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POUR SALUER ETIENNE RODA-GIL ...

AURORA | 16 | 6/1/2004
"J'ai fait un pont de ma vie
Là sur le cours de ta vie
Il craque sous tes pieds ravis
Il ploie sous l'envol de tes nuits

Danses-y, danses-y, danses-y, danse..."

J'espère qu'il a rejoint celle qu'il aimait et dont la mort l'avait laissé inconsolable.
Il nous laisse ces beaux textes... Mais quand même, quand tant de cons restent en vie, c'est triste de voir partir une si belle personne.

Sylvie | 6/1/2004
Souffle le vent, volent les cheuveux,
Malheur est un chemin creux,
Souffle le vent, volent les cheveux,
Bonheur est une balançoire
En feu...
ernest | 6/2/2004
Sylvie:
Comme j'écoutais ce matin sur Inter : "Dire que E. Roda Gil nous aquitté, et que Barbelivien a repris deux fois du gratin dauphinois, hier soir...
ernest | 6/2/2004
ernest :
toujours aussi pointu et sarcastique... J'ai la faiblesse d'apprécier une culture populaire et de qualité... E. Roda-Gil était de ceux-là pour moi. Mais je n'ai pas votre culture musicale, je le reconnais!
Sylvie | 6/2/2004
Mais c'est très bien J oe le taxi,c'est une chanson à double sens comme Les sucettes de Gainsbourg ou Banana Split de Lio;art mineur(pour les mineures,ajoutait le beau Serge)art majeur,peu importe,d'ailleurs il voulait dire par là art impur(comme le cinéma).Superbes plan -séquences:
J'entends comme un moteur
C'est le bateau de cinq heures...
(le lac majeur)

Il était arrivé le fiacre l'emportait
Toujours les memes villes toujours les memes gares
Des églises barbares
Saint-Pétersbourg ma ville...
(Ivanovitch)
corentin | 6/2/2004
Son c?ur volcan aura cessé de battre encore une fois de son marteau. Il avait un drôle d'habit noir, oiseaux sauvages, tournez la page, un jour, tombe la feuille, même si le c?ur s'en va, il reste l'Amazone...
obni | 6/2/2004
Sylvie: Je pense qu'il y a eu méprise... j'apprécie E. Roda Gil... nettement moins D. Barbelivien.
Désolé que vous l'ayez mal pris...
ernest | 6/3/2004
D'actualité :

"Poissons morts
Qui descendez les rivières
Allez donc dire à mon amour
Que la graisse de mitrailleuse
N'est pas la brillantine des dieux
De Dieu..."

*ManEtienne

PS : ... Léo était une Vierge, Sissi ! sourire
Manon de Sercoeur | 6/4/2004
Un joili fil de commentaires pour Etienne... Cela me fait un grand plaisir. Merci à vous tous.

AURORA

PS: Mame Manon, quand me ferez-vous mon thème astral?
Sourire.

AURORA
AURORA | 6/4/2004
Bonjour,

Je recherche les paroles d'une chanson écrite par Etienne Roda-Gil et intérprétée par Mort Shuman : Brooklyn By the Sea. Quelqu'un pourrait m'aider ?

Merci d'avance
Peace
Peace | 8/6/2004
Superbe !!!
Znuej | 8/28/2004
Etienne, Tu m'as demandé de t'accompagner dans ce départ à jamais. Nouma et Vlad, m'ont donné un paquet de clops, ton jean noir, la veste de cuir de ton père, nu tu voulais tes pieds...j'ai oublié de te glisser une "punition", je n'oublierai jamais ce dernier baiser avant d'aller seul te déposer près de celle qui t'attends...mon ami...j'ai gardé tes mots...compagnon de soirées folles... je ne t'oublierai jamais...xav.
Xav. | 7/1/2005
Bonjour, j'aimerais comprendre un mot dans le texte d'Etiene Roda-Gil, Il dit dans son pème "Utile" A quoi sert une chanson si elle est désarmée? Me disaient les Chiliens? Que s'est-il passé avec les Chiliens? SVP j'aimerais une réponse très vite! Merci d'avance!
Manu | 7/19/2005
>MANU:
Voici un extrait du site http://lupo.sepe.free.fr/guido_piccoli_article.htm parfaitement clair quant aux exactions dont ont été victimes les artistes chiliens.

Exactement dans les chansons, celle de Victor JARA. Parce qu'elles sont belles mais aussi parce que l'Amérique latine n'a malheureusement pas changé. Comme c'est arrivé au Nicaragua, sandinistes dans les années 80, comme c'est arrivé plus tôt au Chili d'Allende, quand le Nobel de la paix henry Kissinger imagine le coup, le général Pinochet le réalise et les militaires l'exécutent avec d'innombrables infamies. Comme par le triste exemple de couper les mains de Victor JARA pour qu'il ne joue plus de la guitare. Des infamies si ignobles qu'inutiles : ses chansons continuent de voler très haut et pas seulement du Rio Bravo à la terra de far.

MARDEN

Le M. d'AURORA | 7/19/2005
Il était fou,
fou de mots et de chansons
lui c?était la vie et la mort
Le désespoir et la fureur
Mais il était vivant, et libre
Il rêvait ce qu?il disait
Il parlait tout en rêvant

Il a construit des cathédrales
des paroles en guise de vitrail
des histoires à pleurer dans le noir
Des gloires, et des remparts de folie
Il a réinventé les grandes histoires
Noé et Attila
pour patiner sur les étoiles et la nuit
Etre là, en se foutant de tout
Oui c?était lui,
être utile avant tout?

Parfois le soir
Je sais qu?il m?appelle
Et je pense au miel de nos matins
Au mois de mai, mois de Marie
Ou tout doit être bleu,
c?est le noir d?un libertaire
qui a filé loin de l?Estrapade
qui accompagne mes révérences

Lisa /lise dest
lise dest | 5/27/2007
C'est si beau, Lise...
Merci.
J'aurais tant voulu vous rendre visite sur votre site mais en cliquant j'aboutis sur une page étrange de "nom de domaine en cours de création"...
????

Cordialement.

AURORA
AURORA | 5/28/2007
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