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auroraweblog
toi aussi tu as eu un "corbeau" ces temps -ci, eh bien décidément
il y a des personnes qui sont si vides en effet qu'elles ne peuvent se remplir qu'en haïssant?!
je ne peux comprendre ces tristes jeux de délation, je pourrai même dire "gratuites"!

je t'embrasse
fais face oui en effet

ps:
je reviens lundi
pas de texte dans la nuit de samedi à dimanche sur un dus tres

à bientôt
fleurdatlas | 2/12/2010
Ne haïssez pas, c'est fatigant.
Ignorez, c'est la meilleure solution.
Traitez par le mépris : vous êtes au-dessus de tout ça, la Belle
Idalie Felix | 2/12/2010
Bonjour,

je suis lectrice silencieuse depuis 5 ans. Je vous avais juste, au début, envoyé un mail pour vous remercier de m'avoir permis de mettre un nom sur mes désirs ; je pourrais y ajouter, aujourd'hui que je vous dois d'avoir eu tout de suite la certitude que ces désirs enfin assumés ne me vouaient pas à la dégradation, et n'excluait en rien une relation amoureuse vraie. On parlait bien de désir, de peau, de chair, d’amour - les règles en 7 points et le tralala étaient en option. J'ai continué à vous lire, de moins en moins pour le BDSM, que nous explorons à deux dans notre coin à nous, et de plus en plus que pour les photographies, la littérature, et le reste. Vous êtes devenue ensuite une source de réflexion, et un plaisir quotidien. Et aussi un peu de ce grand vent de liberté des années 1970, qui empêche la génération d’après de suffoquer complètement.

Lorsque vous avez annoncé la triste nouvelle de votre séparation, et de l'incompréhensible "après fin", je ne me suis pas sentie en droit de commenter, ne voyant guère ce qu'une parfaite étrangère aurait pu apporter en dehors de mots convenus.
J'avais trouvé infiniment triste que vous renonciez à écrire, comme si votre écriture était totalement liée à Marden. Peut-être retrouvais-je avec malaise le sentiment de ne plus exister que l'on ressent si fortement lorsque l'on est abandonné, et qui est insupportable lorsque l'on en est témoin chez quelqu'un d'autre. Je n'ai pas osé vous dire alors que, pour moi et sans doute pour beaucoup de vos lecteurs, vous existiez absolument, complètement, et pleinement, indépendamment de lui, et quelle qu'ait été sa part dans les débuts et la constance du blog. Je ne vous connais en rien, mais une voix, une plume, aussi claire, aussi affirmée, aussi personnelle que la vôtre - ça ne pouvait pas n'exister que "par" quelqu'un d'autre.
C'est dire si votre retour m'a fait très plaisir - plaisir égoïste de lectrice, joie plus altruiste de constater qu'en reprenant la plume, vous affirmiez la plénitude d'exister - avec le manque, le deuil, l'absence - et l'espoir. Et malgré les moments horribles qui suivent une rupture.

Les échos que vous donnez, depuis plusieurs billets, des réactions auxquelles vous êtes confrontée me donnent des remords de ne pas m'être manifestée, et me poussent à le faire.
Pour dire que nul n'est responsable de l'amour qu'on lui manifeste - on peut séduire, on peut "entretenir" et "veiller sur" une relation ; mais on ne peut pas éveiller cette flamme là, ni la rallumer quand elle n'existe plus.
Pour dire que vous reprocher d'avoir "négligé" quelqu'un pour votre blog me semble d'une crétinerie à laisser sans voix... Au nom de quoi des lecteurs de votre blog pourraient-ils se permettre de juger de vos choix et de vos priorités? Je ne parle même pas de l'hypothèse que vous auriez dû vous taire et mentir. Quant aux messages corbesques - alors là, c'est le pompon!!
Il me semble qu'on vous reproche d'exister, d'exister vraiment, comme une personne et non comme un fantasme ou un modèle rassurant et irréel.
C'est pourtant d’êtes une "vraie" voix, venant d’une "vraie" personne, fidèle à elle-même, qui fait le prix et la valeur de votre blog. Les cordes, les contraintes, c’est pour vos jeux - pas pour vos pensées, vos sentiments, ni vos propos.
A vos lecteurs d’être capable d’assumer qu’en corollaire, vos billets ne sont pas des contes de fées lisses et sans aspérité... Il y en a bien assez ailleurs de convenus pour qu’ils s’en repaissent et vous épargnent.

Dernier point, sans rapport, pour vous dire mon admiration d’avoir refusé les roses proposées par votre fils. En serrant les dents et ne saisissant pas cette béquille, vous lui ouvrez les portes de sa vie à lui - sa vie de personne entière et autonome.

