Photo ???
Et dire que peu de gens veulent s’apercevoir
De combien d’apparences
Ne sont qu’une glace sans tain
Qui a perdu jusqu’au pouvoir de laisser lire les secrets
Et qui n’est même plus miroir.
Les mots dans ce jeu-là ne sont qu’une vaste mer de rien
Si petite qu’elle voudrait engloutir le monde
Si grande que l’on doit y entrer par le chas d'une aiguille.
Là réside la non-importance.
Les vraies marques se portent dans les yeux
Comme lorsque je rêve d’être Ta « Geiko »
Et de ne jamais perdre la candeur
De ma peau
Blanche, si blanche.
Ou bien Tes lanières à ma chair
Qui la rougissent comme un fard
Ou encore Tes cordes
Qui m’impriment en idéogrammes.
Ce n’est qu’avec des empreintes justes
Que devient Art
Le fait de s’annuler
Pour se recréer.
Cela tient en fait à si peu de choses
Cela ne tient qu’à celui qui vous fait face.