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BDSM MAUX : GRAND HOTEL ...

AURORA | 6 | 7/2/2005
texte et photo ,bel accord
ludecrit | 7/3/2005
Printemps 2004, un voyage professionnel vers les Pays-Bas, nous en profitons pour nous offrir le week-end à Amsterdam, mon petit bout de déesse et moi.
Soyons fou ; rien n?est trop beau pour elle - quel est le plus magnifique hôtel de la capitale hollandaise ? Celui-là. Appel, réservation pour le samedi soir.
Quelques renseignements à prendre? tiens, "The Clinic", la plus grande célébration fétichiste du royaume batave, a justement lieu ce même samedi soir.

Arrive le fameux samedi? check-in en début d?après-midi, "nous sommes dans un voyage un peu? particulier, vous comprenez, si vous aviez une belle chambre pour ma scarlett ?", sourire complice, ça marche, puis promenade sentimentale le long des canaux, passage chez Absolute Danny pour quelques essayages et achat des places pour la soirée, visite obligée chez Demask sur Zeedijk?
Repas romantique en début de soirée, puis retour à l?hôtel, accueil chaleureux d?un frère jumeau du directeur complice de Pretty Woman suite à un problème de clés. Changement de tenues dans la chambre, le cou de ma princesse s?orne d?un collier de soumise, et c?est vêtus beaucoup moins innocemment que nous quittons le luxueux hôtel, en route pour la Factory.

Trois heures du matin, retour au palace, un peu déçus par l?ambiance générale de la soirée (beaucoup d?apparence, peu de faits, sinon extrêmes).
Le parking. Les couloirs du grand hôtel en pleine nuit. Ambiance. La porte de notre chambre, la clé. J?entre, seul. Au milieu d?un tel cadre, une princesse portant collier ne passera pas la porte sans auparavant en payer un certain tribut? La jupe, oui. Merci, petite chatte. La porte se referme ; je suis d?un côté, elle est de l?autre, en porte-jarretelles. Pas de petite culotte.
Je suis en train d?ouvrir le sac à malice, j?entends soudain cogner à la porte ? panique et excitation ; on vient dans le couloir.

La vraie soirée démarre. J?ouvre, elle se jette sur le lit, où nous passons quelques minutes. Puis la fenêtre du Grand Hôtel? La fenêtre, sur laquelle nous passons toute la nuit. Cette simple fenêtre, transformée en donjon, en lit à baldaquin, en croix de Saint-André, cette fenêtre, que tendrement enlacés nous quittons à sept heures du matin, repus d?une nuit d?amour intense, plus complices que jamais?

Le vrai lieu fétichiste ce soir-là à Amsterdam, l?endroit où il fallait être, ce n?était pas la "Clinic".
Le temple de l?érotisme, pour une nuit, c?était bien le Grand Hôtel.

Khayyam | 7/3/2005
En guise d'épilogue...
Ne jamais donner de l'importance aux gens insignifiants !
Même notre mépris serait pour eux un trop beau cadeau?
Restons simple?ignorons-les !!!!!!!!

Et revenons à la poésie, replongeons-nous avec délice dans vos pages pleines de malice.
Bien à vous et demain?

hephaistos | 7/3/2005
Superbe.
Je partage exactement le même fantasme...je n'ai jamais franchi le pas...
Peut-être oserai-je un jour, en slip-chaussettes traverser ces beaux couloirs. Je vais faire lire votre message, laisser traîner la feuille imprimée de votre blog pour qu'elle tombe entre les mains de mon amour...le negresco n'est pas très loin de chez nous...;-)
Merci pour vos beaux messages et l'intelligence, le recul sur votre pratique bdsm. Je ne réponds pas toujours sur les débats que vous évoquez sur la "scène" car je ne la connais pas du tout.
Mais comme vous je me situe du côté soleil !
D'ailleurs Avignon et aix m'attendent...
A bientôt !
Bises.
mammouth | 7/3/2005
Talents aiguisent.
justemoi | 7/3/2005
Il est juste question de fantasmes,et...dit toi que j'aimerais tendrement te tuer mille et une fois mon amour.
stefaon | 7/13/2005
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