BDSM : Chiennes et maîtres.

Laisse tombée.

j'adore cette note, image décalée, humour dans la restitution du monologue qu'on imagine entendre...
ça me rappelle ma vie à la cité de l'europe de dunkerque...
je serai moins catégorique que toi sur le rapport à la névrose du maitre envers la chienne si la chienne est une femme et qu'elle est une chienne de garde...
si ce n'est qu'un jeu, parfois instauré par la chienne... en plus...

Votre humour m'a beaucoup plu. Cela étant, vous épinglez avec acuité la névrose "animalière" de bien de nos contemporains. Lr maître et sa chienne, au sens et au figuré, ou comment le premier revêt le masque de la seconde....

Euh ...
deux fois que je relis votre texte ....
et toujours ce doute qui me taraude ....
c'est une métaphore sur le couple Serge July - Rotschild ???????????
:-))

Ou bien pire Rotschild - lecteur de libé ??????????

euh ... me vient des idées de plus en plus saugrenues cet an-ci ....

saugrenues ??????, chuis même pas sur ....

la chaleur peut être ....

il est vrai que les fenêtres ouvertes sont propices aux entrées inopinées et subies dans l'intimité des autres. Et quelle n'est pas notre surprise d'entendre une maman aux premiers abords gentille hurler sur ses enfants, l'homme droit et guindé de l'ascenseur vociférer des insanités...Des exemples de la sorte sont nombreux, et malheureusement ne se rapportent pas qu'aux hommes dominateurs pratiquant le SM, malheureusement....Les malaises sont bien plus récurrents et profonds que l'on ne le croit. Le calme extérieur n'apparaitra qu'après le calme intérieur. un long chemin...

Le chien aboie, la caravane passe.
Ne sont-ce pas les mêmes qui crapahutent jalousement leur seconde résidence derrière leur Nissan Micra ou leur Golf Jetta sur la bande de gauche de l'autoroute ? ;-)
Le BDSM et les relations humaines - le barbecue du camping excepté -, n'effleurent pas leur esprit lobotomisé.

"Je m'empresse de rire de tout de peur d'avoir à en pleurer"...Souvent je me remémore cette citation de Beaumarchais, et je ris, je ris...

Je voudrais revenir sur le texte signé "Thierry-Bonobo" du 13 06.

Je le trouve interressant bien qu' il n' ai déclanché chez moi aucune turgescence. C' est un joli petit texte dans un style rabelaisien plein de fraîcheur et foisonnant d' images.

Mais ce qui a retenu mon attention, c' est qu' ik se situe sur la frontière, mal définie entre l' érotisme et le porno. Certains définissent le porno comme l' érotisme du voisin... Je crois plu^tot que ce qui fait la différence c' est la description du passage à l' acte sexuel et plus précisément à la pénétration.

On prétend qu' en amour le meilleurs moment c' est quand on monte l' escalier... L' érotisme c' est monter un escalier qui nous conduit à des hauteurs vertigineuses... et nous laisse gros-jean comme devant! Cet essai jamais transformé nous conduit à des plaisirs cérébraux incommensurables.

Après c' est le domaine du porno, à deux à dix ou tout seul !
Ce plaisir la n' a rien de méprisable, bien au contraire, mais c' est autre chose.

Bonobo me semble être juste à la limite de ces deux prardis (ou de ces deux enfers, selon les gouts...)

Qu' en pensez-vous ?

Yves à la Fleur

Qu'est-ce que j'ai pu rire, bon enfin répété tous les soirs ça doit être moins drôle ;o)
mais je ne comprends pas bien ta dernière phrase : "Mais si Viva est une femme et qu?elle la nourrit, c?est nettement plus grave?" tu veux dire si elle 'le' nourrit ou sinon qui nourrit qui ? Bon enfin c'est pas très important mais le rapport humain - chien c'est tellement vrai c'est fou et même effrayant, je me dis en les voyant dans la rue, c'est donc ça qu'ils s'autorisent à faire quand ils se sentent dominant les gens... ben on n'a pas envie d'en savoir davantage sur eux-elles, et d'être dans leurs "pattes" (dites humaines).

Il y a de tes mots que j'aime beaucoup, cela va au-delà de la question bdsm ou pas, c'est la question du respect, la question de la fantaisie : un socle de respect bien solide qui part comme autant de rubans tous différents, inventifs, dans tous les sens, mais tous tiennent à ce socle (je m'exprime mal ;o( . Je ne vis pas comme vous, mais un jour je me suis demandé qui était soumis à l'autre, n'est-ce pas la personne qui "domine" car elle se met finalement au plaisir de l'autre, jusqu'où, où est la limite entre ce que la personne souhaite faire, ce qu'elle perçoit de "comment" il lui est demandé par son-sa partenaire de dominer, etc. Bref... j'apprécie ton blog, j'ai pas mal parcouru et ce que j'ai le mieux aimé, c'est le tableau de cerises fondues de cire. Bon voilà, je ne serai pas toujours aussi bavarde, j'ai peu à dire au fond. Mais je voulais laisser ces quelques mots. merci ;o)

Dominique>"Si elle LA nourrit"...: le "la" concernait le mot "névrose".
Je vous remercie de votre passage et de vos mots encourageants.

Yves> Vous êtes le second à vous exprimer sur ce commentaire de Bonobo. Donc, puisque je m'astreins moi-même à ne publier que tard le soir en ne plaçant jamais en vue du public quelque chose qui puisse poser la question de la limite entre érotique et pornographique, j'ai mis ce texte en rajout de la note ci-dessus avec un disclaimer "adultes" dans la section des articles du blog.

Merci de vos précisions Aurora, c'est + clair maintenant (et désolée pour mon précédent tutoiement, on trouve beaucoup de "tu" sur les blogs mais le "vous" se place bien aussi ;o)

Comme toujours, dans la relation BDSM, il y a la question de savoir où finit le jeu pour commencer la névrose...

Je conçois un dialogue humiliant entre les partenaires, tant que c'est désiré par eux deux. Je sais que vous avez du mal avec l'idée d'humiliation dans les jeux BDSM, mais certaines personnes -dont je fais partie- recherchent ça.

Mais je suis convaincue que quelque soit le dialogue, il ne peut être accepté que quand le respect de l'autre dans le couple est évident. Et que la personne humiliant ou humiliée ne le fait pas pour le seul plaisir de l'autre, sans contrainte. (Je ne vous apprends rien...) Et dans ce cadre-là, pour moi l'humiliation devient une pratique sur le même pied que, disons, la fessée.

Le névrosé par contre se retrouvera vite mordu par la chienne qui se sent plutôt chatte -et indépendante.

Lilly/Maicalya

Oui... bon ! Moi je me demande si la chienne (la vraie) a demandé à être soumise