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BDSM MOTS : LUNAIRE EXHIBITION .....

 

          

                         Photo Ralf Hermann

 

 

Moqueur de ses pudeurs,

Il voulut que Lulu se montre toute nue

En pleine rue, en pleine vue.

 

Pure gageure,

Epreuve s\303\273re :

Vaincre la peur.

Il lui laisse choisir l’heure

Et jouer \303\240 pile

Ou face.

Il fixe lui le but :

Cinq minutes,

De plus pas une.

D\303\251fi \303\240 ne pas discuter.

 

Lulu se d\303\251nude \303\240 la brune.

Elle d\303\251cide de se d\303\251voiler pile

Et de garder pour lui sa face.

Au balcon, le soir descend.

Il fait bon. Y eut-il des gens ?

L\303\240, Lulu ne l’a jamais su.

Elle ne s’est pas retourn\303\251e,

Gardant sur lui ses yeux fix\303\251s.

Joli d\303\251fi qu’elle a gagn\303\251.

 

Au pire, si \303\242me est pass\303\251e,

Elle aura cru, la nuit baiss\303\251e,

Avoir vu une pleine lune\302\205

 

AURORA | 6/9/2005
Les mots et l'image sont toujours aussi bien choisis.
Je suis admiratif, comme d'hab. :)

Gilles | 6/10/2005
Que c'est joli...
Cela me fait penser à certaines chansons de Béranger, revisitées par J-L Murat dont je recommande chaudement le dernier opus "1829".
Que j'aimerais ainsi adossé à la mezzanine, recevoir 1829...non soyons raisonnable 182,9 coups de fouet !
Bises.


s | 6/10/2005
Alors ça.. j'adore.. Je ne sais pourquoi, certains textes parlent de nous et disent mieux que nous ne pourrions le faire ce qui pourrait nous plaire.
J'adore.

Méliemélo | 6/10/2005
Gilles, s et Méliemélo
Un trackback inopportun ayant été posté sur cette note, j'ai du la republier avec vos commentaires. Mais cela a effacé vos liens.
Je les reposte donc ci dessous.

Cordialement
M.

Gilles : http://gillgues.free.fr/phpblog/
s : http://eskili.blogspot.com/
Méliemélo : http://meliemelo.over-blog.com


Le M. d'AURORA | 6/10/2005
La lune à la une, pour l'Autre.
justemoi | 6/10/2005
Lulu comme toi je suis nu
Mon âme est nue
Mes demi-lunes sont nues
Je suis à genu
ému
s. | 6/10/2005
Excellent et Lulu est bien jolie..
la fille d'à côté | 6/10/2005
Une de mes premières réalisations d'un fantasme, j'allais vers mes 16 ans, la fille avait un an de plus.
La fenêtre de ma chambre ne donnait pas sur la rue mais sur un jardin entouré d'immeubles.
Ce qui me plaisait particulièrement et émut énormément (de façon contradictoire) la fille c'est qu'elle habitait chez ses parents, juste en face. Son père était très strict.
Ce triple défi excita beaucoup mon amie, qui après ça accepta tout ce que j'exigeai, m'entraînant dans l'illusion que toutes les filles étaient aussi coquines.
leblase | 6/10/2005
Lulu n'en peut plus tant elle est émue...

AURORA
AURORA | 6/11/2005
KarmaOS