos allant jusqu'à poser ici ces mots ( je cite ) " De lui je peux dire qu'il est sans doute un des plus grand connaisseur de l'érotisme féminin et par la un défenseur de la cause des femmes."
VOUS AVEZ CRU RENCONTRER UN PROPHETE, VOUS ETES FACILEMENT MANIPULABLE OU NE SAVEZ PAS EMPLOYER AUTRE CHOSE QUE LE STYLE "SUPER"-EMPHATIQUE?

AURORA | 12/22/2005
Jusqu'à ce que l'on m'indique une analyse du livre de Patrick Le Sage sur votre blog, je ne cous connaiissais pas, Aurora et si j'ai pris la défense de celui qui nous oppose c'est parce que je trouvais qu'il fallait inclure un peu de modéraition dans tout cela. En effet, je confirme tout ce que je disais auparavant. Dans ce milieu où c'est surtout la médisance qui domine je pense que Patrick Le Sage est une personne droite, génèreuse et attentivve aux autres. Son livre est un récit authentique qui trace l'itinéraire d'un homme dévoué au plaisir féminin, ni plus, ni moins. Comme témoignage il a valeur d'authenticité, comme ouvrage, il a le mérite de la clarté. Je ne le comparerai pas aux grands textes érotiques mais je crois que lui ne le ferais pas non plus.Votre site est tres riche de réfèrences intéressantes et vos remarques sont souvent pertinentes même si parfois on y trouve une véhémence un peu génante, laquelle d'ailleurs n'est pas loin du style déclamatoire que vous me repprochez et dont la preuve pourrait être trouvée dans la redondance du "super" et de l'emphatique qui me semble relever du pléonasme.Mais je ne suis ni grammairien, ni correcteur. Bien à vous. Laclos.

| 12/27/2005
La redondance entre "super" ( que j'avais mis entre guillemets ) et emphatique était bien évidemment volontaire.

PS: Ce livre n' a pas eu une seule critique dans la presse ( quotidiens ou magazines - hors presse spécialisée sexe que je ne lis pas et sur laquelle je ne peux donc me prononcer ).

C'est éloquent. Un livre pourtant très "SM hard" comme "Dolorosa soror" de Florence Dugas avait été chroniqué dans tous les journaux féminins à sa sortie.

AURORA
AURORA | 12/27/2005
Vous auriez certainement raison de dire que puisque le livre n'a pas été critiqué par les journalistes, il échappait au domaine littéraire si d'autres ouvrages de qualité ( comme, notamment ceux publiés par des maisons d'édition comme Blanche ou la Musardine ) ne sont pas systématiquement boycottés par la critique. Je pense, par exemple, à Eric Jourdan et Maurice Raphael qui viennent d'être réèdités sans que personne n'en parle. L'époque de liberté où l'on pouvait sans craindre dire du bien de Florence Dugas ou Vanessa Duries est terminée. Maintenant et depuis le phénoméne Millet qui a sur exploité la vague sexe, il est malséant de parler de littérature érotique sans se faire taxer d'opportunisme. Ceci pour dire que votre démonstration par l'absence de critique ne prouve pas grand chose d'autre que l'indolence et le conventionnel de la presse actuelle.
| 12/28/2005
Dans son numéro de décembre 2005, Marie-Claire a publié un très long article d'Elisabeth Alexandre, consacré aux livres X. Les Editions Blanche et La Musardine y étaient évoquées en place de choix ainsi que nombre de leurs auteurs.

