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BDSM: Consentement et Safeword.

AURORA | 43 | 10/17/2006
Pfiou... Tout ça c'est bien compliqué.
Je vais me contenter de lire l'image ce soir ;-)
Plasoc | 10/18/2006
Tu as raison, Plasoc...
Ce texte n'est là que pour rappeler L'importance des deux mots qui sont dans son titre à qui fait partie de nos "joueurs"...
Je comprends tout à fait qu'il puisse paraître touffu (et ennuyeux) à des lecteurs qui ne partagent pas notre sexualité.
AURORA | 10/18/2006


En plitique, en affaire et en amour, deux mots n' existent pas :

JAMAIS et TOUJOURS ! (enfin... en politique je garde quand même le jamais pour les faschos !)

Par coséquent, même en BDSM, rien ne peut être définitif.Une soumise comme un dominant, peuvent toujours se lasser, et aller voir ailleurs si le fouet est meilleurs. C' est du moins ce que je pense et je suis également pour le mot de sécurité car tout dominan tpeut un jour se laisser aller à des gestes dangereux dont,dans la passion il perd le contrôle.

Enfin, qu' entends - tu par partager notre sexualité?

Je crois que dans tout acte sexuel, même le plus "vanille" il y a une part de SM, souvent refoulée, ignorée, qui nous vient de notre cerveau reptilien... Donc tous les être vivant , partagent peu ou prou notre sexualité. Il n' y a que les formes plus ou moins sophistiqées qui changent. Non ?

A plus.

Yves à la fleur


yves a la fleur | 10/18/2006
Ces deux mots sont essentiels oui car quoi qu'il arrive lors d'une séance, rien n'est prévisible et "les" dérapages peuvent arriver... et puis pourquoi ne pas en avoir de safeword ? Comme vous le dites c'est un garde fou de nos jeux... en avoir un ne va pas ôter une part du plaisir.
Miss N. | 10/18/2006
J'ai l'impression que, pour ces dominas, l'utilisation du safeword ou le renouvellement du consentement avant un jeu , serait vécu comme une amputation de leur pouvoir sur l'autre ! Or, personne n'est possésseur de qui que ce soit... Un dominant n'est qu'un être humain, donc FAILLIBLE ! Ce n'est pas une faiblesse que de le reconnaître, mais une preuve de maturité et de sagesse. Nous ne supprimons pas les glissières de sécurité le long des routes sous prétextes que les gens ont leur permis de conduire (donc sont réputés savoir conduire...). C'est exactement pareil. Le consentement et le safeword sont les garants de jeux réussis, il faut le redire.
Isafc70 | 10/18/2006
Mine de rien, ce n'est pas simple.
Une partie du plaisir vient de la part "définitive" BDSM. Par exemple, être attaché, enchaîné, cadenassé, et ne pas avoir la possibilité de prendre la clef.

Si on a la possibilité, seul, de se saisir de la clef, on le fera, à un moment ou un autre... mettant fin au jeu qu iaurait pourtant pu durer.
La porte de sortie est donc -- en ce sens -- un frein au plaisir.

Le safeword peut donc être vécu comme une clef.
Théoriquement, le dominateur, la domina, est censée être à l'écoute de son/sa partenaire, et sentir lorsque ecela ne va plus.
Théoriquement.

Mais sombrer dans ce que vous décrivez, Aurora, comme étant le discours proclamé par les domina outre-Alpes, ou plutot transalpines, me semble particulièrement incsonscient. On ne peut pas dire aux "débutants" : "allez-y, c'est comme ça que c'est le mieux !"

Le BDSM est un cheminement, psychologique, tout d'abord, vers l'acceptation de soi.
Erotique, ensuite, comme vous le précisiez Aurora, vers un dépassement progressif de ses interdits.
Et c'est cette transgression du SafeWord, de la clef, ou de la relation, comme étape de son cheminement presonnel qui peut être envisagé.
Mettre la charrue avant les boeufs, le pseudo 24x7 avant la partie de menottes est dangereux pour les autres, suicidaire pour soi.

Et je pense, comme vous, qu'il FAUT dire : "BDSM = SCC".
Qu'il faut inculquer, dire, redire, et surtout : _dédramatiser_ !!
Inclure un safeword, une paire de ciseaux, le numéro de téléphone de son meilleur amis, dans les jeux BDSM, c'est aussi une façon de dire aux néophytes : "ce n'est qu'un jeu, comme chaque jeu il a des règles, qui sont celles de la sécurité et de l'INTEGRITE physique et mentale avant tout."

Ensuite, les règles sont faites pour être transgressées, en connaissance de cause... chacun est juge, en fonction de son experience, et SURTOUT de la confiance qu'il accorde à SON/SA partenaire (pas un "passeur" occasionnel) et jusqu'où il peut donner sa confiance à l'autre.

