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BDSM : DONJON ET FLONFLONS ...

AURORA | 9 | 5/21/2005
On m'appelle ? (hé oui, mon ego est attiré par le miel de vos qualificatifs...)
Voilà qui est argumenté, au contraire de mes humeurs, balancées en vrac, car autant j'aime me faire fouetter par l'homme que j'aime, autant je prends plaisir à fustiger les hommes que je n'aime pas. Ce qui ne va pas plus loin que l'amusement du moment...

Vous soulevez un point important (enfin, plusieurs, mais vous apportez les réponses généralement... cela dit il faudra nous pencher sur ce blason d'une plouquerie de nouveau riche). Cet homme éminent a-t-il une soumise en propre (donc sous housse, si j'ai bien suivi) ?

Et si Nanomaître Référence Capitale était marida, à la bourgeoise, avec bobonne vanille au foyer ? Si, rentier après deux trois opérations immobilières de jeunesse ou héritage rondelet, il faisait maître comme d'autres se font mettre, j'entends aux heures de bureau ?

BàB
Bricabrac | 5/22/2005
Chère Aurora,

Votre sujet est délectable et je ne peux qu?être entièrement en accord avec votre vision des choses cette fois. Si j?avais votre facilité d?écriture, j?aurais certainement aussi dépeint ces deux aspects que nous sommes parfois amenés à côtoyer. Car nous voyons bien le même grotesque, et j?ai toujours eu beaucoup de mal à supporter les clowns. Ces références là, j?imagine tout de même qu?elle ne sont pas de complètes impostures. Mais je les sens comme vous mécaniques, tacheronnes qui auraient réussi.
Petitement, bien entendu.
Comme bien souvent, vous avez été très pertinente. Egalement sur le moteur de ces baudruches, car ces « références » souffrent bien toutes du même vice : la soif de célébrité.
Petite, bien évidemment.
Et dans ce concours de grimaces, les participants rivalisent d?outrance pour atteindre un seul objectif, être au centre de ce milieu. La scène est minuscule, le public restreint, mais même s?il ne brille qu?un spot, il y a toujours des éphémères pour s?y coller avidement.
Bref, tout ça me ferait presque supporter les bedaines du rotary, un tournoi de bridge est sans doute plus intéressant à suivre que leurs prestations.

Bien cordialement
Padre
Padre | 5/22/2005
J'adore ce blog...
et ferais un commentaire plus original la prochaine fois...
Tatiana | 5/22/2005
Epouvantable épouvantail?
justemoi | 5/22/2005
juste un sourire ... car ne vaut il mieux pas en sourire ... de ce qui est triste à pleurer ....
Relire ( ou tenter de lire ? ) bertold B ... et y puiser un peu d'intelligence pour ce"théatre" qu'est le BDSM ... ou cabotiner inlassablement ...
au théatre ce soir ? ... allez, rions ... pour ne pas pleurer ...
les marques ... | 5/23/2005
Voous m'avez mis l'eau à la bouche Aurora.
Ou plutôt voius m'avez donné l'envie de voir ce site et de m'offrir une bonne tranche de rigolade.
s'il vous plaisait de me communiquer son adresse, vous m'obligeriez.

A vous lire

Keyser
KeyserSoese | 5/23/2005
Je rebondis (un peu tard, comme bien souvent) sur cette citation :
"Bonjour, Madame! Voyez-vous, il est d?usage de me saluer à genoux, en m?embrassant les chaussures."

J'aime beaucoup cette phrase. Elle est très évocatrice. Elle illustre magnifiquement le propos. Elle contient à elle seule l'explication de tout le "milieu" que vous décrivez au file des jours, les réponses à toutes les petites annonces plus ou moins bien ficelées que l'on pourra trouver de part ses recherches.

Car c'est bien, dans cette phrase, que l'on peut comprendre la différence entre "Dominer pour soi" et "Instaurer une relation D/S" (notez la Majuscule).

Une relation durable ne peut bien sûr l'être que s'il y a partage. Sinon, on retombe simplement dans de l'exploitation comme on en trouve partout, et en trouvait affichée publiquemenet il y a quelques siècles. A la différence près, qu'aujourd'hui, c'est de la viande (quasi) exclusivement de genre féminin que l'on recherche.

D/s. Dominer pour soi. Ce me plaît, tiens :)
ernest | 5/25/2005
Aurora,

Depuis longtemps je lis vos billets d?humeur un peu trop sérieux parfois, certes les sujets ne sont pas anodins mais justement un peu d?humour de grâce. Je revenais de ma cave où j?avais été chercher une dive bouteille pour régaler mes amis et me suis rappelé que le mot cave venait du latin cavum qui alors signifiait trou (on retrouve cette racine dans le mot excavation) et me souvint que justement vous parliez d?une cave. De la l?idée de réécrire le texte tel que l?aurait fait un pamphletiste du 18émé siècle, le fil conducteur en est la parenté étymologique entre une cave et un trou, parenté que je pousse jusqu'à l?absurde. Il ne faut pas y voir plus qu?une parodie de votre texte et tout ce que j?ai dit la n?est qu?un exercice littéraire qui relève bien évidement la pure fiction et il est bien clair que toute ressemblance avec des personnes vivantes ou décédées serait purement fortuite.