Cordialement,

AURORA
AURORA | 12/28/2005
grand merci pour cette indication car j'ai effectivement trouvé dans cet article des réfèrences à des ouvrages que je trouve remarquables mais qui n'avaient pas été signalés jusque là ( voir surtout la catégoorie " les intellos pornos" ). La Musardine est sffectivement un éditeur interessant. Si l'on exclue des publications opportunistes telles celles d'Ovidie, son catalogue est riche. Dommage d'ailleurs que le fabuleux "Pornographe et ses modéles" d''Esparbec , un des romans les plus audacieux de ces 10 derniéres années soit épuisés. Je signale aussi "Saccage" d'Eric Jourdan qui est un livre maudit.
| 12/29/2005
Ayant fait participer ma compagne à qques soirées de Maitre Patrick je peux assurer qu'il peut provoquer des orgasmes ultimes et ininterrompus à toutes les femmes qu'il domine sans faillir. Il n'est pas avare de ses techniques (c'est trivial, mais technique il y a) et je peux me "vanter" (sans que mes chevilles gonflent) de pouvoir faire la même chose aujourd'hui, sans pour autant l'égaler d'une manière général sur la domination.
Au bout du compte se sont les femmes qui sont gagnantes sauf si, comme vous, elles restent dans la médiocrité de la dénégation sans connaissance.
Essayez une fois, et vous pourrez alors critiquer.

Je ne dis pas que c'est le meilleur maître (j'en connait trop peu pour cela) mais seulement que ses affirmations que vous critiquez sont vraies.
Qu'il soit un peu mégalo n'est pas si grave (nous le sommes tous un peu) et l'inverse serait étonnant pour un Maître.
Pour ce qui est des célébrités, des intellectuels et des milieux fortunés, c'est de toute façon ces profils qui sont attirés par ces pratiques. Au delà de cela, tout le monde aime approcher l'argent le pouvoir et les gens célèbres : Maître Patrick aussi. Et bien oui, il est humain et ne s'en cache pas. C'est peut-être aussi ce qui lui a permis de faire parler un peu de son livre lors de sa parution puisqu'il connait lui, contrairement à vous apparemment, des intellectuels fortunés et bien placés qui s'intéressent à ce qu'il fait. Il faudrait se réveiller : c?est comme ça que cela fonctionne quel que soit le type et la qualité de l??uvre. Cela ne détermine pas en tous cas l?intérêt de la production.

Au final, votre critique est sans utilité puisqu'elle vise seulement un livre qui ne blesse personne et ne fait que dévoiler l'intime personnalité de son auteur.

témoin | 1/7/2006
Ben, alors là, mon bon Témoin anonyme, c'est ce que j'appelle de la critique constructive.
Même qu'y a pas de poncifs et que des vérités dans ce que vous dites:

1-"je peux assurer qu'il peut provoquer des orgasmes ultimes et ininterrompus à toutes les femmes qu'il domine sans failli Il n'est pas avare de ses techniques (c'est trivial, mais technique il y a)":

Oui, on l'a lu, avec un vibro maison. Il va commencer très vite à être dépassé, vu toutes les "fucking-machines" et jouets qui sont maintenant sur le marché.

-2"Pour ce qui est des célébrités, des intellectuels et des milieux fortunés, c'est de toute façon ces profils qui sont attirés par ces pratiques":

Voilà une assimilation hasardeuse. Quelles pratiques? Si c'est le BDSM, vous vous trompez. Faites un peu les chats et sites SM et vous verrez que ça touche tous les milieux.
Si ce sont les partouzes chics, c'est possible.. Je ne fréquente pas là.Mais ce n'est plus du SM ni de la domination, je maintiens ce que j'en ai dit.

-3"tout le monde aime approcher l'argent le pouvoir et les gens célèbres":

Ah Bon! TOUT le monde? Vous êtes sûr?

-4"C'est peut-être aussi ce qui lui a permis de faire parler un peu de son livre lors de sa parution puisqu'il connait lui, contrairement à vous apparemment, des intellectuels fortunés et bien placés qui s'intéressent à ce qu'il fait":

Money, money, money...
Vous semblez y tenir décidément. Vous pesez combien en euros lourds?

-5:"Il faudrait se réveiller : c?est comme ça que cela fonctionne quel que soit le type et la qualité de l??uvre. Cela ne détermine pas en tous cas l?intérêt de la production."

Là, je suis bien d'accord et pas que pour le sieur Lesage: par copinage on peut publier n'importe quoi. Comme vous dites, et c'est particulièrement vrai pour "Le journal d'un maître", l'intérêt de la production importe peu.