Je n’ose vous embrasser, mais ... « imposez votre chance, serrez votre bonheur, et allez vers votre risque. » Je doute qu’ils s’habituent, mais vous irez trop loin pour qu’ils vous suivent.
(et que Char me pardonne).


Ephemere | 2/12/2010
"Un ami qui vous veut du bien" ?????
Ah je ne sais pas qui sait mais une chose est sûre ce "corbeau" ne vole pas haut et n'a guère d'imagination pour signer ainsi !
GAIUS | 2/12/2010
Pour UnePassante> tient je pensais qu'on voyait souvent rejaillir le feu d'un ancien volcan qu'on croyait trop vieux... comme quoi il faut de toutes les croyances pour faire un monde...
J'en profite pour saluer Aurora.
Greg Goheel | 2/12/2010
la haine...
j'ai connu
parce que souffrance
mais intérieure
jouer les corbeaux beurkkkk
nous les colombes nous volons plus haut !!!
je t'embrasse
jeanne | 2/12/2010
Les raisons, mes raisons de ma rupture avec Aurora ne regardent que nous. Aurora sait les principales. J'adhère à son analyse quand elle dit que personne n'est tout à fait noir ni tout à fait blanc.

Dès le début de notre relation, Aurora savait que je n'entretenais pas (ou plus) de relations ni ne pouvais rester « amis » avec une de mes « ex » et que lorsque je partais, je ne revenais pas.

Je remercie tous les lecteurs du blog qui ont apporté leur soutien à Aurora.

Quant au connard qui se veut « corbeau », qu'il ne se réclame pas de mes amis et surtout qu'il sache que je ne hais pas Aurora. Il n 'a jamais été question de haine entre nous.

Celui qui fut
Le M d-AURORA | 2/12/2010
Il faut apaiser les feux de la haine.
Aurora et Marden, vous avez vécu une belle histoire mais le temps, les circonstances, ont fait qu'elle a pris fin. Ce qu'il faut retenir, je crois, c'est qu'il n'y aucune invective, aucune violence, dans les propos de l'un comme de l'autre.
Et que sans doute, au nom du respect que vous vous portez, malgré la rupture, assumée, vous ne resterez pas deux êtres qui changent de trottoir si vous veniez à vous rencontrer. Cette planète est si petite.

Joel Faure | 2/12/2010
il lit .... ;)
grisly18 | 2/12/2010
Je suis infiniment triste de lire tout cela.
J'aimerais espérer, comme Joël, que vous ne deviendrez pas deux êtres qui changeraient de trottoir si le destin les faisait se croiser.
Et personne ici ne condamne qui que ce soit.
Mais "Comprenne qui voudra Moi mon remords ce fut La malheureuse qui resta sur le pavé Découronnée défigurée Celle qui ressemble aux morts Qui sont morts pour être aimés"
Idalie Felix | 2/13/2010
Marden,


Je trouve un peu fort de café, alors que tu n’entretiens volontairement plus aucune relation d'aucun type avec moi mais que tu dois pourtant bien être capable d’imaginer combien j'en suis anéantie, que tu te permettes, tout drapé dans ta dignité de « Celui qui fut » - comme tu signes ici -, d’intervenir soudain sur mon blog où personne, à commencer par moi, ne t’a attaqué.

Mais puisque je te tiens au bout de mon clavier, sache que :

1) Si continuer à tenir cet espace d’écriture et donc, parfois, à raconter sur cet « AuroraWeblog » comment notre relation s’est terminée m’aide, m’a aidée, beaucoup aidée même, en des moments où toi, tu as délibérément choisi de ne m’apporter aucun soutien (cf le message sur ton portable du soir que tu sais et que je préfère ne pas préciser), je n’ai aucunement fait état dans le détail en mes notes des difficultés intimes rencontrées, ni expliqué en quoi consistaient ton attitude et les différents épisodes de celles-ci depuis mars 2008.
Aussi je comprends assez mal que toi, tu viennes écrire ces lignes « chez moi » alors que tu sais que mon choix de « non-étalage » me bloquera forcément dans ma réponse.

Je te « remercie » au passage de la même façon de « remercier » mes lecteurs de m’avoir tendu la main.
C’est assez « surréaliste » de ta part à toi qui n’es finalement sorti de ta statue de silence que face au public ce soir ( et je ne comprends toujours pas pourquoi mais preuve est faite que tu t'adresses à eux et non à moi, moi dont tu ne parles qu'à la troisième personne : "Aurora" sait, "Aurora" savait), mais bon…

2) Je connais la principale raison de ta rupture, c’est exact. Une, donc, et une seule.
Je maintiens qu’elle n’a servi ce jour-là que de prétexte à une fuite brutale mais programmée qui avait d’autres raisons.
Ce sont celles-ci que j’aimerais savoir : car tu mets toi-même « principales » au pluriel et j’aimerais aussi que, par la même occasion, tu m’informes des « secondaires ».
En privé, bien sûr, parce que cela ne regarde que toi et moi, en effet…
Et peut-être nous apercevrions-nous alors, toi et moi, moi et toi, que nous ne les classons pas dans le même ordre d’importance.
Tant que tu ne l’auras pas fait, je te considérerai comme dans la moyenne masculine, c'est-à-dire comme quelqu’un faisant preuve de lâcheté.

