BDSM et FIAC (1) : Virtuellement Maître sur Chat BDSM...
FIAC 2006 -Oeuvre présentée © Section du Comité Colbert
uvre réalisée pour Saint-Louis
Ecuelle pour chien « Too Much »
Projet d’Emilie Brisavoine
(Esaa Duperré)
Nos vacances ont été tout d’abord parisiennes.
Entre autres expos, nous nous sommes rendus à la FIAC pour la première fois, puisque dates ne le voulant jamais les années précédentes - et il en sera de même pour celle à venir -, c’était là notre unique occasion de visiter ce qui est un « marché » de l’Art Contemporain.
Dure loi du « marché » : ses prix!
Mais la FIAC est aussi une merveilleuse occasion de « côtoyer » ce qui se fait dans le monde entier en matière d’art à ce jour et à cette heure qu’il est.
J’illustrerai ainsi toutes mes notes de cette semaine de quelques clichés de piètre qualité que nous avons réalisés là-bas.
Il va de soi qu'ils ne sont pas forcément représentatifs de ce que nous avons préféré (nous ne sommes pas à ce point obsédés) mais uniquement de ce qui, d’une manière ou d’une autre - fût-ce par le simple clin d’il comme pour l’uvre de ce soir -, avait selon nous quelque chose « à voir » avec le BDSM
Là, derrière l’écran,
Le fantôme est sans voix.
Il n’est rien que paroles :
Faux nom, pas d’âge sûr.
Il raconte par bribes
Une histoire incertaine
Et dans ce monde absurde
Qui n’a pas de mémoire,
Après-demain peut-être,
Il reviendra, semblable,
Ne se souvenant plus
Du motif d’un refus.
Caché par son rideau,
Il est un réfugié,
Un apatride obscur,
Fuyant la réalité.
Il rêve, il songe,
Il se fait insistant
Un peu du matamore
Et tout du matador.
Maître, a-t-il dit.
Maître de quoi, de qui ?
Mais déjà il enchaîne
Pour évoquer les chaînes,
La liste des pratiques.
Ce serait d’un comique
Si au moins il pensait
Qu’il ne connaît pas même
La couleur des yeux de
Celle qu’il embobine
Ou croit embobiner.
Il parle matériel,
En est matérialiste,
Et il se permet même
Quelques mots d’un pas triste
Quand il questionne : Chienne ?
Collier ? Laisse ? Ecuelle ?
Tout à l’heure pourtant,
Il éteindra l’écran
Et s’en ira dormir
Vers celle qui l’attend
Dans les bras de Morphée
Et qui, le soir, le croit
En train de travailler,
Heures sup. sur PC...
Ou bien, pire encore,
C’est la correspondante,
Soumise inconséquente,
(Ah ! Les femmes, les femmes
Qui ne savent jamais
Ce qu’elles veulent et
)
Qui quittera le « chat »,
Le ciel BDSM,
Petit paradis pâle,
Pour parler aux étoiles
Ou bien mettre les voiles
Et le laissera seul
Un vide sans amour
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