-"Au final, votre critique est sans utilité puisqu'elle vise seulement un livre qui ne blesse personne et ne fait que dévoiler l'intime personnalité de son auteur.":

Peut-être. Mais c'est MA critique de ce livre. La mienne. Vous pouvez aller faire la vôtre ailleurs. Au fait, le livre, vous l'avez lu?

Pour finir, je vous souhaite, à vous et à Madame, encore de joyeuses soirées avec Maître Patrick. Ah! non, c'est vrai, j'avais oublié que vous pouvez maintenant vous passer de lui:

"je peux me "vanter" (sans que mes chevilles gonflent) de pouvoir faire la même chose aujourd'hui"

Purée! C'est quelque chose quand même, ça...
Je suis é-pa-tée!

AURORA
AURORA | 1/7/2006
merci pour cet demystification.
c'est un vieux ventru petit plein de sous et un bon illusioniste avec des relations.
aucun interet pour les soumises.
copycat | 1/10/2006
Il est surtout glacial, c'est le souvenir que j'ai d'une scéance entre ses mains, d'humeur à interdire les orgasmes plus qu'à les provoquer. Et le froid arrogant n'a jamais fait les bons livres !

Merci de votre (longue) critique, Aurora.
s. | 1/25/2006
La jalousie et la frustration d'être inconnu fait vraiment écrire des choses stupides sur un sujet qui vous fait fantasmer mais dont vous igorez tout....
Alicia | 2/18/2006
Alicia>Vous qui ne l'êtes donc pas ( inconnue) auriez pu signer, ce qui aurait accordé encore plus de valeur à votre témoignage qui est forcément du vécu....

AURORA
| 2/19/2006
J'ai deux choses à dire:
1) un illustre inconnu ne l'ai plus à partir du moment ou tout le monde en parle. Cette personne a réussi là ou bcp de personnes ont échoué. Il est connu (reconnu) dans son dommaine à tel point que tout le monde le connait dans le milieu du BDSM. Reconnaissez au moins cela. Ce cela soit à tort ou pas.
2) je vous en dirais plus après la soirée passé dans sa cave avec ma soumise.
)-( | 3/1/2006
Oui, mais connu de tout le milieu BDSM en bien ou en mal? Là est toute la question. Je n'ai pas rencontré beaucoup de gens qui se reconnaissent en lui et en ce qu'il professe à part comme ici quelques "amateurs" de ses soirées...

AURORA
AURORA | 3/2/2006
Je souhaite répondre à "Témoin", juste pour dire que je trouve assez triste, qu'avant d'introduire dans son couple d'autres parteanires de jeux (là en l'occurence, le fameux patrick), un dominateur ne soit pas déjà capable de provoquer chez sa compagne, les fulgurants orgasmes décrits dans le bouquin...

Triste qu'il ait lui-même pour contenter entièrement sa partenaire, besoin d'entrer en apprentissage auprès d'un prestataire de services comme ce "maître".

Pour ma part, appréciant, sans en abuser, loin de là, les jeux de pluralité masculine (et je ne délègue à personne le soin de choisir mes partenaires, le choix s'effectuant au feeling, non aux mensurations, les "godes sur pattes" ne me faisant pas mouiller), il n'en reste pas moins que mes orgasmes les plus puissants furent l'oeuvre de mon compagnon et maître, dans notre intimité.

Car voici sur quoi "maître" patrick (desservi par un physique peu engageant) fait son beurre... Contenter les épouses, compagnes, soumises insatisfaites, pallier aux déficiences des conjoints et des maîtres et cela grâce à un lieu, un équipement sans lequel il n'eut jamais eu la matière pour écrire 3 pages de son livre. Si j'étais un homme, j'aurais honte de m'abaisser à lui confier ma partenaire, confessant ainsi mes limites.

Enfin, ayant eu droit au mépris du personnage (qui ne fit que démontrer son manque d'intuition et de finesse) à cette occasion, j'adhère en tout point à la critique argumentée avec justesse et dans un style parfait, d'Aurora.

Nefer O Nefer
Nefer O Nefer | 3/16/2006
KarmaOS