3) Je « savais dès le début que tu ne revoyais jamais ni ne restais ami etc… ».

Je te l’ai entendu dire, c’est vrai.
Mais et d’une, c’est le genre de phrases que l’on dit et qui sont tout aussi concrètes que le « toujours » de « A Toi Mon Amour Pour Toujours » du bouquin que tu m’as offert à mon dernier anniv’, et de deux - je regrette vraiment d’écrire ce qui suit et ce sera mon seul écart mais c’est toi qui m’y pousses car sinon j’ai réellement l’air d’une tarte - dois-je te rappeler ma malencontreuse découverte de tes recherches plus qu'actives pour retrouver une certaine personne il y a presque trois ans, cette même personne que tu avais reçu "en ami" chez toi afin qu'elle puisse se reposer mais quand vous aviez rompu depuis un certain temps et que nous étions déjà, toi et moi, ensemble?

Que « quand tu partais, tu ne revenais pas » ?
Je m’abstiens de commentaires, je suis coincée pour les raisons évoquées plus haut, n’ayant pas l’intention de raconter ta vie avant que je fasse ta connaissance.
(Tu vas y arriver ou non à voir à la fin que je n’ai rien voulu, que je ne veux rien « développer » ? Que c’est de mon « antalgique » qu’il s’agit dans ces textes et non de ta mise sur la sellette à toi ?)

Que tu ne reviendrais pas avec moi, veux-tu peut-être dire ?
Et que sans doute même, quoi qu’en pense Joël dans ses lignes ci-dessus, tu changerais très probablement de trottoir si jamais tu me croisais ?
Oui, je l’ai bien compris maintenant et d’ailleurs, je ne te le demande plus.
Ce que je te demande, c’est un objet qui m’appartient. Sois assez aimable de me l’envoyer…

4) Concernant ce post puisque c’est celui que tu as choisi pour poser ta prose glaciale et glaçante: essuie donc tes lunettes et vois que je me suis bien gardée de préciser dans mes lignes sur cette note que le « corbeau » se prétendait de tes amis, pas plus que je n’ai dit ce que contenait le reste de son mail à part cette histoire de haine qui, tu as raison, n’a pas cours entre nous…
Comme - et on s’en sera aperçu - n’a plus cours l’amour non plus.
Et si tu es indifférent à cela, moi, j’en souffre.

A travers ce blog, nous avons involontairement servi d’exemple de « couple BDSM » (et de couple BDSM « exemplaire ») pour beaucoup.
Je n’en ai pas suffisamment pris conscience.
Je pensais seulement que nous faisions ainsi « avancer » positivement le regard que les gens du monde « vanille » posent sur l’univers SM.
De cela, j’ai été fière longtemps et, quant à toi, tu t’en es - à une certaine époque - enorgueilli peut-être encore plus que moi (puisque tu ne vivais pas les désarrois de celui/celle qui blogue, qui écrit, pour les notes auxquelles il/elle tient et qui font un flop).
Aujourd’hui je le déplore, vois-tu…
Il n’y a pas de couple idéal. Nous ne l’étions pas, nous, en tout cas, c’est certain.

Je continue d’écrire cependant à titre tout à fait personnel désormais.
Ecrire est ma passion depuis toujours.
Je continue d’écrire sur le BDSM (et je le fais sur ce blog qui m'appartient en propre, qui est "ma" maison) parce que je reste dans cet univers que j’ai peut-être enfin découvert, à l’occasion de notre séparation, comme étant celui qui est vraiment le mien, au-delà de ma sexualité même.
Oui, l’univers BDSM comme « sous-ensemble » du petit monde étroit dans lequel il nous est donné de vivre.
Dans cet univers BDSM, je n’ai plus rien d’un « exemple » et c’est tant mieux.

Je pense que tu as (ou avais déjà) trouvé une nouvelle compagne dans - ou hors - de cet univers.
Je te souhaite d’être heureux, je l’ai déjà écrit.
Comme je me souhaite à moi - et je l’ai déjà dit aussi - de rencontrer maintenant dans cet univers-là un compagnon de vie avec lequel je ne partagerai probablement plus jamais autant d’idées communes que celles que j’ai partagées avec toi, ou bien alors avec lequel je partagerai des choses totalement différentes mais auquel je pourrai apporter de l'amour et du bonheur comme il m’en apportera.