PS: c'est grâce aux textes sur le safeword et la sécurité dans le BDSM que je me suis accepté.
Pas grâce aux textes fantasques de littérature sur la soumission corps et âme 24x7 P.L.V.E. :)

Amicalement, mes deux centièmes.
ernest | 10/18/2006
Je pense que prétendre jouer sans safeword, c'est forcément du fantasme - et peut-être le signe que la relation en est encore à un niveau superficiel, comme si la discussion sérieuse risquait de briser une magie que l'on croit trop fragile.
Le fait est, il y a toujours un safeword, même s'il n'est que tacitement reconnu : le soumis qui hurle à sa dominatrice "non arrête stop déconne pas je crois que j'ai une côte cassée arrête tes conneries on joue plus stop j'ai super mal appelle le samu !", par exemple. Ou en version non-verbale, le même qui envoie son poing au visage de la susdite.
Ces messages clairs, même s'ils n'ont pas fait l'objet de discussion préalable, seront toujours reconnus. Et, j'imagine, respectés par la personne qui domine... qui devra donc y être attentive, même si elle ne l'avoue pas.
Pour cette raison, je pense que "jouer sans safeword", ce n'est pas jouer sans sécurité : c'est jouer petit, tout simplement.
A l'inverse, "jouer avec safeword" permet d'aller bien plus loin dans les faits... et n'est pas une garantie de sécurité pour autant : le soumis hésitera trop à l'utiliser, de peur d'insulter sa domina en sous-entendant une erreur de sa part, par exemple, ou bien par pur désir de la pousser à aller plus loin qu'elle ne le voudrait.
Moralité, selon moi, la présence ou non d'un safeword entre deux partenaires n'est pas tant un indicateur sur leur respect de la sécurité qu'un indice sur leur niveau de complicité.
...et par contrecoup, s'il est un bon indicateur de sécurité, c'est bien dans la complicité qu'on peut le déceler.

K--
P. Khayyam | 10/18/2006
Je suis assez de l'avis de P. Khayyam quand il écrit que le safeword est plus l'indicateur de la complicité existant dans le couple D/s qu'une véritable garantie de sécurité.
Il y a toutes ces fois où on ne le prononce pas par peur de décevoir son dom., par peur de se décevoi raussi de ne pas avoir été capable d'aller aussi loin qu'on l'aurait souhaité, parce qu'on présume de ses capacités. Et puis il ne faut pas oublier ces moments, rares certes, magiques d'intensité mais si dangereux aussi où on perd tout contrôle et toute pensée rationnelle y compris celle de sa propre sécurité. Dans ces moments là, prononcer le safeword si toutefois on s'en souvient, dur dur... voire utopique.
Pour toutes ces raisons je crois qu'il faut dire et redire que le safeword n'est en aucun cas l'apanage de la soumise mais peut à tout instant être également prononcé par le dom. Et cela seule une extrême complicité et confiance peuvent le permettre.
Christine | 10/18/2006
J'aime les mots magiques.
lesyeuxsanspaupieres | 10/18/2006
Merci infiniment à celles et ceux qui sont venus donner leur point de vue sur cette note.
P. Khayyam a omis de dire, par modestie, qu'il est l'auteur d'un texte très complet sur le "Safeword".
C'est donc à moi d'en indiquer l'url:

http://mehere.free.fr/alamut/2-bdsm/Le_safeword_preservatif_du_bdsm.html#_Toc126258045

Amitiés,

AURORA
AURORA | 10/19/2006
Je persiste à croire que la première des règles pour un dominateur(trice) est de se dominer ou pour un maître(sse) de se maîtriser et de maîtriser ses pratiques.

Pour moi, le « safe word » ce n'est pas un mot magique mais une sécurité.
Nul n'est a l'abri de ce que j'appelle le tourbillon du vertige et surtout pas les "maîtres" quand la "soumise" exige toujours plus.
Et être sûr de son infaillibilité et l'affirmer est le plus sur moyen de risquer un jour une catastrophe.
Qui n'est jamais allé au bord du gouffre...?

Il ne faut jamais, comme je le dis systématiquement à toutes les personnes soumises débutantes avec qui je peux être en relation, que celles-ci oublient que c'est leur peau qui est en jeu au sens réel des mots.
Aussi, lorsque l'on lit certains témoignages où des soumises, après un échange de deux e-mails, vont se livrer dans un lieu clos (chez elles ou au dehors, qu'importe) à un parfait inconnu, j'appelle cela de l'inconscience.

Si « l?attention et l?écoute » sont le plaisir du dominateur, elles font surtout partie de ses devoirs, le premier étant le respect absolu de son sujet (soumis, soumise, esclave, ou toute autre appellation libre).
Les droits du dominateur ont un corollaire : ses devoirs qui sont le droit des soumis de trouver une réponse à leur attente, leur confiance, au don du pouvoir offert (et non pris ou « arraché »).

