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BONDAGE CULTURE : GILLES BERQUET, PHOTOGRAPHIES CUVEE 2005.

 

               AURORAWEBLOg Gilles Berquet photos 2005

 

               AURORAWEBLOG Gilles Berquet Mirka Lugosi Bondage photos 2005

                                      Photos \302\251 Gilles Berquet \302\226 2005

 

On sait combien j’aime Gilles Berquet, photographe de la transgression s’il en est.

Depuis \302\253 Le Banquet \302\273, sa derni\303\250re exposition dans laquelle il magnifiait ses th\303\250mes habituels, on n’entendait plus parler de lui sinon par son travail de photographe de plateau cin\303\251ma.

On apprendra donc avec enthousiasme que Gilles Berquet ne ch\303\264mait pas pour ce qui est de son \302\234uvre perso.

Il expose \303\240 partir de ce soir et jusqu’au 25 f\303\251vrier 2006 ses plus r\303\251centes \302\234uvres \303\240 la galerie Clair Obscur qui se trouve h\303\251las\302\205 \303\240 Los Angeles !

Etrange voyage pour des photographies prises dans le sud de la France en juillet dernier !

En souhaitant que cette exposition gagne les faveurs de quelque galerie parisienne qui pourrait nous la pr\303\251senter bient\303\264t, nous pouvons d’ores et d\303\251j\303\240 observer que le photographe est en pleine \303\251volution : les clich\303\251s en noir et blanc sont pour la premi\303\250re fois pris en plein air et ne sont plus encombr\303\251s d’objets f\303\251tichistes, de totems.

Seuls les talons hauts sont encore l\303\240 pour t\303\251moigner des \302\234uvres d’antan.

Le bondage devient un \303\251l\303\251ment quasi permanent de la mise en sc\303\250ne et sur la plupart des photos, on revoit avec un intense plaisir l’impeccable plastique et le visage expressif de Mirka (Lugosi), sa consoeur artiste et compagne\302\205

 

 

Le Sud, c’est toujours ailleurs,

Toujours un peu plus loin\302\205

Cela se fait attendre

A temps plein.

Il y l’odeur des pins

Il y a la chaleur

Et ce r\303\252ve d’\303\251t\303\251s qui n’en finiraient pas\302\205

 

Je me souviens, enfant, de la moiteur des jours

Qui s’\303\251tiraient en nombres

Que je ne comptais point

Car j’avais devant moi l’infini des vacances.

On entendait gronder au loin sur la route

Les pneus des voitures de ceux qu’on appelait

Alors les vacanciers.

Satisfaite de tout, je ne demandais pas

Pourquoi, nous, nous ne partions jamais

Puisque j’avais pour moi la mer, les coquillages,

La terre satur\303\251e du parfum des figuiers.

Et lorsque nous jouions, on m’attachait \303\240 l’arbre\302\205

 

Trente ann\303\251es ont pass\303\251 :

Je n’ai jamais chang\303\251.

L\303\240-bas sont mes racines,

Je leur reste li\303\251e.

 

Et si de nos bondages,

Le Sud \303\251tait la cl\303\251

Et l’essentielle essence

Qui expliquait nos sens ?

 

Ailleurs, toujours plus loin,

Avec Toi voyager\302\205

 

 

 

 

 

 

AURORA | 1/14/2006
On est bien dans le Sud quand même... C'est une région attachante n'est-ce pas ?
plasoc | 1/15/2006
Mon Sud à moi est fait de pierres, de sécheresse et de misère, de poussière et de plantes crevées, de bergers devenus aphasiques à force d'être seuls, de paysans maigres et jaunes, plus durs que les galets dont ils ont construit leurs maisons, et de viticulteurs subsistant du RMI dérogatoire. La seule chose que j'y ai appris, c'est à serrer les dents, à manger mes poings, et à ne pleurer que dans les cas extrêmes,-- ce qui me fut souvent utile, et fait, dit-on, partie de mon charme... Désolée de casser l'ambiance, mais le Sud est tout sauf facile.
Idalie Felix | 1/15/2006
Idalie> Je ne chante ici que celui de mon enfance puis de mon adolescence, c'est à dire en ce qui concerne ma lignée deux générations après la terre et ses aridités...
Un Sud qui s'appellait déjà Côte d'Azur. Je sais avoir été privilégiée même si ce Sud-là, je le vivais qu'en figurante, en simple habitante.

AURORA
AURORA | 1/15/2006
Vous n'étiez pas privilégiée, Aurora, c'est simplement qu'à cette époque, dès qu'on quittait le bord de mer, on se retrouvait dans le tiers-monde ou à peu près. Des coins devenus aujourd'hui très "chic", touristiques et chers, comme le Luberon, crevaient de misère. Encore maintenant, au fond des Alpes ou des Cévennes, dès qu'on sort des grands axes, c'est la très grande pauvreté -- et la mentalité qui va avec, càd la dureté pour soi, pour les enfants, pour les femmes, pour les bêtes. Comment le paradis des amours enfantines pourrait-il être vert dans ces pays sans eau ?
Idalie Felix | 1/15/2006
un bisous en passant , je n'ai plus de crefdit..

falo ex jorge
falo, à toi, a vous... et vous | 1/15/2006
i prefer his earlier photos :)
Luis O. | 1/15/2006
Agréable surprise ... Je viens de dcouvrir coup sur coup Pierre Molinier, puis les artistes surréalistes Lam, Matta, Svanberg, Bellmer, Duchamp ..., puis votre blog !
Ma vision est aussi empreinte d'amour de l'art : j'aimerais établir un contact avec vous, car je crée des dessins humoristiques (sur la société, et en particulier sur le BDSM) et mon blog s'intitule : "Imagination et aventure pour soumission et culture" (http://sophya.over-blog.net), dont un récent article sur ... Pierre Molinier !
A bientôt,
Sophya
Sophya | 11/19/2008
KarmaOS