Si mon vœu me concernant , moi, se réalise, ce blog en sera forcément un jour ou l’autre le témoin.
Mais que me soient donnés, et le compagnon, et l'amour, et aussi - et surtout - le fait de ne plus jamais, plus jamais, « passer pour un couple exemplaire »…


AURORA | 2/13/2010
sans m'immiscer dans ce qui ne regarde que vous, j'avoue avoir tiqué sur le "Dès le début de notre relation, Aurora savait que je n'entretenais pas (ou plus) de relations ni ne pouvais rester « amis » avec une de mes « ex » et que lorsque je partais, je ne revenais pas."

cela me fait penser au "tu savais que j'étais marié" des hommes dont la maitresse célibataire s'est trop attachée à eux. oui on sait (je n'ai jamais été dans cette situation) mais ce n'est pas pour cela qu'on ne souffre pas et cela n'absout rien. et puisque le message de M est public, je me permet de dire que nier à quelqu'un toutes les explications qui entourent une rupture c'est leur nier un accompagnement nécessaire dans leur douleur, douleur à laquelle on ne peut être insensible quand on a aimé (je lis dans votre message certes glacial et un peu maladroit le fait que vous ne soyez pas insensible à la douleur de cette femme que vous avez aimé). j'ai quitté mon mari que j'aimais pour un homme dont j'étais tombée éperdumment amoureuse mais je ne lui ai jamais fermé ma porte, j'aurais trouvé cela la cruauté ultime et aujourd'hui je suis heureuse qu'il soit encore et toujours mon meilleur ami (et lui aussi et il a même refait sa vie et est aujourd'hui heureux).
Columbine | 2/13/2010
Chère Columbine,

Je suis très sensible (et je pense que vous le sentirez) à l’amitié de votre intervention mais je souhaite cependant vous répondre sur un point : le premier de celle-ci.
Je ne renierai jamais la première période de mon blog. Or, celle-ci est toute pétrie des valeurs que Marden et moi partagions.
Nous avons donc en commun, lui et moi (même si c’était au travers de mes posts personnels, il y eut, au temps de U-blog aussi beaucoup de commentaires de Marden sur ce thème), assez fustigé ici les maîtres, dominateurs etc. dont le « Tu savais que j’étais marié » nous hérissait tous les deux pour que l’on puisse aujourd’hui comparer son :
« Dès le début de notre relation, Aurora savait que je n'entretenais pas (ou plus) de relations ni ne pouvais rester « amis » avec une de mes « ex » et que lorsque je partais, je ne revenais pas. »
à votre image de l’homme marié tirant de sa poche cette dernière bonne excuse pour toute explication au moment de la rupture…

Je tiens vraiment à ce que ce reproche par assimilation ne puisse être fait à Marden.

Je comprends tout à fait par contre que cette comparaison ait pu vous venir à l’esprit ---- (car le commentaire de Marden, elliptique, manquant de spontanéité, froid et calculé au mot près afin de bien placer entre lui et moi toute la distance du monde face aux lecteurs de ce blog et de réaffirmer - toujours pour ceux-ci - le définitif de notre séparation laisse une drôle d’impression et à moi la première qui n’ai plus aucune nouvelle de lui à part "ça" et ne me sens qu’un peu plus niée par lui de par la forme qu’il a pris pour venir ici s’exprimer après m’avoir complètement rayée de sa vie) ---- mais je me dois absolument de la réfuter totalement ici et maintenant par respect pour Marden, ses idéaux, la personne qu’il est dans ses engagements de la vie quotidienne, pour avoir été pendant plus de sept ans sa compagne et le connaître bien dans les valeurs qu’il défend et représente …

Que l'on me pardonne tous ces pointillés grammaticalement incorrects mais je désirais très fortement appuyer sur l'idée maîtresse de ma phrase indépendamment de la longue parenthèse que j'y inclus.

Sur le reste de votre propos, je ne commente pas plus avant puisque je pense, comme vous, que ce sont « TOUTES les explications » qui doivent être données au moment d’une rupture et non quelque chose de parcellaire qui fige le partenaire, qui le fait demeurer dans une éternité de sables mouvants de doutes et d’interrogations…


AURORA | 2/13/2010
"quelque chose de parcellaire qui fige le partenaire, qui le fait demeurer dans une éternité de sables mouvants de doutes et d’interrogations…"


oui j'ai vécu et vis moi aussi des histoires semblables sur ce point


je n'aime pas plus que toi les sables mouvants, les doutes et interrogations sempiternelles
rien n'est plus débilitant

fleurdatlas | 2/15/2010
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