Pour démythifier, disons que je ne prends pas du plaisir à faire souffrir, à infliger des souffrances... J?accepte, dans un cadre préalablement défini d?un commun accord, de mettre en ?uvre des pratiques qui provoqueront des douleurs dans le but d?obtenir un plaisir.
Faisons alors en sorte qu?il soit notre seul Maître à tous.

Et au risque de passer pour un extra-terrestre, j?avoue quelque humilité, en particulier celle de me remettre en question (Pas mon «statut » de dominant, mais surtout mes pratiques et leurs portées) n?en déplaise à certain(e)s caparaçonné(e)s dans leurs certitudes.
.






Le M. d'AURORA | 10/19/2006
Je n'aime pas beaucoup le "safe-word". Je connais assez ma partenaire pour lire dans ses yeux ou comprendre au son de sa voix s'il faut arrêter. Mon "travail" s'accompagne d'une attention de chaque instant, je me dois de tout anticiper, de tout sentir, je me dois de sonder ma Soumise en permanence, l'évaluant pour savoir si je dois aller plus loin ou si c'est assez. Je puis me permettre cela, car je la fréquente depuis des années. C'est ma compagne dans la vie. Mais, si je pense aux rencontres occasionnelles, je me dis que le "safe-word" est indispensable ! Certes, un dominant expérimenté maîtrise ses gestes, mais que sait-il des limites de la personne qu'il a en face de lui et de la façon dont elle peut les communiquer ?

Je ne me crois pas à l'abri d'une perte de contrôle, je peux moi aussi dériver même si la discipline, la maniaquerie et le pragmatisme sont au coeur de mes motivations et de ma pratique. J'ai je crois pour l'instant toujours eu une conscience aigue de la réalité de l'autre, mais je fais trés attention car on joue avec des fantasmes profonds et durs. Nous avons donc un safe-word, après tout qu'est-ce que cela coûte ?
Yvan | 10/19/2006
Et au risque de passer pour un extra-terrestre, j?avoue quelque humilité, en particulier celle de me remettre en question (Pas mon «statut » de dominant, mais surtout mes pratiques et leurs portées) n?en déplaise à certain(e)s caparaçonné(e)s dans leurs certitudes.

Hum.
Existe-t-il un "statut" de dominant ? Quelque chose que l'on obtiendrait et qu'il suffirait d'exhiber pour se prétendre en être (une statue dominante) ?
Je sais, j'ai l'esprit tortueux, et ce n'étais pas vos propos. C'est bien pour cela que je me permet de réagir sur CE mot, d'ailleurs mis entre guillements.

Le "travail" de Yavan me semble bien plus proche de la réalité : un dominant est avant tout actif. Attentif. Pro-actif (wouah !) et anticipe les désirs de sa partenaire. Ca n'est pas une rosace à la boutonnière, c'est toujours remis en cause, et en pérpétuelle évolution...

Amicalement.
| 10/19/2006
Tiens, il ne gère plus les biscuits secs, le u'blog ?
ernest | 10/19/2006
Bah! Ernest, vous savez, chez nous, les "statuts" prennent vraiment de sacrés guillemets...
Marden a fait une réponse "formelle", dirai-je, à une note de mon blog qui, justement, parlait de "formel" et non de nous...
Une réponse d'ordre "général" en fait.
De celles que l'on produit sur les forums.
D'ailleurs, relisez-le, il ne m'y évoquait pas du tout, moi, pas plus que notre rapport.
Pour ma part, dans notre quotidien, je ne l'ai jamais vu se parer dans son statut de dominant, pas plus qu'en Statue... du Commandeur!

;-))
AURORA | 10/19/2006
Nice!

Marios | 9/9/2007
Cool.

Hippocrates | 9/9/2007
Cool.

Loukas | 9/9/2007
Sorry :(

Emmanuil | 9/11/2007
Nice...

Lazaros | 9/11/2007
Sorry :(

Tassos | 9/11/2007
Sorry :(

Drymiotes | 9/12/2007
Cool.

Zacharias | 9/12/2007
Cool...

Lambros | 9/13/2007
Cool...

Loukas | 9/13/2007
Nice

Achilles | 9/14/2007
Nice

Michail | 9/14/2007
interesting

Nico | 9/14/2007
Nice...

Isaakios | 9/14/2007
Cool...

Thanos | 9/15/2007
Interesting...

Constandinos | 9/15/2007
Cool.

Argyros | 9/17/2007
interesting

Hristos | 9/17/2007
Cool!

Grigorios | 9/17/2007
Cool.

Kalinikos | 9/18/2007
Interesting...

Athanassios | 9/18/2007
interesting

Panicos | 9/18/2007
Nice...

Arsenios | 9/19/2007
Interesting...

Alexios | 9/19/2007
Cool...

Aristides | 9/20/2007
interesting

Drymiotes | 9/20/2007
Nice

Achilleas | 9/20/2007
Nice

Kosta | 9/20/2007
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