« Chère Aurora
Je lis votre texte sur le « caviste du milieu » je vous trouve bien injuste vis a vis de cet homme qui fait preuve de tant d?abnégation somme toute.
Cet homme a semble-il du bien comme le laisse supposer son blason, hommage probable à un ancêtre laquai enrichis dans quelque commerce qui voulut mal adroitement singer ses anciens Maîtres. Avec ce bien il acquis une cave, mais qu?est-ce qu?une cave sinon un vide, un trou. Allait-il égoïstement y stocker quelques bonnes barriques, non ce trou il décida de le consacrer au cul, pas n?importe quel cul, le cul version BDSM. C?était décidé de ce vide il ferait le trou du cul BDSM. Et ainsi offrit-il son trou aux Maîtres de basse extraction qui n?avaient pas sa fortune pour peu qu?ils possédassent une accorte potiche. Ce trou devint donc le fondement sur lequel il assit sa réputation.
Vous semblez lui denier le titre de Maître sous prétexte qu?il n?est que le « caviste du milieux ». Vous me direz, qu?accueillir les débats des prix littéraires dans son estaminet ne fait pas du limonadier Drouant un prix Goncourt et de même accueillir les ébats du BDSM dans son trou ne fait pas du « caviste du milieu » un Maître. Certes de même que la fréquentation des princes ne fera pas du laquai l?un d?eux tout au plus un parvenu ampoulé la fréquentation des Maîtres ne fera pas d?un caviste l?un d?eux tout au plus un sadique pompeux Reconnaissez au moins qu?il en a le vernis et de nos jours le paraître primant sur l?être, il fera bonne figure auprès de ceux pour qui le BDSM n?est qu?un alibi a des pratiques sexuelles qui n?ont rien à envier à celles des macaca fuscata. Ces goûts il ne les cache d?ailleurs point et c?est à tord que vous vous gaussez devant les mannequins incomplets qui ornent certains piliers, ainsi toute personne qui visite son trou sait que pour lui la quintessence de la femme c?est deux jambes encadrant deux trous.
Vous semblez prendre ombrage qu?il ne s?affiche pas sur son site. Auriez vous voulu qu?a l?image de son pitoyable confrère, qui confond soumise et bovidé, il s?affiche imitation Ray ban masquant un regard fané, cravache à l?épaule. Non a l?instar de son confrère le poinçonneur des Lilas il est modeste et sait que c?est pour son trou que les gens viennent à lui. Il n?est pas naïf, il connaît la nature humaine et sait que ceux qui usent de ses largesses aujourd?hui le brocarderont demain. Alors ne lui reprochez pas de mettre son trou en avant.
Vous vous irritez de le voir se présenter lui et les quelques adorateurs de son trou comme le « milieu BDSM », je vous concède que le mythique « milieu BDSM » ayant une existence au moins aussi floue que le monstre du Loch Ness il y a manipulation tendant à faire croire au gogo que hors du trou point de salut ! Le procédé est classique c?est « l?effet soufflé » bien connu des producteurs de télévision qui casent une émission a eux sur chaque chaîne et font ensuite circuler dans une grande agitation les vedettes maison de l?une a l?autre c?est tout l?édifice qui enfle et s?en trouve légitimé sans fondement. Le procédé n?est pas élégant mais montre que, lorsqu?il s?agit de manier un fouet notre « caviste du milieu » et « les adorateurs du trou » sont des experts. Certes c?est d?un fouet à monter les blancs d??uf en neige qu?il s?agit mais quand même.

Voilà chère Aurora ce que je pense de votre billet d?humeur et je propose un châtiment a la mesure de votre faute. Ainsi lorsqu?il sera temps pour notre homme revêtu d?un suaire de chez Dior brodé a ses armoiries de rejoindre l?ultime trou votre pénitence sera de graver dans le marbre cette épitaphe librement inspirée de Serge Gainsbourg :
Ci gît le « caviste du milieu »
on le mit dans un grand trou pour qu?il n?entende plus parler d?trou jamais d?trou
de petits tous de petits tous de petits tous »

J?espère, chère Aurora, que vous et vos lecteurs comprendront que si vous êtes la cible de cette pure fiction littéraire, c?est uniquement en vertu du principe de « qui aime bien châtie bien ».

Et amplius censeo delendam esse Carthaginem
Caton le Censeur

Caton le Censeur | 5/27/2005
Ma grand mère aurait dit ma doué !
Je dis mon Dieu !
A ce niveau là, ça devient beau.
Padre | 5/28/2005
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