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auroraweblog
admiration partagée !
Gilles | 10/21/2009
superbes photos
particulièrement 1 4 5 6 mon tiercé gagnant
belle découverte
jeanne | 10/21/2009
Magnifique !
Idalie Felix | 10/21/2009
Oui, magnifique ! À telle enseigne que l'on ne parvient pas à s'en détacher.
Chr-Borhen | 10/21/2009
Première de cordée.
Joel Faure | 10/21/2009
Très belles photographies. La prière inversée est impressionnante.
J'ai cependant toujours des sentiments mêlés sur la notion de "Nawashi". Je partage bien sûr le sentiment qu'on touche ici à un art véritable. Mais ce qui me gène dans l'idée même de "maitre", c'est que l'art en question n'est absolument pas traditionnel, et tout cela donne souvent un peu l'impression qu'on essaye de coller l'image d'une tradition séculaire sur un art somme toute très récent. De nombreux auteurs datent la renaissance de l'art des cordes japonais dans un contexte érotique aux années soixantes. Aucune connexion directe, donc, avec la pratique de l'entrave des prisonniers sous le Shogunat.
Bref, un art, certainement. Une tradition, non. Alors le nom même de "Nawashi" a-t-il un sens ?
En tout cas, merci de partager avec nous ces images superbes.
Bonne soirée,
vanillaldehyde | 10/22/2009
Vanillaldehyde> Tradition séculaire, certes non, quoique nous ne sachions pas grand chose du Japon ancien en son intime... intimité !
Mais avant les années 60 tout de même.
Le premier à être reconnu comme "nawashi" étant Ito Seiu qui le représenta aussi en son travail d'artiste peintre et photographe.
Donc, cela remonte au moins au tout début du XXème siècle.

http://auroraweblog.karmaos.com/post/1842

Ce qui explique aussi que l'Anglais John Willie l' "occidentalise" dans ses BD et films dès 1948...

Amicalement.


AURORA | 10/22/2009
Merci pour cette réponse. En fait, j'imagine que l'ambiguïté vient peut-être de ce qu'on qualifiera de "développement" de la pratique en question, au sens d'un véritable courant. Je connais trop mal cette histoire pour me hasarder à faire autre chose que reformuler diverses lectures très superficielles, mais peut-être la référence aux années soixantes est-elle simplement celle d'un temps où la pratique s'est structurée hors d'une intimité toute discrète ou de la démarche particulière de tel ou tel "excentrique". Donc bien sûr, il y a effectivement Ito Seiu. Mais Ito Seiu ne fait pas revivre une tradition, on peut presque dire qu'il transpose une pratique martiale dans le domaine sexuel et l'ouvre publiquement au travers de son art d'illustrateur. Et effectivement, on aura du mal à croire que la pratique en question a attendu cet affichage pour exister. Mais du coup, cela fait-il de lui le passeur d'une tradition, ou bien plutôt le diffuseur d'une pratique enfin assumée et valorisée comme un art ? Pour moi, la bonne réponse est la seconde. Et c'est pour ça que l'imagerie du "Nawashi" a tendance à m'irriter parfois, comme s'il s'agissait d'une forme de rite cristallisé et affiné au fil des siècle. Je pense que c'est une construction qui, peut-être, vise à légitimer la pratique ou à en déculpabiliser ceux qui s'en réclame en leur donnant l'alibi d'une tradition ancienne. Alors que la pratique est suffisament merveilleuse et hypnotique par elle-même pour ne pas avoir besoin d'un tel habillage. Et sans cet habillage, n'est-on pas alors plus libre d'explorer des voies de traverses personnelles ?
Je vous ai souvent lu vous plaindre, avec raison, du pseudo-rigorisme de certains acteur du BDSM qui se font les chantres d'une "voie unique", comme si un échange de cette nature relevait de je ne sais quelle doxa (voire d'une messe). Avec le shibari, je crains que beaucoup d'amateurs et de pratiquants ne tombent dans la même illusion, et se sentent investis de la religosité d'une sorte de cérémonie Shinto (cérémonie du thé ?) là où l'on devrait laisser place à une spontanéité canalisée.
Bref, je serais très triste que le shibari ne finisse par être une messe dont les curés seraient les nawashi, si j'ose m'exprimer ainsi. :-)

Merci encore pour ces intéressantes discussions. Votre mention de l'odeur du chanvre a fait vagabonder mon esprit dans des territoires bien tortueux et bien plaisants, en ce soir de (temporaire) solitude. Bonne soirée, bien à vous.
vanillaldehyde | 10/26/2009
Vanillaldehyde> Je crois aussi que la bonne réponse est la seconde...

Par contre, si danger il y avait dans le credo de la "tradition séculaire", il ne viendrait pas des "nawashi" eux-mêmes, qui sont en général des gens avec la tête sur les épaules, mais des "fidèles" qui "prennent l'hostie" à ce qu'ils pensent être une messe.

Merci à vous aussi pour vos longs commentaires.
Bien amicalement.
AURORA | 10/26/2009
Je veux bien vous croire en effet sur le fait que ce sont les fidèles qui sont peut-être le plus responsable du contre-sens dont nous parlons. C'est un bon point.
A une prochaine discussion alors,
Bien à vous,
vanillaldehyde | 10/26/2009
quand je regarde les photos de ce genre (wouah!), ça m'emporte toujours dans les rêves, je sens avec cette femme (parce que j'ai vu peu de photos avec les hommes) ces sensations, les cordes qui épousent la peau douce fermement... j'adore, elles sont très réussies ces photos!
laeticia | 10/28/2009
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